Soupçonnés d'espionnage en faveur des forces étrangères : Trois Maliens kidnappés par le MUJAO près de la frontière nigérienne

Dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion, les séparatistes ont informé la Communauté internationale de leur refus de parapher le document " en l'état actuel ". Toutefois, ils précisent leur intention de poursuivre le dialogue et invitent " le gouvernement malien à poursuivre les négociations dans la perspective de convenir des amendements indispensables afin d'aboutir à un texte d'accord à la satisfaction des deux parties, un texte viable, assorti de garanties concrètes et d'un calendrier effectif ". Ils ont par ailleurs demandé une rénovation du cadre de la médiation. Pourtant, cette réaction des séparatistes n'est pas une surprise. Beaucoup sont ceux qui s'y attendaient. On se souvient que les séparatistes avaient, au sortir du 5e round des pourparlers inter-Maliens d'Alger, refusé de parapher le document en demandant un " délai raisonnable " pour consulter leur base. Depuis, ils étaient entre le marteau de la communauté internationale qui leur demandait de parapher et l'enclume des manifestants hostiles au document. Ce refus se justifie donc par le fait que les termes comme " fédéralisme ou autonomie " ont été complètement rejetés de l'accord. Reste à savoir si la Communauté internationale qui avait prévu des sanctions en cas de refus des séparatistes de parapher le document, mettra sa menace à exécution.                  Massiré DIOP