La rumeur de l’assassinat du directeur de la radio Ania, Kader Touré, s’est répandue comme une trainée de poudre, samedi dernier, dans la soirée. C’est Rfi qui a annoncé la fausse information de la mort de notre confrère et le gouvernement de Bamako, s’est basé sur les informations de cette radio pour se fendre d’un communiqué de presse condamnant ce supposé assassinat. Et le lendemain, le donné pour mort (Kader) infirme le communiqué du gouvernement et ses informateurs.
En se fendant d’un communiqué pour dénoncer le supposé assassinat de Kader Touré, le gouvernement malien donne raison aux populations du nord qui se sont toujours estimés abandonner par les autorités maliennes depuis le début de l’occupation. Ces populations conservent toujours, malgré tout, la tripe nationaliste.
Le gouvernement se ridiculise et se met à découvert quand à la gestion même de l’information, pourtant très capitale en période de guerre. Cela voudrait dire que Diango et ses ouailles n’ont pas de relais dans les villes occupées. Et dire que c’est le ministre de la communication et non moins porte parole du gouvernement ‘’un professionnel‘’ de l’information qui salit la réputation d’un gouvernement déjà en panne d’initiative.
Comment comprendre qu’un gouvernement ne puisse pas disposer de son propre réseau d’information à travers son service secret ? C’est bien le moment où la moitié du pays est occupée que les réseaux d’information (s’ils existent) du gouvernement doivent montrer leur efficacité.
Depuis l’occupation des 2/3 du Mali, nous avons assisté à un spectacle désolant à Bamako, d’abord, où on se crêpe le chignon au sommet de l’Etat pour le pouvoir. La suite on la connaît. Au nord occupé, les populations encore restées sur place n’ont bénéficié d’aucune assistance, même en sourdine, du gouvernement. Avant l’intervention de la Croix rouge à l’hôpital de Gao, qui a recruté des médecins, par exemple, le taux de mortalité avait pris l’ascenseur. Aucune initiative allant dans le sens de soulager les victimes de l’occupation n’a jusque là était prise par les différents gouvernements qui se sont succédé depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012.
Cette erreur met en cause la crédibilité d’un gouvernement qui ressemble à un spectateur face à la situation très grave du nord Mali. N’eut été l’intervention de François Hollande, (certains dirigeants se seraient déjà refugiés)….et il n’y aura plus de Mali comme l’a dit, haut et fort, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Que Dieu préserve le Mali que nous voulons éternel mille et une fois !
Alhassane H.Maïga
CESSONS ENFIN DE NOUS FAIRE DECOUVRIR NOUS MEMES,TT GOUVERNEMENT COMMETTE DES BEVUES,SOYEZ TOLERANTS. LE PARFAIT ,ON AURA PAS SI VITE,CAR LES DEUX DECENIES NOUS ONT AMENÉÉS LA OU NOUS SOMMES.PATIENNE,ON SENT QU’IL TRAVAILLE
le gouvernement c est chacun d entre nous qui en sommes responsables et je pense que si le peuple avait pris ses responsabilite depuis ca aurait mieux puisqu on a passe a donner nos voies aux pris d un sachet de the ou d un T short. soyons honnete nous sommes tous les responsables. pour ce qui est du journaliste je suis heureux qu il soit vivant.
Je plutôt étonné que le comportement de nos dirigeants vous étonnent. Ne sont-ils pas les mêmes gens qui ont répandu la corruption et le népotisme qui ont fini par avoir raison sur la vitalité de tous les corps d’état du pays ? La faiblesse de notre armée, de notre système universitaire et la désorganisation de notre administration ne sont-elles pas l’œuvre de ces mêmes gens ? De quoi ces gens sont capables ? Ils savent que mentir. Même quand la vérité leur profit, ils mentent.
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