Sortie de crise : La médiation à Kidal

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L’entrée de la ville de Kidal

La CMA juge « insuffisant le contenu de l’Accord d’Alger » par rapport à ses revendications, dans la déclaration finale dont Sahelien.com a obtenu copie. Elle « exige une reconnaissance de l’Azawad en tant qu’entité politique, juridique et territoriale ».

Par ailleurs, la Coordination «dénonce le recours à la contrainte au dépend du consensus », et « encourage la lutte contre le terrorisme et condamne les groupes armés qui mènent une guerre par procuration contre l’Azawad ».

Selon notre correspondant sur place, une délégation de la médiation composée d’une vingtaine de personnes est attendue à Kidal pour rencontrer les responsables de la CMA. La date exacte n’est pas précisée, « on parle de ce lundi soir ou demain mardi » affirme-t-il.

La communauté internationale notamment l’ONU et la France ont invité tous les protagonistes à accepter le document proposé par la médiation.

Reçu le 3 mars dernier par le président malien Ibrahim Boubacar Keita, le Chef de la mission onusienne au Mali, M. Mongi Hamdi avait indiqué que « la MINUSMA continuera ses efforts, de concert avec l’équipe de médiation, pour obtenir la finalisation du paraphe de l’Accord, et sa signature par toutes les parties dans les meilleurs délais».

Présidée par l’Algérie, la médiation internationale est composée de l’Union Africaine, l’Union Européenne, la CEDEAO, la France, la MINUSMA entre autres.

Yattara Ibrahim

 

 

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