Le président burkinabè, Blaise Compaoré, a animé, mardi dernier, un point presse à l’aéroport international de Ouagadougou. La poursuite du dialogue avec les groupes armés non terroristes, dont le Mnla, et la tenue des élections restent les voies préconisées par le médiateur dans la crise malienne. Avant de se rendre à la Conférence des donateurs pour la reconstruction du Mali, il a réitéré son engagement à s’occuper du dossier de Kidal.
La situation du Mali préoccupe à plus d’un titre le président du Faso. C’est la raison pour laquelle il a rompu avec ses habitudes en s’adressant à la presse sur la question, juste avant de prendre l’avion pour la capitale de l’Union Européenne, Bruxelles, pour prendre part à la Conférence internationale de soutien au développement du Mali, tenue le 15 mai 2013.
Pour Blaise Compaoré, cette rencontre traduit la volonté de la communauté internationale d’assister le Mali dans son processus de sortie de crise pour amorcer le développement.
«Il s’agit d’une réunion de haut niveau pour soutenir le Mali d’abord sur le plan de la paix mais surtout la stabilité qui doit être avant tout basée sur la reconstruction économique du pays.
C’est pour cela que les amis du Mali se retrouvent sous l’initiative du Président Hollande et de l’Union Européenne pour faire en sorte que cette rencontre qui pourrait être juste une table ronde des bailleurs de fonds soit une grande conférence politique pour nous permettre d’accompagner plus activement le Mali pour le retour à la Paix», a indiqué le Président Compaoré.
Avant d’ajouter qu’il pense que pour le Burkina, il s’agira d’aller saluer les efforts qui ont été faits depuis le début de cette crise par le gouvernement, le peuple malien avec beaucoup plus de détermination de refuser le diktat de ceux qui sont venus par les armes pour déstabiliser la république mais aussi la rigueur de la communauté internationale. Aussi, a-t-il salué la détermination des autorités maliennes à tenir l’élection présidentielle au mois de juillet.
Il estime que les choses évoluent dans le bon sens et qu’il reste pour les politiques à faire en sorte que l’intégrité territoriale du Mali puisse être totalement recouvrée pour permettre que ces élections se fassent de façon normale. D’ailleurs, le président malien de la transition, Dioncounda Traoré, a assuré mardi à Bruxelles qu’il fera tout pour que l’élection présidentielle, réclamée par la communauté internationale, se tienne le 28 juillet.
S’agissant de l’épineuse question de Kidal, le médiateur dans la crise malienne a, une fois de plus, souligné son engagement à s’occuper de ce dossier.
«Sur la base des acquis de décembre passé, nous envisageons de poursuivre le dialogue avec ces mouvements armés du Nord-Mali pour consolider ces acquis, mais surtout ouvrir la voie de perspectives plus heureuses pour ces élections à venir», a-t-il indiqué.Rappelons, qu’en fin 2012, Blaise Compaoré avait engagé des discussions avec le Mnla et le groupe islamiste Ansar Dine.
Rokia Diabaté,
Envoyée spéciale à Ouagadougou
Tu es complètement hors sujet mon ami!!!!!!!! Quelle est cette salade que tu nous concoctes? La négociation est le passage obligée pour une véritable réconciliation au Mali et cette négociation doit être inclusive
On a vu ce que la négociation de Blaise et d’Alger ont servi: les attaques de Konna qui ont par ailleurs été salutaires pour permettre la libération des Régions de Gao et de Tombouctou. ET on rebelote maintenant, en faisant fi d’ignorer la nature profonde de duplicité des interlocuteurs enturbannés (ET C’EST JUSTE QUELQUES FANTOCHES ARMES). ET ON FAIT SEMBLANT D’IGNORER TOUTES LES COUCHES LARGEMENT MAJORITAIRES, DE PAISIBLES SONRAYS, ARABES ET TOUAREGS QUI NE VEULENT PAS DE MILICES MNLA ARMEES. TOUS LES MALIENS CRIENT DE FACON UNANIME : OUI A LA NEGOCIATION, MAIS PAS AVEC DES MILICES ARMEES. PARCE QUE CELA N’A JAMAIS RIEN DONNE DE DURABLE, DEPUIS MAINTENANT 20 ANS. Tout est désormais fait par la France de Hollande de poursuivre ce qu’ils ont commencé avec la France de Sarkozy: utiliser le MNLA pour déstabiliser, faire chanter les pouvoirs en place à Bamako. Pour défendre quels intérêts? Les otages? Le Pétrole futur du Nord? Les marchés des 3,2 milliards d’euros? Mais ont-ils vraiment besoin d’un MNLA composé de quelques fantoches armés pour réussir cela?????
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