Son argent détourné par Iyad : AQMI se venge sur 2 journalistes français

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Samedi 2 novembre 2013, deux journalistes de RFI, sont enlevés à Kidal, à l’extrême nord du Mali. Ghislaine Dupont et  Claude Verion, connus pour leurs pertinents reportages et analyses sur la situation au nord, sont enlevés, vers 13 heures, par un commando armé devant le domicile d’Ambery Ag Rhissa, un dignitaire du MNLA à Kidal, qu’ils venaient d’interviewer dans le cadre d’une émission prévue pour être diffusée à Bamako, sur la colline de Badalabougou, les 6 et 7 novembre 2013. Quelques minutes à peine après l’enlèvement, on apprend que les deux journalistes sont exécutés par leurs ravisseurs à 15 kilomètres de Kidal. Les sources officielles parlent d’exécution par balles; d’autres sources affirment que les journalistes sont morts égorgés. Pourquoi ce crime ? Qui en est l’auteur ? Procès-Verbal a enquêté…

 

 

Iyad Ag Ghali, chef d'Ansar Eddine. © AFP
Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar Eddine. © AFP

Mardi 29 octobre 2013, mille jours après leur enlèvement à Arlit, au Niger, les otages français Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand recouvrent la liberté. C’est le soulagement tant à l’Elysée, qui annonce la nouvelle, que dans les familles des otages qui n’avaient cessé de multiplier les manifestations. Ce qu’on ne dit pas à l’opinion, c’est que la libération des otages résulte d’une négociation fort délicate. Au début, la France avait cru pouvoir s’appuyer sur le MNLA (mouvement indépendantiste touareg) pour localiser et récupérer de force ses compatriotes enlevés le 15 septembre 2010.

 

 

Neuf mois après le lancement de l’Opération Serval au Mali, la France déchante: le MNLA ne sait pas où se trouvent les otages. Les spécialistes français n’ont plus le choix: il faut entrer en contact avec le diable, c’est-à-dire Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI). Le chef d’AQMI, Abdelmalek Droukdel, étant hors de portée, il faut passer par un intermédiaire. Or il n’existe pas de meilleur intermédiaire qu’Iyad Ag Ghali, le patron du mouvement jihadiste malien Ansar Dine. Le même dont l’ancien président malien, ATT, a souvent loué les services pour libérer les otages européens. Problème: depuis sa défaite militaire à Konna, en janvier 2013, Iyad, dont la rumeur annonce parfois la mort, ne décolère pas contre la France.

 

 

 

Un négociateur nommé Iyad

Lorsque la France lui dépêche des émissaires, Iyad Ag Ghali conditionne son intermédiation à une exigence fondamentale : qu’on le laisse libre de ses mouvements dans tout le territoire allant de Kidal à la frontière algérienne. Paris acquiesce. Iyad teste la bonne foi française en multipliant les va-et-vient au grand  nord du Mali, à la tête de colonnes de 4X4 lourdement armés. Ni la force Serval, ni ses supplétifs tchadiens, ni même la MINUSMA ne réagissent. Mieux, Iyad tient, sans se cacher,  un conclave avec le MNLA à Infara, une localité proche de la frontière algérienne, pour accorder  ses violons avec le mouvement indépendantiste dans le cadre des négociations envisagées avec l’Etat malien. Pour faire bonne mesure, Iyad entame le recyclage de ses combattants, pour la plupart recherchés, dans les rangs du MNLA. Nombre d’entre eux se fondent dans les unités du MNLA et dans la population civile de Kidal. Malgré les protestations des populations locales et des officiels maliens, la France ferme les yeux; elle veut coûte que coûte récupérer ses otages dont l’un, Philippe Verdon, a déjà été exécuté par AQMI.

