Situation humanitaire au Nord du Mali : Plus de 2 millions de personnes dans le besoin

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La situation humanitaire se détériore davantage au Mali. Une situation qui est due, en plus d’importantes problématiques structurelles avant la crise, au conflit armé et l’occupation des régions du Nord en 2012. Selon le dernier rapport d’OCHA, 2, 5 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire dans les zones affectées par le conflit au Mali. OCHA tire, ainsi, la sonnette d’alarme sur la détérioration de la situation humanitaire au nord du pays où la situation sécuritaire demeure précaire malgré la signature de l’accord de paix en juin 2015.

 

Dans son rapport 2016 sur les besoins humanitaires au Mali, OCHA dresse un tableau peu reluisant du cadre de vie des populations vivantes au Nord du Mali. Selon le rapport, 2 550 000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire parmi lesquelles, 2 235 000 personnes sont en insécurité alimentaire modérée et 315 000 sont en insécurité alimentaire sévère au nord du Mali. « Le conflit armé et l’occupation des régions du Nord en 2012 ont fortement contribué à la détérioration de la situation humanitaire au Mali où d’importantes problématiques structurelles existaient avant la crise. En effet, la population, estimée à 17 819 000 en 2015, subissait déjà les conséquences de crises nutritionnelles et alimentaires répétitives. Ces insuffisances structurelles ont été encore aggravées par l’insécurité persistante et les mouvements de populations liées au conflit », note le rapport. Ces problématiques, ajoute le rapport, sont plus accentuées dans les régions du Nord où la situation sécuritaire demeure précaire malgré la signature de l’accord de paix en juin 2015. Selon le rapport, la région de Tombouctou est en urgence nutritionnelle avec un taux MAG à 17,5% et de MAS à 3,5%, ce qui nécessite des interventions d’urgence afin de sauver des vies. Par ailleurs, le retour de l’administration et des forces de sécurité n’est toujours pas effectif dans plusieurs localités. « Les dernières enquêtes, évaluations et analyses des clusters font état de l’accès encore limité des populations à l’eau et aux services sociaux de base. En outre, la poursuite des hostilités dans certaines localités de ces régions jusqu’en septembre 2015, le banditisme récurrent, ainsi que le nombre croissant d’attaques portées à l’encontre des acteurs humanitaires, ont entrainé la réduction significative de l’accès humanitaire aux populations dans le besoin. », lit-on dans le rapport.

 

Situation sécuritaire précaire

OCHA signale que malgré la signature des accords de paix en juin 2015, des attaques asymétriques entre groupes armés et des conflits inter et intracommunautaires persistent. « Cette situation affecte non seulement la sécurité des populations, mais aussi le relèvement immédiat de ces communautés qui demeurent très vulnérables. » Elle contribue, ajoute OCHA , notamment, à la contamination des zones où ont lieu les combats et où résident ces populations. Ainsi, la présence de restes explosifs de guerre et les activités des groupes terroristes, qui s’effectuent particulièrement à travers l’utilisation d’engins explosifs improvisés  continuent à menacer des vies humaines sur l’ensemble du territoire.  La volatilité du contexte sécuritaire a un impact significatif sur l’accès humanitaire et le modus operandi des humanitaires, particulièrement dans les régions de Gao,

Mopti et Tombouctou. « Certaines zones encore sous contrôle des groupes armés restent peu accessibles aux acteurs humanitaires privant ainsi les populations d’accéder à l’assistance dont elles ont besoin. », explique le rapport.  Selon le rapport, les régions de Gao, Kidal, Tombouctou et Mopti (Youwarou,Tenenkou et Douentza) sont celles où les besoins sont les plus importants. « Elles constituent non seulement des zones particulièrement vulnérables aux aléas du changement climatique, mais elles sont aussi lourdement affectées par le conflit. » les humanitaires ont des problèmes pour accéder aux personnes dans le besoin malgré efforts fournis. Et pourtant, les conséquences de la crise sont encore perceptibles et les besoins en assistance humanitaire restent importants. Et Parmi les besoins immédiats exprimés par les personnes déplacées, retournées et rapatriées, note le rapport, l’accès à un abri occupe une place importante. Les populations retournées et rapatriées retrouvent leur logement dégradé à leur arrivée. Ils sont le plus souvent dans l’incapacité de reconstruire leur logement par leurs propres moyens et de reconstituer les biens ménagers volés ou détruits.

