Soutien à l’armée nationale et Appel à l’Union sacrée : Le coq gaulois et l’aigle malien

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La fierté malienne a pris un sacré coup. Reconnaissons-le ! Il nous faut sauver l’Essentiel sans brader notre pays. L’intelligence est un concept de la psychologie. En un mot, elle n’est que le génie qui sait triompher des situations difficiles. Comment réussir à faire sortir le Mali de cette impasse sans le détruire, trop l’affaiblir, tel est ici le défi de l’intelligence pour tous les Maliens.

 

S’il ne s’agissait que d’un duel Mali-Mnla, le problème serait déjà résolu. Quand on est cerné par des lions, comment réussir à sortir du piège ? La France cherche ses intérêts comme tout État. Elle ne veut perdre ce qu’elle considère comme l’une de ses «possessions». Les mêmes bouches qui ont hier célébré «Papa Hollande» sont les mêmes qui aujourd’hui maudissent «Diable Hollande». Dans cette sorcellerie qu’est la politique dont l’une des filles s’appelle la géostratégie, le coq gaulois a une longueur d’avance sur l’aigle malien. Ses technologies qui écoutent lui permettent de savoir et d’anticiper, ses bombes qui rasent les têtes, ses navires de guerre qui pètent depuis le grand large, ses bases militaires plantées sur la poitrine du grand colosse africain en font une force terrible.

 

Nos querelles maliano-maliennes en ajoutent à sa force qui, en dépit de tout ce qui est mentionné ci-dessus, n’est ni absolue ni éternelle. Nous sommes les piégés de l’histoire mais savons que la Puissance est cyclique comme la Faiblesse. Chaque jour, nos propres actes nous maudissent, sinon Dieu n’a dit à personne qu’il maudissait tout un peuple. À voir de près, nous sommes ridicules. Critiquer la Minusma et voir ses propres soldats blessés transportés dans ses avions pour Bamako, cela fait mal. Et pourtant, nous avons les moyens de ne pas nous réduire à n’être que d’éternels mendiants ? Avons-nous utilisé notre argent et nos ressources de manière efficiente à même de réduire notre dépendance ? N’avons- nous pas sacrifié l’Essentiel Stratégique au luxe d’accessoire ? N’avons-nous pas sacrifié le Nécessaire sur l’autel du Secondaire ? Les milliards de la corruption dans ce pays n’ont-ils pas condamné notre capacité collective, réduit nos marges de manœuvre ? La propension de nos dirigeants à vivre plus que le pays n’en a ne nous enchaîne-t-elle pas davantage ?

 

Le mal qui nous frappe aujourd’hui fut en grande partie produit par nous-mêmes. Qui nous a dit qu’une armée moderne luttait avec la seule bravoure ou le seul esprit de sacrifice ? Le 21ème siècle a ses armes que tout État stratège (Usa, Russie, France, Israël, Chine, Inde, Algérie, Iran…) cherche à avoir pour mieux se protéger et se défendre. On ne fait pas le 21ème siècle avec les illusions du moyen âge. Soundjata Keita avait ses archers, Ibrahim Boubacar Keita doit avoir aujourd’hui ses avions et ses bombes. Chaque temps, son exigence d’adaptation, sinon on paie le prix de la désillusion. Nous avons le défi après cette crise de nous arrimer à l’Esprit de notre temps. Pour l’instant, nul ne sait jusqu’où cette crise nous mènera, le défi essentiel étant de préserver l’unité du territoire malien.

 

Quant au coq gaulois, cette crise lui sert d’opportunité de consolidation géostratégique au cœur du vaste Sahel. Qui a dit que la démocratie signifiait le crépuscule de la guerre ? Une armée «robuste» est une armée bien formée, bien équipée, bien dirigée dans la discipline requise et surtout disposant de renseignements fiables. Pour rien au monde, nous ne jetterons l’anathème sur notre armée. Elle est la victime de l’incurie de l’élite politique depuis des décennies. Le président de la République du Mali doit être l’Architecte de l’Union sacrée. À lui de consulter en ces temps difficiles les anciens présidents, les pionniers de l’indépendance, les opposants qui ne sont pas contrairement à certains raccourcis les ennemis du Mali. C’est étant «l’impulseur» d’une dynamique de consolidation de l’Unité des forces vives de la nation, que nous sortirons des querelles maliano-maliennes et ferons front face aux terroristes et à leurs soutiens. Continuer à penser et à dire que tout notre mal vient des autres est une tragique manière de s’infantiliser. Le Mali doit s’unir en ces temps difficiles. Et c’est bien au président de s’illustrer en «Rassembleur», en «Tisserand» de la nation plutôt que de répondre à ses opposants dans les journaux internationaux (Jeune Afrique). Aux opposants aussi de comprendre que l’échec d’IBK aura un prix lourd que paieront tous les Maliens, jusqu’aux enfants de demain. Vive l’armée malienne ! Vive le Mali dans une Afrique unie !