 

 

Après avoir fait durer le suspense, tranquillement repositionné ses hommes dans l’espace désertique malien et rouvert des canaux de discussion avec le MNLA, Iyad Ag Ghali entame enfin les précieuses négociations sur la libération des otages français. Il obtient le principe de leur libération contre le versement d’une rançon de 20 millions d’euros, soit environ 13 milliards de FCFA. La somme n’a rien de colossal en matière de rançon; AQMI ne l’aurait peut-être pas acceptée si elle ne se trouvait pas acculée dans ses derniers retranchements depuis janvier 2013. Or elle a besoin d’argent frais pour payer la solde de ses combattants, entretenir ses équipements ainsi que ses réseaux d’armes, de drogue et de renseignements. Bien entendu, comme au bon vieux temps du président ATT, la rançon, qui sort tout droit des caisses de la firme nucléaire française Areva, est remise en mains propres à Iyad.

 

 

La trahison d’Iyad Ag Ghali

Iyad estime possible de rouler, pour la première fois, sa grande partenaire d’AQMI. Compte tenu de la confiance aveugle que lui cette voue AQMI, il obtient qu’elle lui confie les otages moyennant la promesse de ramener la rançon convenue. Il n’en fait rien: il remet les otages à la France et garde les milliards par-devers lui. Le calcul d’Iyad est simple: avec 13 milliards, il a désormais de quoi survivre pendant un bon bout de temps. Quant à une éventuelle vengeance d’AQMI contre lui, il l’estime irréalisable: lui-même dispose d’une puissante garde prétorienne et d’une relative liberté de mouvement alors qu’AQMI, traquée par les forces internationales, se cherche dans les collines algériennes. Iyad, loin de se laisser approcher par AQMI, se propose, au contraire, d’aider la France à détruire ce groupe terroriste. En clair, le rusé compère effectue un revirement d’alliance: ayant utilisé AQMI pour envahir et occuper le nord malien en 2012, il s’allie à présent à la France pour liquider le groupe terroriste. Mais Iyad se trompe lourdement: AQMI, qui a plus d’un tour dans son sac, décide de se venger, non pas directement sur lui, mais sur de malheureux journalistes français. Ce faisant, AQMI fait passer le message qu’elle a été trahie et, dans la foulée, détruit les amourettes nouées entre Iyad Ag Ghali et les Français. Sa décision prise, AQMI fait surveiller les mouvements des civils français dans tout le nord du Mali. Elle apprend que RFI dépêche à Kidal deux de ses journalistes chevronnés.

 

 

La vengeance d’AQMI

La tâche d’AQMI est facilitée par trois imprudences des journalistes français:

– d’abord, ils se rendent à Kidal sans avertir le gouvernement malien, de crainte que le voyage ne leur soit déconseillé;

 

 

– ensuite, ils se font transporter à Kidal par un avion  de la MINUSMA, sans le concours de  la Force Serval, beaucoup plus puissante;

 

 

– enfin, ils ne sollicitent aucune garde rapprochée dans une ville déclarée “zone rouge” par le Quai d’Orsay, le ministère français des Affaires Etrangères.

Il y a lieu aussi de s’interroger sur la complicité entre AQMI et le sieur Amberry Ag Rhissa, que les journalistes viennent interviewer à Kidal. Au-delà d’Ag Rhissa, il y a lieu de s’interroger sur l’implication du MNLA dans l’enlèvement des journalistes.En effet, le MNLA a besoin de maintenir la pression sur la France pour qu’elle continue à tenir Kidal hors de portée des forces maliennes et qu’elle oblige le gouvernement malien à signer un accord favorable aux séparatistes Touaregs. Des observateurs soupçonnent le MNLA d’avoir passé un pacte avec AQMI pour l’enlèvement des deux journalistes. Cet accord n’aura pas été respecté par AQMI qui, au lieu d’utiliser les otages comme moyen de chantage sur la France, a tout bonnement décidé de les exécuter. Du coup, le MNLA, qui croyait duper AQMI, s’est fait duper par plus malin que lui…

 

 

La thèse de la vengeance pure et simple d’AQMI est confortée par les constats suivants:

 

 

– le président François Hollande a affirmé qu’aucun ordre n’avait été donné à la Force Serval de libérer de force les otages;

 

– lesdits otages ont été froidement exécutés alors qu’AQMI aurait pu en demander une rançon;

 

 

– AQMI n’a même pas jugé utile de revendiquer l’enlèvement des journalistes

 

– les ravisseurs d’AQMI n’ont pas été rattrapés par la Force Serval qui, dans l’hypothèse d’une poursuite, dispose pourtant des moyens de neutraliser une colonne de véhicules.