Madiassa Kaba Diakité

 

 

 

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66 COMMENTAIRES

  1. Si tous ces chiffres avancés par cette institution sont avérés,il faut vraiment dire que y a feu à la demeure.
    Mais les plus grands responsables de cette situation au nord Mali sont les groupes armés qui trainent les pas pour aller à la paix pour forçant ainsi les populations de cette zone à vivre dans des condition bizarres.

  2. La paix est la seule chose qui garantisse le bonheur et l’épanouissement de tout population.
    Les groupes armés doivent arrêter de prendre les populations du Nord en otage pour leur permettre de bénéficier des bienfaits de l’État pour leur permettre de vivre heureux.

  3. ” Certaines zones encore sous contrôle des groupes armés restent peu accessibles aux acteurs humanitaires privant ainsi les populations d’accéder à l’assistance dont elles ont besoin.”
    Effectivement, il faut que les groupes armés facilitent l’accès aux acteurs humanitaires afin qu’ils volent au secours de la population dans le besoin. Le faisant, c’est poser un acte humanitaire.

  4. ” Ces insuffisances structurelles ont été encore aggravées par l’insécurité persistante et les mouvements de populations liées au conflit ”
    Tout à fait. En effet, les flux de migratoire des population vers les zones sûres à cause de l’insécurité grandissante au Nord explique cette situation. En plus de l’appui des organisations humanitaires, il faut que les autorités et les groupes armés trouvent une réponse à l’insécurité dans le Septentrion condition d’une amélioration humanitaire et alimentaire.

  5. La recrudescence de l’insécurité dans le septentrion empêche les organisations Humanitaires à avoir accès dans cette zone. Du coup, cela affecte la situation alimentaire laissant les populations de cette partie dans le besoin. Il est temps et grand temps d’ailleurs que les parties signataires trouvent une solution à cette précarité humanitaire afin que la population vivant dans cette zone ait le minimum vital.

  6. Les difficultés d’accès et les attaques de tout genre sur les organisations humanitaires dans la partie du Septentrion par les bandits sont en parties les causes de cette dégradation humanitaire. Par conséquent, je demande aux autorités et la CMA à une franche collaboration pour mettre fin à l’insécurité dans la Nord.

  7. ” Ces problématiques, ajoute le rapport, sont plus accentuées dans les régions du Nord où la situation sécuritaire demeure précaire malgré la signature de l’accord de paix en juin 2015. ”
    Effectivement, pour venir à bout de cette situation humanitaire précaire, il faut la mise en oeuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale. Si celui-ci est mis en oeuvre, cela va améliorer la situation sécuritaire qui forcement impactera positivement sur la situation alimentaire.

  8. Je pense que la paix est la condition sine qua non d’une amélioration de la situation humanitaire dans le septentrion. Pour ce faire, les autorités et les groupes armés doivent fournir beaucoup d’effort pour mettre en oeuvre l’accord de paix.

  9. Certes l’accord n’est pas parfait comme l’a si bien dit le président, mais il est un véritable espoir pour la paix et de la réconciliation nationale. Cependant, pour y parvenir, il faut une application stricte de cet accord un préalable pour le retour de la paix. Le président a mainte fois montré sa volonté. Il reste aux groupes armés de montrer la leur et non de toujours poser des conditions incessantes afin de mettre un terme à la dégradation de la situation humanitaire qui sévit au Nord.

  10. A mon avis, cette situation humanitaire est du à la difficulté d’accès des organisations humanitaires dans la partie Nord. J’appelle nos autorités et les groupes armés à faire preuve de responsabilité afin que cette situation prenne fin.

  11. La crise que nous connaissons, a mis le Nord dans une situation d’insécurité grandissante qui impacte sur la situation alimentaire de cette zone. Il faut que l’accord de paix soit mis en oeuvre pour pallier à cette insécurité alimentaire.

  12. Je pense que la détérioration de la situation humanitaire au Nord est due à la précarité sécuritaire dans cette partie du pays. Pour mettre fin à cette situation, il faut une application très rapide de l’accord de paix.
    Que les parties signataires dudit accord mettent leurs intérêts mesquins de côté pour l’intérêt de la nation et du peuple.

  13. Cette situation humanitaire du septentrion malien ne restera pas vaine, nos autorités trouveront un moyen. Par contre, nous dévons comprendre que cette zone est atteint par la guerre chose qui a entrainé cette situation pénible.

  14. Si la situation du nord Mali est régler, on n’entendra plus jamais de cette insuffisance humanitaire. Ayons juste la patience, de toutes les façons, le gouvernement malien et les partenaires du Mali n’arrêteront pas d’envoyer les aides.

