Situation sécuritaire au nord-Mali : Oui à l’intervention de la communauté internationale

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Le palais de la culture de Bamako était plein a craquer, le 30 juin 2012 par les  Collectifs des ressortissants du nord, pour expliquer la situation exceptionnelle que vit le nord du pays. Cette cérémonie a enregistré la présence du président d’honneur, Ousmane Y Maiga, soumeylou B Maiga, Aly N Diallo, le président du COREN, Arboncana Maiga entre autres.

Selon  Ousmane Y Maiga, l’objectif est de faire monter la pression sur le gouvernement, afin qu’ensemble, l’on libère le Nord.

Pour lui, plusieurs actions ont été entreprises et beaucoup sont en préparation pour bouter les rebelles hors du Mali. Les jeunes de Gao et les femmes de Tombouctou ont déjà donné l’exemple.

Selon le président du COREN, M Arboncana Maiga, « notre résistance continue et continuera  à Tombouctou, Albilali soudane, à Kidal de Firhoun à Ansongo a Foudou à Goundam, Léré, Abeibaran entre autres et notre résistance ne s’arrêtera jamais quel que soit l’ennemi en face …  Nous nous battrons partout, dans chaque village, dans chaque hameau … Nous nous battrons pour le Mali qui ne tombera jamais, pour le Mali qui ne tombera jamais en de mains étrangères, en de mains hostiles pour des principes de vie que nous n’avons pas choisis », a-t-il indiqué.

Pour lui, le temps est aux actes, aux actes concrètes pour libérer les trois quart du pays, pour ramener plus de la moitié des populations de ces contrées dans leur foyers, pour assurer la suivie et la vie de tous ces compatriotes.

Par ailleurs, poursuit-il, « le Nord n’a pas été abandonné à son triste sort et nous le ferons savoir sous la forme d’un sit-in à Bamako, aux portes mêmes de nos dirigeants… Nous les  harcellerons jusqu’à ce qu’ils décident de s’occuper véritablement de la question et non à travers des communiqués attendris de soutien et du constat de l’ampleur de notre désastre».

Enfin dit- il, « jamais ils ne nous dompteront, jamais ils ne nous casseront, jamais nous ne cesserons d’être ce que sommes, pour devenir ce qu’ils veulent que nous soyons ».

Signalons qu’a l’ouverture des travaux, une minute de silence a été observée à l’endroit des disparus et clôturer par les bénédictions pour la paix au Mali.

Lassa

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2 COMMENTAIRES

  1. En néo-colonie, tout se décide ailleurs : à Paris, Bruxelles ou Washington qui dans cette affaire ne sont en première ligne qu’en tant que puissances manipulatrices au service de leurs intérêts exclusifs. Quant aux premiers concernés, ils peuvent attendre que des « fous de Dieu, ces criminels au nom de Dieu et pour qui un être humain n’est reconnu que musulman», les wahhabites intégristes et les ethno-sécessionnistes touaregs financés par l’Arabie Saoudite et le Qatar, viennent les égorger. C’est le cas ici pour le Mali et tout le Sahel désormais aux prises avec cette nouvelle réalité géopolitique que tous les régimes néocoloniaux pourris dans la sous-région ont laissé s’épanouir; et n’est qu’à son début.
    Mais pour l’heure et pour Washington qui interdit toute intervention, rien n’est urgent et la situation doit encore et davantage pourrir. On laisse faire, on regarde et on commente dans le sens des postures d’alignement servile aux calculs des Occidentaux. Alors les fantoches de la CEDEAO gesticulent et font du surplace. En attendant les ordres, ils affichent pour la galerie, des brochettes d’officiers d’états-majors affairistes et ventripotents. En claire, ils font de la communication pour gogos lors de ces réunions sans fin à Abidjan, à Yamoussokro, Abuja… où la CEDEAO-UA contrecarre toute initiative de souveraineté malienne, tient en joug et en ordre les délégations de Bamako et, à l’exception des secteurs critiques, fait rêver le Mali, après lui avoir imposé un ordre constitutionnel foireux et une médiation de tous les compromis.
    Oui, c’est pathétique de voir des fantoches réussir une telle prouesse sur des bases mensongères et hypocrites: faire croire aux Maliens, après tant de coups tordus, que la paix et la sécurité du Mali dépendront de l’intervention des troupes mercenaires étrangères de la CDEAO-UA-ONU.
    En somme, un déni de souveraineté que la classe politique malienne, déchue pour corruption mais maintenue aux affaires malgré tout, s’apprête à accepter sans sourciller ; et qu’ applaudit en plus la grande masse du peuple, hélas débilitée par les mêmes fantoches locaux, démissionnaires face à leurs responsabilités historiques ; à savoir, la reconquête de la souveraineté et de l’unité nationale, l’annihilation définitivement des forces obscurantistes et ethno-sécessionnistes du wahhabisme exporté et mortels aux fondements laïcs de la république et enfin la réalisation progressiste de l’unité et de l’indépendance par ses propres forces, au lieu de compter naïvement sur les fantoches de la CEDEAO bien prêts plutôt à imposer à nos peuples le joug criminel d’interventions extérieurs de mercenaires et de barbouzes.

  2. « notre résistance continue et continuera …”
    De quelle resistance s’agit-il ?

    “Nous nous battrons partout, dans chaque village, dans chaque hameau … Nous nous battrons pour le Mali qui ne tombera jamais”
    C’est un peu tard, le Nord Mali est tombé. De retraites tactiques en replis strarégiques, notre armée a abandonné le Nord.

    “le temps est aux actes, aux actes concrètes pour libérer les trois quart du pays”
    Un sit-in à Bamako, ça ça va être efficace, ça va vraiment faire peur aux islamistes.

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