Soulèvement contre les envahisseurs au Nord-Mali : Des milliers de jeunes crient leur ras-le-bol à Gao, Tombouctou et Kidal

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Les atrocités, les traumatismes physiques et psychologiques que les bandits armés, les radicaux islamistes d’Ansar Dine, les salafistes algériens et autres criminels de tous acabits ne cessent d’infliger aux populations du septentrion malien  commencent à susciter des révoltes populaires. Des milliers de jeunes de Gao et d’autres villes occupées se sont ainsi  constitués en brigades d’autodéfense  pour braver la baïonnette des envahisseurs: ” A bas l’Azawad, vive le Mali !… “. Tel est leur cri de ralliement tandis que le drapeau malien  a commencé à remplacer celui de la prétendue République de l’Azawad  déchiré et brûlé. Les affrontements à Gao ont fait, semble t-il, deux morts parmi les occupants et cinq blessés dont un par balle parmi les jeunes.

Lorsque l’oppression qui découle de l’usurpation du pouvoir de l’autorité (illégitime) atteint son comble, l’être humain (l’administré malgré lui) se révolte de façon spontanée et violente. Dans ces circonstances, l’animalité qui sommeille en chacun de nous se réveille brutalement et devient purement dévastatrice. L’individu devient méconnaissable à travers sa réaction explosive face à l’usurpateur et à l’imposteur.

Après avoir contraint les paisibles populations des  régions septentrionales du pays à vivoter dans une misère noire, sans eau, sans électricité, sans infrastructures sanitaires (elles ont été détruites et pillées) les criminels d’AQMI, d’Ançardine, du MNLA, du MUJAO et d’autres groupuscules du crime organisé veulent priver nos frères et sœurs de Gao, Tombouctou et Kidal du moindre vent de liberté. Après avoir profané sans un minimum de regret les tombes des saints, harcelé des chrétiens, détruit les hôtels et bars restaurants, les paranoïaques et autres schizophrènes d’Iyad Ag Ghali font actuellement face à la résistance du brave peuple de ces régions brimé et poussé jusque dans ses derniers retranchements. L’heure du “trop, c’est trop” a sonné !

C’est ce qui commence à se produire dans le Nord-Mali.  A Gao, le lundi 14 mai, étouffés, dominés, coincés par des dogmes nouveaux tels l’interdiction de jouer au football, de fumer, de regarder la télé, d’écouter de la musique, bref de goûter aux loisirs, des centaines de jeunes ont dit niet à l’occupant. Ils se sont organisés pour marcher et protesté vigoureusement contre les envahisseurs armés.

Selon nos informations, les armes brandies par les bourreaux de la République, n’ont pas dissuadé ces jeunes manifestants, plus que décidés à en découdre avec cette horde de va-t-en guerre et d’apatrides d’Iyad Ag Ghali et consorts. “On a beau bâillonner le peuple, étouffer sa jeunesse, on finit par constituer une véritable bombe sociale très redoutable, une arme de destruction massive”, disait un homme politique français. Hier, mardi 15 mai, le soulèvement s’est poursuivi faisant deux morts parmi les occupants et cinq blessés dont un par balle parmi les jeunes.

Ces moudjahidines dont les heures ne sont comptées qu’avec le bon vouloir du Capitaine Amadou Haya Sanogo, ne cessent de terroriser les populations décidée à vivre sous la bannière malienne. C’est pourquoi, selon certaines sources, les manifestants ont fièrement arboré le drapeau national et déchiré les drapeaux de l’imaginaire République de l’Azawad.

Il faut dire avec fermeté que l’intolérance religieuse, le fondamentalisme abject, l’islamisme ravageur, qui font souvent le lit aux guerres dites saintes, aux attentats terroristes et  kamikazes ne peuvent plus prospérer dans le monde. Même si le contexte difficile du Nord-Mali envahi par cette pègre ne facilite pas son éradication, les criminels devraient tirer la leçon du rejet dont ils sont l’objet de la part des populations.

Après avoir violé les femmes et les jeunes filles, pillé les biens publics, porté atteinte aux édifices publics, les envahisseurs du MNLA, d’Ançar dine, du MUJAO, de Boko Haram et autres doivent comprendre que la durée de leur séjour forcé sur cette partie du territoire malien, un et indivisible, est bel et bien limitée.

Il n’y a pire rejet que celui émanant des hommes et des femmes assujettis.

En clair, s’il devrait y avoir un territoire de l’Azawad quelque part dans les contrées de Gao, Tombouctou et Kidal, il n’existe que des Maliens sur cette aire géographique.

C’est en tout cas ce que ces groupes d’autodéfense qui se forment spontanément à Gao, Tombouctou et Kidal prouvent. C’est la preuve que si les autorités militaires et politiques du Mali tardent à libérer les zones occupées, se disputant plutôt autour du pouvoir, les populations elles en ont tiré toutes les conséquences.

Les mains nues, elles sont désormais prêtes à affronter les canons des bandits armés. Iyad et ses hommes pourront-ils tuer tout un peuple qui préfère finalement la mort à la honte ? Cette question devrait être méditée par nos plus hautes autorités pour sauver la République.

Car, le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à choisir leurs propres dirigeants est spécialement protégé par les Nations Unies, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Ce principe occupe aussi une place importante dans le Traité de la CEDEAO de 1975 et les protocoles additionnels. Et cela, le Capitaine Amadou Haya Sanogo ne l’ignore pas.

Bruno D. SEGBEDJI

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3 COMMENTAIRES

  1. L’exemple des jeunes de Gao et du Nord du Mali doit etre suivi sur tout le territoire .

    AUTANT IL EST *****URGENT**** POUR LES POPULATIONS DU NORD DE COMMENCER LA *****RESISTANCE(les militaires du CNRD+E ont abdique)****** CONTRE AQMI ET LES AUTRES CAFARDS, AUTANT IL EST IMPERIEUX QU’A BAMAKO , KATI ET « AU SUD », ON ENTAME LA **** »DESOBEISSANCE CIVILE »***** JUSQU’AU JOUR OU LA JUNTE disparaitrait.

    Tant que la population dans les villes (Bamako, Kati, Segou Sikasso ect…) ne fait pas pression sur les politiques et les militaires, CEUX-CI NE VONT PAS BOUGER.

    IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO COMMENCE LES BOMBARDEMENTS AERIENS. IL NE FAUT PAS « DONNER AUX ANSAR DIENS, INDEPENDANTISTES DOMINES, AQMIENS ET AUTRES CAFARDS DE SE FECONDER INVITRO’LEMENT » ET DE S’INSTALLER.

    « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

  2. c’est bamako qui doit se soulever contre cette junte de merde pour libérer tout le Mali …sanogo ne peut pas s’imposer à tout le pays ….salopards de putschistes

  3. aller les bamakois et bamakoises révoltez vous ! trop c’est trop sanogo degage .
    ho les dignes fils et files du mali ou êtes vous ,ou que vous soyez sortez allons defenre nos fères et soeurs delaisser par nos millitaire incapable et nos politiciens egoistes et oublions les car pour eux le nord est perdu ils préferes faire de comuniquer sur comuniquer â presse et à la télé que plutot d’aller defendre le nord et le capitaine sanogo il est a cours d argument pour justifier son mentient a kati cet oportuniste ne quitera le pouvoir tant que c’est ne pas le peuple qui face partir de force , unissons l’ heure de la révolte a soné ‘ descendons dans les rue massivement ou que l’on soit et exigions le depart de sanogo imediatement.

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