  15. Nous prions tous pour la stabilisation de la situation du septentrion malien. Sinon j’avoue que celle-ci commence à dépasser la compréhension et de nos dirigeants et du peuple malien.

  16. En tant que citoyen lambda, je suis touché profondément par cette nouvelle. Du nord au sud, on est tous le mêmes, nous sommes tous des maliens. Si le nord est touché c’est tout le Mali qui va mal. Que dieu protège nos frères du nord.

  17. Dans une zone où il y’a la guerre il est très difficile que les conditions humanitaires soient confortables dans ladite zone. Je suis conscient de la situation qu’endurent ces habitants mais le gouvernement et les bailleurs de fonds ne restent pas les bras croisés.

  18. tte guerre du septentrion malien est la cause de ce problème humanitaire. Mais dieu seul sait comment venir en aide à ces habitants enfin que cette situation peut être résolu.

  19. Tant que la paix n’est pas de retour dans le nord du Mali, les habitants du septentrion subiront plus pire que ce qu’ils subissent aujourd’hui. L’occupation du nord et la dégradation de la situation ont contribué à la montée de cette nouvelle situation.

  20. Le conflit armé et l’occupation des régions du Nord en 2012 ont fortement contribué à la détérioration de la situation humanitaire au Mali. Et c’est seulement l’application de l’accord d’Alger qui sera la solution à cette situation.

  21. La vie est plus dure au nord qu’au sud de notre pays. Si à Bamako, nous sommes confrontés à une insécurité, au nord, c’est tout à fait une autre chose. Cela depuis que les groupes armés ont pris le contrôle de certaines zones au nord. C’est la mise en œuvre de l’accord de paix qui est notre seule chance, actuellement.

  22. Si cette information est vraie, je ne sais ce que le président de la république et son équipe gouvernementale sont en train de faire mais je sais que le coup risque d’être dur pour que des personnes humaines parviennent à vive au nord.

  23. Les zones affectées par les conflits armés dans notre pays ont besoin d’assistance humanitaire pour que la vie soit chère. Récemment, on a constaté que les pertes de vies ne sont pas liées uniquement aux conflits mais aussi par l’insécurité alimentaire.

  24. La situation humanitaire au Nord du Mali n’est pas la même que celle des années 2000. Depuis l’avènement de la crise multidimensionnelle, les habitants du nord vivent dans cette situation humanitaire désastreuse.

  25. Si seulement la communauté internationale ne met pas de pressions sur les parties signataires de l’accord issu du processus d’Alger, le nombre de déplacés maliens va s’accroitre chaque jour qui passe. La seule application de l’accord mettra un terme à cette insécurité.

  26. La majeure partie de la population locale du septentrion s’est déplacée vers les pays voisins. On vient juste d’apprendre que plus de 2 millions de personnes sont dans le besoin. Ce qui n’est pas digne des habitants de cette nation.

  27. Cette situation met en cause les autorités de notre Etat. C’est de leur mission de veiller à ce que le peuple ne soit victime de tels maux. Ces plus de 2 millions de personnes qui sont dans le besoin ont besoin de l’aide des autorités.

  28. Le septentrion de notre pays s’est transformé en une zone d’insécurité de toute sorte. Les besoins des habitants de la zone sont nombreux et cruciaux. Ce n’est pas du tout facile pour le peuple de continuer à vivre de la sorte. Si une solution n’est pas cherchée, on risque de connaître une insécurité alimentaire généralisée.

  29. Depuis 2012 jusqu’aujourd’hui, la situation sécuritaire de notre pays se dégrade chaque jour qui passe. Les groupes armés sont en train de faire subir aux populations locales tous genres de malheurs. Si une solution n’est pas trouvée à cette situation, le septentrion malien va se dévaster, je ne le souhaite pas.

  30. Il est temps que nous prenons conscience de la gravité de la situation et que nous arrêtons de faire de la diffamation cher journaliste, il est temps que nous nous donnons la main, que nous allons dans le même sens que ça soit les journalistes, l’opposition et le régime en place, et que vous arrêtez de nous emmerder !!!

  31. Nous avons confiance au retour de la paix et de la sécurité dans les trois régions du nord MALI, et ça se fera quoi qu’il arrive !!! Mais il nous faut juste être patient et solidaire envers nos autorités pour leur faciliter la tâche !!!