 

 

Erreurs militaires

 

Il semble que depuis sa victoire-éclair sur les jihadistes en janvier 2013, la Force Serval dorme sur ses lauriers. Certes, le président François Hollande a différé la diminution du nombre de soldats qui, au lieu des 1.000 prévus, culmine encore aujourd’hui à plus de 3.000 au nord du Mali. Mais leur inertie suscite des interrogations légitimes. Comment des terroristes ont-ils pu s’infiltrer à Kidal sans que la Force Serval s’en rende compte ? Comment ont-ils pu enlever des journalistes en pleine ville au nez et à la barbe de Serval ? Comment les ravisseurs ont-ils pu s’échapper de Kidal dont les issues sont, en principe, contrôlées par Serval? Comment les journalistes ont-ils pu venir jusqu’à Kidal sans bénéficier d’aucune escorte de Serval? Pourquoi, après le rapt, les ravisseurs ont-ils pu quitter Kidal? Comment, après leur départ de Kidal, ont-ils pu échapper à l’aviation française ? Ces troublantes questions trouveront sans doute réponse à la suite de l’enquête ouverte par le parquet de Paris et des travaux de la commission d’enquête parlementaire française qui ne manquera pas de voir bientôt le jour.

 

En attendant, la tragique mort de nos regrettés confrères français aura au moins le mérite d’ouvrir bien grands  les yeux à la naïve France. Elle saura désormais ce que vaut la parole d’un terroriste; elle apprendra surtout que le MNLA et les jihadistes sont comme blanc bonnet et bonnet blanc. Le Mali pourra alors compter sur un engagement français plus implacable dans la lutte contre les rebelles, de quelque bord qu’ils soient.

 

Par Tiékorobani

 

Commentaires via Facebook :

25 COMMENTAIRES

  1. Quand on ne sait rien, on se tait plutôt que de nous faire perdre notre temps avec de telles affabulations.

  2. Je trouve EXTRAORDINAIRE que Tiékorobani soit mieux informé que tous les services secrets du monde!

    Il relate les faits avec force détails, force précisions, sans jamais employer le conditionnel, comme s’il avait été PHYSIQUEMENT présent de bout en bout aux côtés d’aqmi, d’ançardine, de Yad…

    Je me demande encore encore pourquoi il végète en simple journaleux dans la presse Malienne, alors que visiblement, la CIA, la DGSE, et l’Intelligence service se l’arracherait à prix d’or! 😀 😀 😀

    Je ne dis pas que ce qu’il dit est faux, je dis QU’IL N’A AUCUN MOYEN D’AFFIRMER CE QU’IL RACONTE!

  3. Nous avons devant nous des analyses fabuleuses. Merci à tous ces internautes pour leur sens de l’analyse sans passion. Je suis sûr que nous sommes sur la bonne piste pour connaitre les raisons ces assassinats. La France paye pour sa trahison (envers le Mali et envers Aqmi)pour n’avoir pas nettoyer à temps Kidal et pour n’avoir pas payer certainement la rançon de libération des otages.

