Quelques semaines avant la date pour l’élection du Président de la République (le 28 juillet prochain), rien n’est sûr dans la mythique Cité des Askia, où les populations ont pris d’assaut les rues de la ville. C’était le jeudi 30 mai 2013 pour clamer haut et fort leur mécontentement face à l’exclusion et à la marginalisation qui prennent forme à travers la reprise du dialogue avec les groupes armés de Kidal. Elles ont déversé, de longues heures durant, leur colère sur les autorités maliennes à cause de leur volonté de traiter avec les apatrides du M.N.L.A, ceux-là mêmes qui ont jeté l’anathème et craché sur la République.
© AFP/Archives
En effet, toutes les associations et organisations de la société Civile de Gao se sont mobilisées dans ce qui reste de la cité des Askia pour prévenir le Gouvernement de toute nouvelle tentative d’abuser de leur volonté de préserver l’unité nationale. Il s’agit de la coordination politique des mouvements armés sédentaires, le cadre de concertation des jeunes, le cadre de concertation des sédentaires, le mouvement des patriotes, le Mouvement « Nous pas bouger. »
« Cette fois-ci, nous ne nous laisserons pas faire » a martelé un responsable de la manifestation.
L’objectif de cette manifestation était d’exiger la présence des sédentaires à la table de négociations. Pourquoi cette marginalisation ? Les manifestants entendent résister par tous les moyens pour s’opposer à la culture de l’impunité. Ils scandaient au cours de la marche des slogans hostiles à l’endroit de tous ceux qui privilégient un échange quelconque avec les auteurs de crimes commis, lors de l’occupation de leurs villes. Aussi les habitants des régions occupées disaient-ils ne rien comprendre quant à l’attitude du Gouvernement de la transition et cela, depuis leur libération par la France.
Selon plusieurs manifestants, le Gouvernement n’est préoccupé que par la tenue des élections et une parodie de négociation avec les bandits armés du MNLA. Au lieu de prendre à bras le corps le quotidien du citoyen lambda dépourvu de tout, jusqu’à l’essentiel : électricité, eau, sécurité, soins de santé, l’Etat se complait dans de faux débat. C’est la lecture, en tout cas que font la plupart les habitants de la ville de Gao. Le divorce est entrain en effet d’être consommé entre l’Etat malien et les populations.
« Nous empêcherons la tenue des élections, si le Gouvernement ne prend pas en compte nos préoccupations existentielles ». « Le gouvernement du Mali a toujours favorisé ceux qui prennent les armes contre les sédentaires qui n’ont jamais pris les armes contre leur pays », fulminait un notable.
Joint au téléphone, le Président de la Coordination pour le soutien des mouvements armés de la Vallée (branche politique) au niveau local des groupes d’auto-défense M. Abass Ibn Hamidou, nous informe qu’une réunion d’évaluation était prévue pour ce dimanche afin d’identifier les mesures urgentes à prendre face à cette situation inacceptable.
Ils envisagent même mettre une grande commission pour donner un contenu à leur document avant d’aller à la table des négociations. Selon lui, une lettre a été adressée à Diouncounda Traoré, président de la République par intérim et à toutes les Institutions et représentations diplomatiques pour remercier le Président Français François Hollande leur libérateur, mais aussi lui signifier leur volonté de dénoncer l’impunité pour les auteurs de crimes.
B. COULIBALY
jeunes de gao, ne vous laissez pas marginaliser votre cause est juste,vous devez etre presnts a toute negociation qui engage votre ville cela vaut pour toumboutou egalement il faut revoir tous les accords passés sur le plan politique et administratif et n acceptez jamais le diktat des apatrides et pensez a changer tous les responsables politiques de la ville qui ont eu des accointances avec les apatrides
Moi je soutiens tout ce qui vient de la jeunesse patriotique de Gao. Merci mille fois pour la dignité et l’honneur dont vous avez fait montre depuis la déculottée infligée au MNLA jusqu’à la résistance héroïque contre le MUJAO et AQMI. Merci pour le Mali juste, un et indivisible, on vous soutient!
Au fait pourquoi négocier avec le MNLA, alors qu’il y avait un Haut Conseil de “l’Azawad” et le Mouvement arabe de “l’azawad” sans compter les autres ethnies présentes à Kidal.
Le discours raciste et esclavagiste de certains berbères était connu depuis l’époque des indépendances. Lire les lettres de certains chefs de tribus berbères adressées à Charles de Gaulle.
Les villes du Nord ont été liberees depuis plus de deux mois et certains agents n’ont jusqu’à present pas regagner leur poste. Voici le quotidien de l’administration Malienne la lenteur
Les populations sedentaires ont parfaitement raison.La priorite devrait etre de leur fournir l’essentiel :eau,electricite ,securite , soins elementaires de santé,et reprise de la scolarisation des enfants au lieu d’etre a l’ecoute de ces hableurs, traites et racistes.Ils ont ete humilies,leurs femmes et filles violees.Leur attachement au Mali qu’ils ont contribute a batir doit etre reconnu
et loue.Les MNLA sont des comploteurs.On ne negocie pas avec un comploteur.Aucun Etat ne negocie avec un comploteur.A les entendre,
c’est perdre de temps que de leur parler.Ces gens sont des brebis galeuses ,des rebelles professionnels dont on ne peut rien tirer.
Le drame est qu’on les utilize pour detruire le Mali.Les maintenir comme interlocuteurs est une grande faute politique.L’armee doit rentrer a Kidal avec ou sans la France.Le Mali n’est pas contre les Touaregs.Ils sont nos amis,nos parents dans le mariage;ils sont des citoyens preeminents dont l’Etat a besoin pour prosperer democratiquement.
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