  32. La stabilité dans ces différentes régions se fera, mais je ne peux pas dire sans problème car nous savons tous comment est la tendance dans ces régions, et aussi face à quels problèmes le président et son gouvernement doivent faire face pour le retour de la stabilité !!!

  33. La sécurité des populations des régions du nord-MALI sera assurer, mais on ne peut pas sortir d’une crise qui a duré plus de 20ans et crier pour la stabilité le jour d’après, cela n’est pas possible, il faut du temps pour cela Monsieur !!!

  34. Il faut savoir aussi que la sécurité d’une localité qui vaut trois fois la France ne peut pas être garantit en un clin d’œil, c’est un long processus et il faut du temps au président de la république et son gouvernement pour toucher toutes les zones !!!

  35. Le président de la république est en train de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des populations des différentes localités, et pour lutter contre le banditisme dans les régions du nord !!!

  36. L’effort déployé par le président de la république et son gouvernement n’est pas négligeable dans cette situation, il faut reconnaitre qu’ils se donnent à fond pour améliorer les conditions de vie et la sécurité des populations dans ces différentes localités !!!

  37. La paix et la réconciliation est un long processus qui nécessite plusieurs mois voire plusieurs années pour qu’elles soient dans les rangs de la stabilité !!! Et il faut reconnaitre que le cas de notre pays est plus compliqué qu’on ne le pense !!!

  38. Les populations du nord de notre pays ont trop souffert de cette situation de guerre.
    Je pense que les groupes armé qui se réclament comme dignes représentant ces population doivent accpter de faire des concession, pour leur permettre de retrouver le sourir

  39. Nous savons tous que cette région est l’une de plus défavorisée de notre pays à cause de sa situation géographique.
    Et si on ajoute à cela les effets collatéraux des différentes crises qu’a connu notre pays,la situation ne peut qu’être pire.
    Mais nous pouvons compter sur la bonne volonté du président IBK pour redonner un bon niveau de vie dans le cadre de l’application de l’accord de paix.

  40. Moi je pense que la véritable cause de cette situation c’est l’entêtement des groupes armées qui ne veulent pas aller à la paix en avançant de prétextes qui ne tiennent pas du tout la route.
    Je pense qu’ils devraient maintenant penser à cette souffrance des populations pour accepter enfin d’aller à la paix.

  41. Cette situation est due à l’insécurité qui prévaut dans cette zone du pays. Il faut donc que l’accord de paix puisse être mis en œuvre afin que cette situation puisse connaitre une solution définitive. Mais pour le moment il faut que les rebelles puissent laisser l’aide humanitaire accéder à cette zone.

  42. Il est temps que vraiment grand temps que les Maliens toutes tendances confondues se donnent la main, car c’est l’union qui fait force, le président et son gouvernement font tout ce qui est en leur pouvoir pour que la paix revienne au Mali de façon définitive afin que pareille situation qui ne fait pas honneur à notre pays soit loin de nous.

  43. Les populations du Nord ne peuvent pas dans leur grande majorité vaquer à leurs occupations du fait de l’insécurité liée au conflit armé que connait le pays. Il faut que les autorités de la CMA puissent entreprendre des actions dans ce sens afin de pouvoir permettre aux populations de mener leurs activités pour assurer leurs pitances.

  44. Le septentrion a été vraiment affecté par la crise que connait le pays. Plusieurs ce sont déplacées et pour cela n’ont pas de terres cultivables. Même si celles-ci y arrivent les champs sont souvent détruits par des individus armés. Il faut un appui du gouvernement aux ex-rebelles pour remédier cette situation.

  45. La situation d’insécurité alimentaire est aussi due au fait que les populations ont délaissées leur habitats d’origines pour se réfugier dans les zones un peu plus sûres. Du coup, le manque de terres se fait sentir car celles mêmes qui sont disponibles sont souvent infestées de mines. Ce qui les empêchent d’entreprendre une quelconque activité au prix de leurs vies.

  46. Je crois que pour mettre fin à ses souffrances de ses populations il y a une seule condition: la paix. Ces personnes pourront bénéficier de l’aide humanitaire mais pour combien de temps?
    Il faut que la paix puisse revenir pour que ces populations puissent pratiquer des AGR afin de pouvoir se nourrir convenablement parce qu’aucune aide ne peut être à vie.
    Vivement la paix au Mali!

  47. A défaut de laisser le gouvernement s’installer dans les zones qu’elle occupe; il faut que la CMA puisse permettre aux structures humanitaires d’accéder au Nord pour aider cette population qui n’a que trop souffert des affres de la guerre.