 

Yaya TRAORE

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7 COMMENTAIRES

  1. Notre armée n’est pas du tout vaincue mais elle a été mal dirigée et lancés sans les moyens à bord ;qui sait si les militaires français n’ont pas prété main forte au MLA et si ce n’est pas le cas la france a organisé le renforcement du MLA à kidal et c’est les mème français qui les fournissent en armements ,mais je vous préviens les français que ces rescapés de Mohamar kadafui ne sont pas des hommes intègres et que vous régreterez votre soutient à ces bandits touaregs et frivols qui n’ont aucune honte de trahir( ils te tue un mouton le matin et la nuit il te trahisse) .Attention les français ne faites pas la confusion c’est des combatants djiadistes que kadafui avait formé pour l’Afgannistant et autres ils sont parmis vous les français vous faisant croire que ces des rebelles maliens alors que tous vos compatriotes qui ont été enlevé au nord du Mali ou tué exemple les journalistes de RFI sont dus aux du membres du MLA
    Merci l’histoire nous donnorons raisons

  2. S’il est possible de reprendre la contribution pour l’effort de guerre cela serait une bonne chose pour soutenir une fois de plus notre vaillante Armée et nos autorités.Si chaque salarié, chaque pensionnaire pouvait contribuer à concurrence de cinq pour cent de son revenu,et chaque travailleur privé dans la mesure de ses possibilités,on peut aider à sauver la situation.Nous sommes payés,nous travaillons dans la quiétude
    parce que notre sécurité est assurée et doit être assurée.Donnons nous la main à sauver le Mali que nous ont légué les père de l’INDEPENDANCE.

    • AVEC TOUT LE RESPECT QUE JE VOUS DOIS PERMETTEZ MOI DE DONNER MON AVIS SUR VOTRE POST:
      1- au lieu des “contributions sur les salaires” qui maigres comme ils sont sont a la base de la corruption dans notre pays, je dirais que le President ai l’humilite de revendre son avion “paye a credit” et qui peux nous fournir au mois 4 a 6 helicos de combats. NOTRE INDEPENDANCE NOUS IMPOSE DE VIVRE SELON NOS MOYENS, PAS DE MOYENS DES AUTRES: quel interet, le Qatar a a nous acheter des avions Francais?
      2- d’autre part et si vous etes pret de mon age, vous aurez constate que vers les annes 80 et 90, l’armee et l’aviation faisaient notre fierte dans la sous region a cause des “moyens et de la discipline. Pourtant tous ces materiels netaient pas payes cash ou de dons. La reponse se trouve a Kalana dont apparemment l’or ne nous a pas servi”. NON CETTE EXPLOTATION DE L’OR A SERVI A DOTER NOTRE ARMEE DE MATERIEL ET DES ARMES DE TOUTE SORTE. Pourquoi ne pas faire un deal pareil maintenant?

      • -“l’accord de defense avec la France” serait-il dans cet ordre d’idee? Il nous faut savoir et negocier en connaissance de cause.
        -Nous sommes tous des enfants de militaires, et je dis que nos parents militaires sont loges soignes habilles et “dotes” deja avec des impots sur nos maigres salaires,et honnetement ils ne sont pas les parents pauvres de la nation, vu les rehaussements dans leur grilles salariales.
        -j’ai COMMENCE A M’INQUIETER QUAND J’AI VU LES CHEF MILITAIRES (sous GMT) ABANDONNE LES Jeep Militaires” pour de “berlines et autres mercedes. On ne devient pas militaire pour faire les “parades” en ville.
        – autre chose, la difference entre l’armee d’aujourd’hui et celle d’hier: la bravoure et la discipline. Hier elle etait discipline et TELLEMENT BRAVE parce que les recrues etaient- VOLONTAIRES (donc pas de militaires par “defaut”), VENAIENT EN GENERAL DE LA “BROUSSE”(ce qui suppose que l’honneur n’etait pas un vain mot pour eux et le patriotisme etait un concept sacre).

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