“Jeune Afrique” a publié le week-end des extraits du plan de paix proposé par le gouvernement appelé “élément de proposition du gouvernement”. Un document qui est opposé à celui des mouvements armés. C’est la synthèse des deux documents que le médiateur algérien doit soumettre aux deux parties.
Au mois de septembre, lors de la 2e phase des pourparlers, gouvernement et mouvements armés ont présenté un plan de sortir de crise. Pour sa part, Bamako avait remis aux médiateurs un document appelé “élément de proposition du gouvernement” et de leur côté, les groupes armés ont présenté un plan de sortie de crise basé sur le fédéralisme, avec un Etat au nord qui s’appellerait l’Azawad.
Les deux documents, dont Jeune Afrique a pu obtenir copies, ne présentent que deux points commun : la reconnaissance de la “particularité” des régions du Nord et la nécessité pour leurs populations de gérer leurs propres affaires. Mais les solutions proposées sont différentes. Le gouvernement propose une “réorganisation territoriale”, c’est-à-dire la création de nouvelles régions, notamment celles de Taoudenni, dans le Nord de Tombouctou, et de Ménaka, à l’est de Gao.
Sans définir si son plan consiste en une décentralisation poussée ou en une régionalisation, Bamako propose aussi l’élection du président du Conseil régional au suffrage universel direct. Un élu qui sera “le premier responsable de l’administration et du développement de la région”. Les notabilités traditionnelles auront quant à elles une place au sein du Haut conseil des collectivités, basé à Bamako, où elles pourront opérer des adaptations dans la mise en œuvre des politiques publiques…
Ressources naturelles
Le même document mentionne que l’Etat rétrocèdera aux collectivités territoriales un pourcentage des revenus issus de l’exploitation des ressources naturelles. Mais le document des groupes armés, intitulé “Projet de statut politique pour l’Azawad”, ne fait pas mention de ces ressources éventuelles, se concentrant sur les détails de l’organisation d’un nouvel Etat dans un Mali fédéral.
L’Etat fédéré de l’Azawad sera “dirigé par un président élu au suffrage indirect par les Assemblées régionales de l’Azawad, poursuit le document. Il coordonne l’action gouvernementale et engage directement l’Etat de l’Azawad par rapport aux partenaires techniques et financiers et conduit la politique de développement socio-économique, financière, culturelle, environnementale, sécuritaire”.
Mopti, capitale fédérale ?
Les groupes armés proposent également de nommer la ville de Mopti (Centre du pays) comme capitale fédérale et de dessiner un nouveau drapeau fédéral. “Le gouvernement du Mali propose que le gouverneur soit juste un représentant de l’Etat au niveau régional. Si on regarde bien, en gros, il y a plus différence dans l’appellation (décentralisation poussée – fédéralisme) que dans le fond”, assure un diplomate à Bamako. En attendant la reprise des pourparlers, le médiateur algérien, épaulé par ceux de la Minusma, de la Cédéao, de l’Union africaine et de l’OCI, sont à pied d’œuvre afin de faire une synthèse des deux documents…
Rassemblés par Nabila
Je sais pas comment vous reflechissez, IBK est venu au pouvoir apres le coup d’etat. Il ne faut pas casser la chronologie des evenements
maliens ,maliennes jeunes et vieux,l’heure est grave . arrettons de se comporter comme des gros bebes ,unissos pour defendre l’integrite du territoire nationale. des querelles politiennes et de personnes. c’est une grosse maladresse d’essayer d’affaiblir le president ibk c’est mettre le pays devant l’extrerieur comme de l’interieur. vive le mali, lle vivra , que dieux protege le mali un et indivible , amen
La Mission centrale d’un Etat consiste a assurer la Securite des vies des habitants et a proteger leurs biens et en meme temps, a organiser les conditions materielles de leur vie en leur procurant la securite alimentaire et la prosperite.Une decentralisation qui drainerait les maigres recettes fiscales et douanieres vers une administration plethorique et inefficace, qui tarirerait la mobilisation des epargnes interieures vers des investissements productifs sera contre-productive. Un transfert de pouvoirs qui s’accompagnerait d’un transfert de detournements de deniers publics,de petites corruptions rampantes frappant nos pecheurs, nos ruraux,nos paysans cherchant a vendre leurs productions, sera sans aucun doute un cauchemar pour les petites gents.Je vois bien venir ces soit-disant rebelles armes qui se sont nourris et equipes en pillant les biens,les animaux des paysans et des eleveurs et accaparant les vehicules des commercants.On croirait assister a un partage de gateau! Le Sud est mine par la corruption aqdministrative et le Nord par le clanisme et le manque de respect de la vie humaine et des biens des populations. Toute reforme institutionnelle devrait etre effectuee en tenant compte des exigences des investissements productifs et de la necessite de developper la responsabilite lacale des leaders locaux avant de leur transferer plus de pouvoirs locaux sans enfreindre a la dynamique du Gouvernement Central.
La mauvaise gouvernance renforcée par injustice et indiscipline des dirigeants et de la population favorisent les rebelles et terroristes dans leur position dans la négociation.Si le Mali ne fait attention l’Etat sera federé. 😈
Je suis tellement déçu, choqué et humilié encore par les comportements indignes de IBK, cette grande gueule voleur que je suis capable de le tenir par la gorge, l’étrangler jusqu’au dernier soupir et mourir de plaisir.
Dieu est Vivant et ne dort pas. Tant qu’il, IBK ne reconnaitra pas ses errements et sa responsabilité personnelle et effective dans la débâcle de notre pays qui a conduit au coup d’état le plus stupide de tous les temps et finalement à la situation actuelle ; il ne sera jamais tranquille , intérieurement et publiquement. Dieu va continuer à le démasquer et à l’humilier.
S’il était en fait un vrai fils, celui de son père, il devrait se donner la mort.
Comments are closed.