La mise en place d’un comité de suivi de l’accord de paix dont la signatures a été parachevée par la CMA, une vidéo publiée sur un site internet mauritanien, la visite éclair d’un officiel français au Mali, l’appel au secours du président malien à la Minusma, des dissensions au sein des mouvements armés. Tous les signes extérieurs de nouvelles menaces sont là.
Aqmi a publié, il y a quelques heures, une vidéo dans laquelle on voit deux otages qu’ils détiennent depuis fin novembre 2011. Il s’agit d’un Sud-Africain, Stephen Malcom Mc Gown, et d’un Suédois, Johan Gustafson, enlevés à Tombouctou depuis maintenant plus de trois ans. La projection de cette vidéo sur un site internet mauritanien intervient quelques heures à peine après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation par les derniers récalcitrants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), le samedi 20 juin, à Bamako. Accord dont le comité de suivi a été mis en place le même jour pour assurer la mise en œuvre de son contenu. A cet effet, dès le début de cette semaine, le président de la République a officiellement sollicité l’aide de l’Organisation des nations unies à laquelle il demande de renforcer et de remanier le mandat de la Mission multidimensionnelle des nations unies pour la stabilisation du Mali, déployée dans ce pays depuis 2013.
Collaboration Barkhane-Minusma
En voyage éclair au Mali, en début de semaine, le ministre français de la défense, Jean Yves Le Drian, a sollicité une collaboration beaucoup très étroite entre la force française Barkhane, qui a remplacé la force Serval en étendant ses activités de lutte antiterroriste à une grande partie du Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad), et les troupes onusiennes déployées pour la stabilisation du Mali.
Le même jour, à Kidal, un comité de crise est né pour contester l’Accord et affirmer sa volonté de s’opposer à sa mise en œuvre. Ce comité de crise est composé en grande partie par la jeunesse de cette région et pourrait bientôt être rejoint par les éléments armés des groupes rebelles touaregs et arabes.
Non loin de là, dans les régions de Gao et de Tombouctou, ce sont les éléments des mouvements républicains d’autodéfense qui sont en train de se poser des questions sur ce que leurs chefs ont reçu en contrepartie de la signature de l’Accord. Des mallettes n’auraient-elles pas été distribuées aux chefs nomades comme sédentaires ? Certains de ces chefs n’auraient-ils pas « oublié » de partager avec les autres ? A ces deux questions, on est tenté de répondre par l’affirmative lorsqu’on se penche quelque peu sur les dissensions voire scissions au sein de certains groupes de la Coordination et de la Plateforme. La dernière et sans doute la plus spectaculaire est sans aucun doute la brouille entre le président de la Coalition des peuples de l’Azawad et son plus fidèle lieutenant. Le second a pris la liberté, le 15 mai dernier, de signer au nom de la CPA l’accord pour la paix et la réconciliation alors que la CMA, à laquelle elle appartient, n’avait pas encore donné son aval. Avant d’exclure de la CPA son président-fondateur, lequel avait eu la même réaction quelques jours plus tôt.
Désapprobation de Mnla-France
Une autre réprobation, et pas des moindres, est venue de l’Occident. De la part d’un cadre du Mnla dont il est l’un des principaux porte-paroles et animateur pour la branche européenne. Moussa Ag Assarid, dans un communiqué rendu public, a réprouvé la signature de l’Accord au motif que leurs principales revendications n’ont pas été prises en compte. Et que dire de l’absence du président de la CMA et du Mnla à la cérémonie de signature de l’Accord, le 20 juin ?
Ces différents faits, mis bout à bout, ont le mérite de révéler les chemins tortueux sur lesquels les autorités maliennes et la communauté internationale se sont embarquées.
Si la France et le Mali ont compris, en effet, que la signature de cet accord ne garantit en rien la paix dans un pays qui reste exposé aux menaces croissantes des jihadistes, et qu’il est plus que nécessaire de conjuguer les efforts de tous les intervenants, ces deux pays ne tarderont pas à comprendre que la stratégie de l’achat de signature et l’adhésion monnayée au processus de paix sont des bombes prêtes à l’emploi, parce que leurs dirigeants n’ont pas tiré toutes les leçons des précédentes crises.
Dans les années 90, les principaux responsables des mouvements rebelles ont reçu de véritables magots, causant la frustration des combattants sur le terrain, qui n’ont eu pour seule consolation que d’être casés dans les rangs des forces armées et paramilitaires. Mais ces éléments auront eu plus de chance que ceux du Mouvement populaire Ganda Koy, car si les premiers responsables du MPGK ont eu emploi, honneurs et privilèges, la troupe s’est vue octroyer quelques sommes dérisoires pour aller faire du commerce. Comme si devenir commerçant s’improvisait.
Des centaines de milliards détournés
Longtemps après, c’est le partage de l’argent qui avait été à la base de l’émiettement du Mouvement populaire Ganda Koy, de la création de nouveaux mouvements d’autodéfense, de leur regroupement en Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance puis de l’éclatement de cette dernière en plusieurs Cmpfr.
