Le Président de la commission de la CEDEAO, Désiré Kadré Ouedraogo, au terme de son séjour et sa participation à la quatrième réunion du groupe international de suivi et de soutien au Mali déroulé le 19 avril 2013 à Bamako, a animé une conférence de presse. C’était le lundi dernier à l’hôtel Salam de Bamako. Avec les journalistes, Désiré Kadré a évoqué les questions liées à la sécurisation totale du pays et l’organisation des élections libres et transparentes.
A l’entame, le Président de la commission de la CEDEAO s’est réjoui des efforts remarquables faits par les autorités de la transition malgré quelques difficultés rencontrées.
Il s’agit de l’élaboration de la feuille de route par le gouvernement et adopté par l’Assemblée nationale, de la mise sur pied de la commission dialogue et réconciliation qui sera suivie de l’organisation des élections prévue pour le mois de Juillet à venir.
Abordant la question sécuritaire, Désiré Kadré a souligné que le constat est positif et surtout avec la libération des principales villes par l’armée malienne et ses alliées. Il a ainsi saisi l’occasion pour lancer un appel à l’endroit de tous les partenaires en vue de faire face à la situation humanitaire. A cet effet, il a été rappelé l’organisation d’une conférence sur le développement économique du Mali prévue pour le 15 mai 2013 à Bruxelles. Pour la bonne réussite de cette rencontre, l’accent a été mis sur la forte mobilisation de tous les acteurs sans distinction aucune.
Le Président Désiré a ensuite fait le compte rendu de sa visite effectuée au haut commandement de la MISMA et à Gao pour apporter son soutien moral. A l’issue de cette visite, il a souligné son sentiment de joie avec l’impression de sécurité que donnent nos villes libérées.
Selon lui, pour permettre au Mali de restaurer la paix et la sécurité sur tout le territoire national, la négociation demeure la chose la plus importante. C’est pourquoi il a invité les uns et les autres au dialogue. «Nous n’accepterons aucun acte qui mettra en cause l’intégrité territoriale du Mali » a-t-il précisé avant de rendre hommage au Président en exercice de la CEDEAO et non moins le Président de la République de la Côte d’Ivoire Alassane Dramane Ouattara et le médiateur Blaise Compaoré. Il a également salué l’intervention des forces françaises et le déploiement des troupes de la MISMA avec la présence sur terrain de 6200 hommes sur 7000 prévus.
Sur cette même lancée, Désiré Kadré a réitéré l’engagement de la CEDEAO à soutenir le Mali jusqu’à la victoire finale. A cet effet, il a précisé que la position de la CEDEAO n’a pas changé dans la mesure où le territoire national doit être libéré avant l’organisation des élections. Il termine par noter que sans les Maliens eux-mêmes, il sera difficile de mener à bien cette noble mission et par conséquent, il a lancé un appel patriotique à tous les citoyens maliens. «Nous comptons sur les Maliens eux-mêmes, la commission dialogue et réconciliation. A cet instant, la nation a besoin de vous», a affirmé le Président de la commission de la CEDEAO.
Mamadou BALLO
le mr a raison
Nous Maliens avons trop laissé la communauté internationale nous aider, il faut que l on se remobilise et qu on attende pas tout des autres.
UNION AFRICAINE 50 MILLIONS DE DOLLARS
SERVAL 200 millions de dollars
MINUSMA 500 MILLIONS DE DOLLARS
PROGRAMME DU PAM VOLET ALIMENTATION 312 MILLIONS DE DOLLARS
CICR 32 MILLIONS DE DOLLARS
SOUTIEN US A LA MISMA 100 MILLIONS DE DOLLARS
EUTM A KOULIKORO 12 MILLIONS DE DOLLARS
SOUTIEN FINANCIER US A LA FRANCE ET AU TCHAD 51 MILLIONS DE DOLLARS
SOUTIEN FINANCIER JAPONAIS AU BUDGET NATIONAL 120 MILLIONS DE DOLLARS
ETC………..
NE VOUS INQUIETEZ PAS ON EST ENTRAIN DE FAIRE LES COURSES
ON A COMPRIS
Le gouvernement du Mali a demandé à la Russie de lui livrer des hélicoptères, des avions de combat et des véhicules blindés pour combattre les rebelles islamistes dans le nord du pays, affirme mardi le quotidien russe Vedomosti. Le Mali veut «des hélicoptères Mi-35 et Mi-17, des avions cargo et des avions de combat, des véhicules blindés BTR-80, des systèmes radar de défense antiaérienne, ainsi que des armes légères et des munitions», a indiqué une source au sein de l’agence publique russe d’exportation d’armements Rosoboronexport.
En février, la Russie a déjà livré au Mali 3 000 fusils d’assaut kalachnikov, 300 mitrailleuses et des munitions pour un montant total de 12 millions de dollars, dans le cadre d’un contrat conclu en septembre 2012. Il n’est pas exclu que de nouveaux contrats sur la livraison d’armes russes, en premier lieu des hélicoptères et des véhicules blindés, au Mali puissent être signés bientôt.
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