Sortie de crise / Priorité au Nord du Mali

2
En fait, c’est à travers le ras le bol et l’exaspération des militants des associations des ressortissants du Nord du Mali, que ce soit le Coren, Gandakoy et autres, qu’on a clairement perçu l’empressement à régler les problèmes du Nord du Mali. Toutefois, c’est ce même message prioritaire qui est véhiculé par les militaires, les partis politiques et la société civile.
L’Accord cadre de mise en œuvre de l’engagement solennel du 1er avril 2012 avait cité parmi ses priorités la nomination d’un Premier ministre de transition, Chef du gouvernement, disposant des pleins pouvoirs et ayant pour mission de conduire la transition, de gérer la crise dans le Nord du Mali et d’organiser les élections libres, transparentes et démocratiques. C’est dans le même souci que la Conférence des forces vives du Mali, réunie à Ouagadougou, avait salué l’Accord cadre et s’était déterminée à contribuer à sa mise en œuvre.
A cet effet, le premier point retenu par la Conférence des forces vives du Mali était relatif à la situation du Nord du Mali. C’est à ce titre qu’elle exigeait la restauration immédiate de l’intégrité territoriale du Mali et lançait un appel pressant à la Cedeao et à la communauté internationale, pour apporter une aide humanitaire d’urgence aux populations du Nord de notre pays. La conférence avait aussi recommandé au médiateur d’engager sans délais des pourparlers entre les groupes armés du Nord du Mali et les autorités de la transition dans le but de parvenir à une cessation des hostilités et au retour des réfugiés et des personnes déplacées. Elle avait appelé à l’implication de la Cedeao pour aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale.

La conférence avait, aussi, lancé un appel aux groupes armés du Nord du Mali à cesser immédiatement toute violence armée et toutes les exactions. Lors du meeting du Fdr, samedi dernier, au Palais de la culture Amadou Hampathé Bâ, on lisait sur les banderoles : ‘’ Libérez Tessalit, libérez Gao, libérez Tombouctou, Kidal, Tinzawaten ! ‘’ A l’occasion, Fatoumata Siré Diakité, représentante de la société civile, avait déclaré : ‘’ quand le Nord est malade, le Sud ne peut pas bien se porter. ‘’ Elle avait notamment exprimé sa lassitude en soutenant que les raisons du coup d’Etat du 22 mars étaient justifiées par la libération du Nord, mais trois semaines après, rien n’est fait. Ibrahima N’Diaye dit Iba avait invité les forces armées, avec l’espoir de l’appui de la Cedeao, à se donner la main pour mener l’assaut pour la reconquête du Nord du pays.

Quant au Premier ministre Cheik Modibo Diarra, dans son discours à la Nation, il a tenu à rassurer les habitants du Nord du Mali que tout sera mis en œuvre pour que l’intégrité du territoire national soit préservé et qu’un centimètre carré du pays ne soit occupé par qui ou quoi que ce soit. S’adressant aux populations de Kidal, Gao, Tombouctou, Tessalit, Aguelhok, Ménaka… occupées, il a dit : ‘’ Nous ne vous abandonnerons jamais. ‘’


Baba Dembélé

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

    • toi pourquoi tu vas pas lire ailleurs que sur maliweb, les ortes du Mali sont tjrs ouvert meme au traitre national qui se jouit des portefeuils gouvernementale pour ensuite se declare persecuter. pn se foue de tes commentaires ici tu pollue l air saint avec seulement ton ecriture no wonder you are the devil’s right hand.

Comments are closed.