Sous mandat d’arrêt lancé par le Mali : Mahamadou Djeri Maïga arrêté puis relâché à Abidjan

17 Juillet 2015 - 15:36
18 Juillet 2015 - 08:19
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[caption id="attachment_1038292" align="aligncenter" width="850"]Le vice-président du MNLA, Mahamadou Djéri Maïga, après la signature de l’accord de paix : «Le Mali a tenté sans succès de se fédérer avec le Sénégal, le Niger, le Burkina. Pourquoi pas avec l’Azawad?» , Mahamadou Djéri Maïga[/caption] Bamako-maliweb.net/- Le secrétaire général adjoint du Mnla, Mahamadou Djeri Maïga a été arrêté hier jeudi à l’aéroport international Houphouët Boigny d’Abidjan, a-t-on appris des sources sécuritaires. De Bamako, Mahamadou Djeri Maïga devrait rallier Ouagadougou dans le but d’y chercher sa femme pour Bamako où ils habiteront dans le cadre de l’accord du 15 mai 2015 pour la mise en œuvre  duquel, il est prévu à être membre du Comité de Suivi. Jeudi, dès sa descente, le numéro 2 du Mnla a été mis aux arrêts par INTERPOL. Pour motif, selon nos sources, l’INTERPOL reprochait à Maïga d’être depuis 2013, sous   mandat d’arrêt international lancé par le gouvernement malien. Informée, la diplomatie malienne a informé l’Etat ivoirien et l’antenne locale de l’INTERPOL que le mandat d’arrêt dont Djeri faisait l’objet a été levé depuis le 15 juin dernier par la justice malienne. Ce qui a permis d’aboutir à sa libération dans les heures qui ont suivi. Dans un communiqué datant du même jour, signé par Moussa Ag Attaher pour la commission de communication de la CMA, son mouvement signataire de l’accord d’Alger, « dénonce le manque de sérieux et de volonté réelle du gouvernement du Mali à prendre les mesures nécessaires pour le respect de ses engagements. » Dans le même communiqué, « la cma déplore le mépris et le traitement humiliant dont a été victime le camarade Djeri Maïga à Abidjan. Et invite la médiation internationale et le gouvernement du Mali a beaucoup plus de vigilance et de sens de responsabilité pour le respect des mesures de confiance, des arrangements sécuritaires et de tout engagement de nature à éviter toute désinvolture  et à faciliter la mise en œuvre de l’accord de paix. » Il faut rappeler que c’est sous la transition dirigée par le professeur Dioncounda Traoré que la justice malienne  avait lancé des mandats d’arrêt contre les le dirigeants de la rébellion pour « terrorisme et sédition ». C’est par la suite, que le 15 juin dernier, la justice malienne a levé lesdits mandats contre ceux qui ont accepté d’aller à la paix, selon des sources officielles. Issiaka M Tamboura (maliweb.net)

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