De 2002 à 2012, le président Touré a cru bien faire en arrosant de largesses les leaders communautaires et en laissant développer leurs trafics en tous genres. Il croyait contenir les risques de rébellion tout en sachant que les centaines de milliards de F Cfa injectés pour le développement des régions du nord prenaient des voies impénétrables. En 2006 et 2012, personne n’a été surpris quand de jeunes touareg ont pris des armes contre le pouvoir central sous le prétexte que leurs régions n’étaient pas développés. Si ATT a pu calmer les ardeurs des rebelles de 2006 en rétribuant largement leurs parents, c’est à IBK qu’est revenue la charge de calmer ceux de 2012. Apparemment, il s’en est bien tiré, en signant un accord avec ces mêmes responsables, qu’ils soient Songhay, Touareg ou Arabes.
Mais les autorités nationales et la communauté internationale, même si elles ont raison de dire que l’extrémisme violent, la criminalité transnationale organisée et le banditisme continueront de menacer gravement les efforts de stabilisation en cours, elles ne devraient pas oublier les nouvelles menaces qui naitront de la manière dont la signature par toutes les parties a été obtenue.
Cheick TANDINA
Si les journalistes pouvaient cesser de voir le ma partout, même si cela risque d’être difficile, car tout le monde sais que c’est l’opposition et les ennemis de ce pays qui se cachent derrière eux pour porter atteinte au MALI et à ses dirigeants !!!
Notre MALIBA sortira de indemne de cette crise, et cela a déjà commencé avec la signature historique de l’accord de paix !!! Vos envies de voir le MALI replonger dans la crise ne seront pas réalisées !!! Vous et ceux qui se cachent derrière vous pouvez aller au diable !!!
Je me demande comment peut-on vouloir du mal de son pays ? Monsieur, je vous rappelle que votre mission première est de donner de bonnes informations à la population, et la sensibiliser !!! Au lieu de cela, c’est vous même qui cherchez à semer le doute, la désillusion dans la tête des maliens, tout cela parce qu’on vous donne des miettes pour le faire !!! Sachez ceux qui vous emploie sont les véritables vipères pour ce pays !!!
Le MALI va surmonter toutes les étapes difficiles qui peuvent être sur son chemin de sortie de crise !!! Donc Mr s’il vous plait garder vos idées malveillantes pour vous te ceux qui vous ont soumis cet article !!!
Soyez en sûr Mr, nous avons la capacité, l’envie et les dirigeants qu’il faut pour sortir de cette crise, ou toutes du genre !!!
Moi, je n’ai aucune crainte concernant la sortie de notre pays de cette crise !!! J’ai foi aux maliens, aux autorités maliennes et en leur capacité de gestion !!! Nous sortirons vainqueur !!!
Notre pays sera totalement libéré de cette crise et pour toujours !!! Il ne faut pas qu’on soit pessimistes, mais plutôt optimiste pour notre beau pays !!!
Le MALI est « un et indivisible « la restauration de la paix dans notre pays se fera dans le plus bref délai. Nous allons vivre dès maintenant dans la paix, la tranquillité, et dans notre pays !!!
Que vous le voulez ou non, cette crise est à sa fin !!! Vos hypocrisies n’y changeront rien à rien !!!
Vous pouvez dire ce que vous voulez(les journalistes), mais, néanmoins il est temps de prendre conscience de la gravité de la situation, d’arrêter de créer la confusion au sein de la population malienne !!!
Moi, je pense que ce sont les journalistes même qui sont en train d’envenimer la situation du pays !!! Je pense plutôt qu’ils devraient se taire pour de bon s’ils n’ont rien à dire, au lieu de toujours vouloir semer le doute dans la tête des maliens !!!
Nous avons un magnifique pays, un pays qui peut ressaisir même après une guerre comme la nôtre !! Pour vous dire que nous allons nous en sortir !!! Incha ALLAH !!!
La crise est totalement finie, moi personnellement, je pense qu’il n’y a aucune menace possible pour la mise en œuvre de cet accord de paix !!!
Notre objectif et celui du gouvernement a été atteint, qui est la signature de l’accord de paix, et je pense que le plus difficile est fait !!! La mise en œuvre de cet accord ne sera pas un problème avec l’implication de tous les maliens et celle de la communauté internationale !!!
Le plus important dans tout cela était la signature de l’accord de paix, le reste c’est des détails !!!
Vos articles sont de la publicité pour ses Nus . IL n’ y a aucune place pour eux autour de la table déjà occupée. Bonjour à l’errance .Pour l’instant ils peuvent continuer à vivre dans les contes de fée , et croire au miracle .
À vous cher journaliste et tout votre genres (France et oppositions malienne) que vous : Les pessimistes voient des problèmes dans chaque solution et que nous optimistes ne voient que des solutions dans chaque problème.
Il faut qu’on apprend à se défendre tout seul sans l’aide des autres
Pour ca notre besoin des dirigeants integre et fier de leurs de leurs pays pas comme des présidents comme ibk incapable ivrogne lâché
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