  4. Alla hou Akbar. Dieu aime le Mali. Tout d’abord la France n’a pas d’amis, la France a des intérêts selon ses responsables. La France s’est piégée en se ralliant au mnla qui est le groupe terroriste, les narco trafiquants et constitué de bandits armés. Jusque là tous les plans ont échoué et continueront à échouer grâce à DIEU. La France faira les frais de son entêtement, mais ça se faira par la vie des innocents. Si je ne me trompe, il me semble que c’est cette même Gislene Dupon qui déclarait sur RFI que le mlna a infligé une lourde perte à l’armée Malienne. Qui savait que c’est ce même mnla serait la cause de sa disparition, seule ALLAH le tout puissant. Mais dans les jours à venir la FRANCE finira par se mordre le doigt, parce qu’elle n’obtiendra jamais ce qu’elle souhaite du mnla. Je sais une chose si nous ne nous levons pas à temps KIDAL nous échappera, parce que la France est là pour ça. QUE DIEU SAUVE, PROTEGE ET GUIDE LE MALI DANS LE DROIT CHEMIN. AMEN.

  5. Article pertinent. Poussons un peu plus la reflexion.
    Execptionelement, je voudrais faire l’avocat du diable pour Iyad Ag Ghali.
    1- Supposons que la France a rouler Iyag Ag Ghali dans la farine en ne lui remettant pas l’argent promis pour payer AQMI apres avoir recu les 4 otages?
    2- Iyag Ag Ghali (dans sa liberte de circuler a Kidal) pourrait aussi se venger contre la trahison de la France en enlevant et tuant les Journalistes pour demontrer a AQMI qu’il a etait rouler dans la farine par la France.
    De toute facon la France a deja les reponses de ce puzzle etant au centre de cette nebuleuse.
    Que fera la France a partir de ce moment surtout qu’elle n’a plus d’otages a s’inquieter?.

    • Merci Papy pour cette contribution mais Iyad étant reconnu comme un friand du pognon, AQMI pourra aussi continuer à douter de la bonne foi de Iyad en ce qui concerne la remise de la rançon? Il pourra se dire que Iyad peut tuer pour tromper en faisant semblant comme s’il avait été floué lui aussi. Tu sais cette affaire est sécante de la série d’escroquerie des flibustiers du désert.

  6. A part le suppôt de la france dans cette affaire, suivez mon regard, aucune personnalité africaine, aucun africain, ne comprend l’attitude de la france à Kidal. Des français de bonne foi ont dénoncé cette attitude de leur pays à Kidal. Malgré tout, Hollande, Fabius, Le Drian et les autres décideurs français restent de marbre. Ils sont à l’aise. Que toute l’opération Serval périsse à Kidal, pourvu que les bandits sans foi ni loi du mnla survivent. On comprend maintenant que pour Hollande, Serval n’a de sens que si le mnla est sauvé, protégé et Kidal sanctuarisé. Toute chose, hélas, qui n’augure rien de bon pour le Mali. Si tout cela est, c’est parce que le Mali n’a pas gagné la guerre.

  7. Les terroristes n’ont pas infiltré Kidal. Les terroristes vivent à Kidal parce que Kidal a été épargnée par la France. Kidal a été déclarée zone verte pour Terroriste par la France. Tout le monde sait cela.

  8. L’analyste a bien été claire ce matin sur France24 et il a ajouté que c’était son point de vu perso et sans fondement.
    Chercher des info vous meme au lieu de copier coller

  9. Merci Tiekorobani.Le MNLA demeure une fabrication de la France.Hollande veut nous faire croire que parmi les terroristes,il y a des “bons” et des “mauvais”: il se trompe!L’on ne pourra jamais comprendre au nom de quoi le MNLA qui avait déjà été évincé par les autres groupes auxquels il s’est associé, que seul le MNLA soit autorisé à Kidal après l’opération Serval, et même pas l’armée malienne!Dommage pour les journalistes tués!Mais c’est par la faute d’une certaine autorité française qui veut que Kidal soit pour le MNLA
    bien que ce groupe terroriste ne controle rien, n’a aucune légitimité auprès des populations.Des images d’hier encore montraient le drapeau du MNLA flotter dans cette ville malienne.Que faut-il faire? 🙄