  48. Pour que les populations du Nord puissent retrouver la joie de vivre il faut qu’il y ait le cantonnement, le désarmement et le redéploiement de l’administration afin que les populations puissent bénéficier les services sociaux de bases.
    Pour permettre toutes ses actions; il faut la mise en œuvre de l’accord de paix qui passe par l’implication de tous..

  49. ” Plus de 2 millions de personnes dans le besoin”
    C’est vraiment énorme. Ce chiffre représente plus du 10ème de notre population. Il faut que le gouvernement, la CMA qui contrôle cette zone et le système des nations unies puissent se concerter en vue dégager les voix et moyens pour trouver une solution à ce problème.

  50. Cette situation est la résultante de la crise certes mais elle est de plus en plus due à la recrudescence des attaques armées dont fait l’objet cette partie de notre pays.
    Il faut que La CMA et le gouvernement appuie le bureau de coordination des actions humanitaire en vue de pouvoir apporter de l’aide alimentaire et des premiers soins à ces personnes qui souffrent le martyr depuis un certain temps.
    Il faut que la paix puisse revenir sur toute l’étendue du pays pour que la reconstruction puisse être effective afin de permettre à ses populations de pouvoir définitivement tourner cette page triste de leur vécu.

  51. Cette situation nous interpelle tous. Nous appelons les personnes de bonnes volontés pour mettre fin aux souffrances de cette partie du pays.
    Le président engagé dans la recherche de la paix ne saurait ignoré de telle situation alarmante de nos frères.

  52. Le peuple malien est redevable envers la communauté internationale. Toutes ces questions seront un mauvais souvenir dans la mesure où les bonnes volonté sont en cours pour remédier à cette situation qui n’a trop duré

  53. La détermination des nations unies pour le retour à la normale est très encourageant pour tout le mali. Le processus est en cours car le président a promis un financement de plus de 300 Milliards pour le Nord.

  54. Cette région qui était effectivement en ruine il y a deux ans se remet sur pied.Si l’apport de la communauté internationale y est pour beaucoup,il faut aussi et surtout saluer une bonne volonté politique pilotée de main de maître par le Président IBK;qui ont abouti aux accords de paix.

  55. Grâce à vous le nord mali est soulagé
    Oui on est soulagé par vos aides
    soutien humanitaire que matériels
    Merci ONU

  56. Près de 740.000 personnes assistées en sécurité alimentaire ; retour graduel des personnes déplacées ; hausse du taux d’absentéisme aux examens de fin d’année dans le nord ; destruction de 160 tonnes de munitions obsolètes et inutilisables etc. Tels sont quelques points saillants du dernier bulletin publié par le bureau de Coordination des actions humanitaires de l’ONU (OCHA) sur la situation humanitaire au Mali de juin à juillet 2015.

  57. Sur la période, les membres du cluster sécurité alimentaire ont assisté au mois de juin près de 740 000 personnes à travers plusieurs types d’interventions (distributions de vivres, intrants agricoles, appui à l’élevage, transferts monétaires et activités génératrices de revenu) soit 85 pour cent d’augmentation par rapport au mois d’avril. Par ailleurs, dans le cadre du Plan National de Réponse du Gouvernement dans ce secteur, le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) et ses partenaires prévoient de distribuer en août 40 400 tonnes à 700 000 bénéficiaires à travers des distributions générales d’aliments. Cependant, le manque d’appui aux éleveurs pour la campagne pastorale 2015 demeure un défi, et ce, malgré des messages d’alerte émis depuis août/septembre 2014.

  58. Le cluster a décidé de réactiver le groupe technique élevage afin de tirer les leçons de ce constat et d’identifier les moyens nécessaires pour prévenir une prochaine crise pastorale. Sur une prévision de 10 000 tonnes, seules 8000 tonnes d’aliments-bétail pour les ventes subventionnées et distributions ciblant les éleveurs ont pu être mobilisées faute de disponibilité et en raison de difficultés d’approvisionnement.

  59. La tendance au retour des personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités d’origine se poursuit dans les différentes régions du nord et du centre notamment à Mopti et Tombouctou depuis un calme relatif observé dans la situation sécuritaire. Les partenaires sur le terrain constatent que la majorité des personnes déplacées au cours de la vague de violences observée en mai-juin dans la région de Tombouctou ont entrepris de rentrer chez elles. Ainsi, les partenaires sur le terrain focalisent leur assistance dans les milieux de retour.

