Pour la résolution définitive de la crise malienne, la communauté internationale a jugé nécessaire qu’avant la mise en application de l’accord d’Ouagadougou, d’organiser une réflexion sur les expériences antérieures dans la gestion de cette crise depuis les premières heures de l’indépendance jusqu’à nos jours. C’est dans ce contexte que l’atelier sur les leçons apprises dans mise en exécution de l’accord de paix est organisé. L’objectif de cet atelier est de parvenir à se tracer des voies et moyens permettant d’aboutir à une paix définitive pour permettre le bon développement du Mali.
Pour atteindre cet objectif, il sera question, pour les participant, de discuter sur l’historique de la crise malienne, faire une analyse profonde de la crise que traverse notre pays depuis l’indépendance et faire des propositions pour une sortie définitive de cette crise que notre pays persiste depuis des années.
Ces pourparlers avec les groupes armés est une étape importante pour le retour de la paix dans notre pays. Il permettra de retracer les voies et moyens afin de construire un vivre ensemble synonyme de paix et de sécurité. Et pour cela, le gouvernement s’engage à un effort permanant. « Notre effort serait un effort permanant et un effort constant. C’est par cet effort constant que nous pouvons parvenir à une paix durable », précise le premier ministre Oumar Tatam Ly.
Pour lui, cette rencontre avec les groupes armés du nord du Mali démontre la volonté manifeste du gouvernement à restaurer définitivement la paix dans notre pays à travers le dialogue inclusif. Cet atelier sera l’occasion pour les Maliens de parler d’eux, à travers les liens qui les réunissent et les déchirements qu’ils avaient connu. Ceci permettra de redéfinir les règles du vivre ensemble espéré par les tous les Maliens. Il a profité de l’occasion pour remercier l’ensemble de la communauté internationale pour tous les efforts qu’elle a eu faire pour trouver une solution définitive à la crise malienne.
Pour le représentant spécial du secrétaire général de la Minusma au Mali, Albert Gerard Koenders, la participation des différentes parties à l’atelier les leçons apprises dans mise en exécution de l’accord de paix est fondamentale pour le retour définitif de la paix au Mali. Car dit-il, l’avenir des Maliens reste dans la main des Maliens sans exclusion et sans discrimination. Pour lui, cette rencontre démontre la volonté manifeste de tous les acteurs maliens à trouver une solution durable à la crise Malienne. « Cette rencontre permettra d’aider à avancer les choses et respecter les engagements pris par les différentes parties », précise-t-il.
Youssouf Coulibaly
le Mali n’est pas une marchandise qui est au marché mais plutot un pays comme tous les pays de cedeao ce ne pas parce que ils ont souteni le Mali à sortir de la crise que le Mali va se laisser gerer les pays de la cedeao et pourtant le Mali avait toujours interveni dans les differentes crises de tous les pays de la cedeao qui ont traversé une crise paraille mais aucune de leurs négociation n’a jamais été au Mali pourquoi ou bien le Mali ne merite pas d’etre médiateur d’un pays en crise.
Pour reconnaître le rôle de la Cedeao, je propose que les négociations se déroulent dans plusieurs capitales de la Cedeao, notamment, à abuja, Cotonou, Abidjan et cOuagadougou côte d ivoire pour la paraphe, signature à Bamako , le mali doit tout à la Cedeao
Il fallait dire que le Mali doit “beaucoup” à la CEDEAO car le terme “tout” est excessif. C’est vrai que nous avons bénéficié de la solidarité de tous les pays de la CEDEAO et au delà et nous en sommes reconnaissants. Mais n’oubliez pas que nous avions aussi manifesté notre solidarité à l’endroit des pays de la CEDEAO qui ont connu des difficultés similaires comme la Sierra Leone et le Libéria. De mon point de vue, il ne doit pas en être autrement dès lors que nos pays acceptent de travailler ensemble dans un espace sous régionale et qu’ils mutualisent leurs forces pour résoudre les difficultés communes. Le terrorisme qui a ébranlé le Mali n’est pas un problème exclusivement malien. Il peut frapper n’importe quel pays de la sous -région et il est évident qu’aucun de nos pays, individuellement pris, ne peut faire face à cette international terrorisme. Personnellement, je prie Dieu le Tout Puissant qu’Il épargne les autres pays de cette crise d’un autre âge.
Wa Salam
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