    • 😆 😆 😆 😆 Au moins la bannière noire islamique d’anesardine a disparu 😆 😆 😆 Suis sûr que l’étendard du MNLA qui ressemble au drapeau Palestinien sera enterré bientôt

  10. Les vrais coupables de ce double meurtre sont le MNLA et la France.
    La France a recréé le MNLA qui n’existait plus. La France protège le MNLA au point de frustrer toutes les autres forces présentes dans le septentrion. Aujourd’hui à cause de la France ,qui a libéré bien sur le Nord du Mali, les militaires du MNLA se promènenent en toute impunité avec des AK47 et des kalach, qui sont des fusils militaires. les tueurs ont été identifiés étant des touaregs porteurs d’uniformes avc armes et dans un véhicule pas des forces reconnues au Nord. Il est temps maintenant qu’on se dise la vérité, on a été trop humilié par cette situation.

  11. ça fait vraiment pitie.excuté le civile commeça. tot ou tard la verite vera le jour

  12. Voilà une belle transposition d’hypothèses. Mais en faisant un recoupement des informations antérieures, on se rend compte que le stratagème chéri de Iyad et des mouvements rebelles est d’entretenir constamment le suspens. En effet, en mettant en marge l’intrusion des djihadistes venus d’ailleurs, il faut reconnaître que l’une des sources de complication du problème nord mali demeure une question de leadership dans les Iforas. Le MNLA est constitué de rébus criminels issus de quelques fra nctions nomades qui ont du mal a accepter l’autorité de la fraction Ifogas dont le chef incontesté est le patriarche Intallah. Les chamanamasses, et les idnans peinent à reconnaître l’autorité absolue de ce vieux nobles des hauteurs kidaloises. Pour bien mener la lutte pour l’indépendance, les faucons du désert malien ont misé tout leur confiance sur le stratège et ambivalent Iyad. Erreur sinon mal leur en pris parce que Iyad avait autre dessein qu’un simple irrédentisme.

    • Iyad fort de l’appui de Mouhamar Khadafi aura pigon sur rue à Tripoli, à Bengazi et dans les tibesti pour former une armée de légionnaire sous l’appelation légion islamique sous la coupe de Mouhamar Khadafi. Peu à peu il va se défaire du deal des autres combattants irrédentistes pour fonder un groupe autonome qui lui sera voué. Pour mieux endoctriner ses combattants, il enverra certain en Irak, au Pakistan, au liban en Syrie pour le lavage du cerveau au nom de l’Islam. Libre de ses mouvements après les accord de Tripoli et la pacte national signé avec Bamako, Iyad prendra contact avec les intellectuels tamachèque de Bamako pour l’adhesion d’une doctrine islamique “la dawa” et poussera son outrecuidance jusqu’à faire prier les “musulmans” sur l’agora de Banakabougou ou il élira momentanément domicile. La pauvreté étant soeur du désespoir, Iyad démontrera une générosité à l’égard des nouveaux adeptes.

      • Lors de l’invasion de ma Libye par les rebelles appuyés par les armées de Nicolas Sarkossy et Tony Blair des soulèvements seront organisé à Bamako pour dénoncer cette invasion. La France médiatiquement fragilisée au Mali, prendra du recul dutant les moments d’occupation du nord au Mali au cas où le nord mali sera envahi. Les événements du 22 mars vont tout gâcher et laissant court à l’anarchie dans l’armée
        Iyad ne tardera pas à bouter les cafards du MNAL qui gênaient son rêve d’un Etat Islamique et ces cochons se réfugieront à Ouaga avant l’intervention de la France le 10 janvier à Konna.
        Nous maliens, n’est-il pas temps qu’on ouvre les yeux? LE terrain de l’islamisation du Sud était bien préparé et à écouter les prêches sur les ondes radios. On peut se rendre facilement de l’endoctrinement du musulmans du Sud.
        Allah ka kounadia

  13. je dis et je le repete le coupable de ce crime c,est le mnla et ses allies de circonstance…….

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