  60. Le cercle de Goundam (Goundam ville et Tonka), est le seul où les PDI sont encore nombreuses dans leurs sites d’accueil. En termes d’assistance, le PAM et ses partenaires ont récemment assisté les PDI avec 40 tonnes de vivres. Un soutien en distribution de cash (argent comptant) est aussi prévu pour près de 7000 personnes retournées dans la commune de Bintagoungou (région de Tombouctou). Par ailleurs, dans la localité de Dialloubé dans la région de Mopti, près de 2500 personnes déplacées ont reçu une assistance humanitaire en vivres (45 tonnes), moustiquaires, intrants pour la prise en charge des enfants malnutris, non vivres, etc.

  61. La dégradation de la situation sécuritaire dans le nord et le centre du pays au cours du premier trimestre 2015 a entraîné la fermeture de plus de 100 écoles depuis janvier, portant à 450 le nombre total d’écoles fermées dans les régions affectées par le conflit. Cette situation touche plus de 20 500 enfants. L’organisation des examens de fin d’année a été perturbée dans les régions de Gao, Tombouctou et Mopti. Dans la région de Kidal, il n’y a pas eu d’examens en raison de l’absence des autorités éducatives depuis mai 2014 . Le taux d’absentéisme pour les examens du Diplôme d’études fondamentales dans le cercle de Douentza (région de Mopti) est passé de 8 pour cent en 2013 à 19 pour cent en 2015. Dans la région de Tombouctou, on note toutefois une amélioration avec un taux d’absentéisme de 13 pour cent en 2013 comparativement à 10 pour cent en 2015.

  62. Les enfants non scolarisés sont potentiellement exposés à des risques d’abus, d’exploitation et de recrutement par des groupes armés. Les membres du Cluster Éducation explorent diverses mesures pour fournir une éducation alternative à plus de 13 000 enfants et un soutien à au moins 210 enseignants. Des cours de rattrapage sont notamment offerts pendant les vacances scolaires pour faciliter la réintégration des enfants déscolarisés dans les écoles à la rentrée scolaire prévue en octobre 2015.

  63. Plusieurs localités du nord font face à une pénurie d’eau

    L’insuffisance d’eau dans plusieurs localités du nord notamment dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal, constitue un réel problème de survie pour plusieurs communautés. Les principales causes de cette pénurie d’eau sont de plusieurs ordres selon le cluster eau hygiène et assainissement. Le faible taux d’accès à l’eau potable, le nombre élevé de points d’eau en panne et l’assèchement de plusieurs mares ont entraîné le regroupement des populations nomades autour des quelques points d’eau existants. Cette pression accrue sur les points d’eau (forage, puits et mini-adduction d’eau potable) a réduit leur capacité, les rendant insuffisants pour répondre aux besoins des populations et de leur bétail.

  64. 160 tonnes de munitions obsolètes et inutilisables détruites en juin

    Le manque de standards et de leur application pour la gestion des stocks d’armes et de munitions, ainsi que la propagation non contrôlée d’armes au sein de la population, posent un risque indéniable pour la sécurité des civils et la stabilité d’un pays. A la demande du Ministère de la Défense du Mali, le service de lutte anti-mines des Nations Unies (UNMAS) a détruit 32 500 munitions obsolètes et inutilisables au mois de juin 2015, soit un total de 160 tonnes de missiles, roquettes, mortiers, obus d’artillerie, armes légères et munitions, stockés dans des conditions dangereuses. En octobre 2014, UNMAS et le Mines Advisory Group (MAG) avaient contribué à l’inauguration d’un atelier de découpage d’armes, durant lequel plus de 10 000 armes légères avaient été détruites. Depuis le début de la coopération avec le Ministère de la Défense malien, UNMAS a aidé à détruire 290 tonnes d’armes et munitions et prévoit la destruction de 130 tonnes supplémentaires dans les mois à venir. UNMAS prête également son concours à la réhabilitation d’armureries et de dépôts de munitions pour un stockage sûr des munitions actives.

  65. Toutefois, nous ne pouvons pas sous-estimer la gravité de cette crise dans ce pays, ainsi que dans l’ensemble de la région du Sahel, qui exige que nous travaillions ensemble, Aucun pays ou organisation, a-t-il ajouté, ne pourra vaincre seul le cycle infernal de la faim qui faite des centaines de milliers de victimes, même hors des situations de crise

  66. Cette mission intervient à un moment crucial où s’impose la nécessité de trouver un nouveau paradigme permettant de renforcer la capacité des populations les plus vulnérables à absorber les chocs successifs

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