Selon des informations crédibles et concordantes, la Confédération Suisse à travers son Département fédéral des Affaires Etrangères a participé à l’organisation et au financement d’une réunion politique des rebelles touaregs indépendantistes du MNLA les 25, 26, 27 juillet dernier à Ouagadougou.
Le COREN rappelle dans cette déclaration et à l’intention de la Confédération Suisse que le MNLA et d’autres groupes armés sont actuellement poursuivis par la justice malienne et la Cour Pénale Internationale pour les exactions, crimes de guerre, viols, sévices sexuels commis par leurs éléments ou de leurs faits.
Sans ignorer le rôle d’intérêt général que joue la Confédération Suisse dans la gestion de la crise du nord du Mali et des relations particulières existantes entre certains responsables du Département des Affaires Etrangères et des leaders du groupe MNLA, le COREN condamne avec la dernière rigueur cette tentative de remettre en selle un mouvement armé qui a été défait sur le terrain et visiblement rejeté par les populations.
Le collectif des ressortissants du nord réaffirme sa disponibilité au dialogue et à œuvrer pour un règlement politique de la crise.
Dans cette déclaration signée du Président, le Collectif souligne par ailleurs que le règlement du conflit ne se fera pas dans la complaisance ni dans l’impunité et demande par la suite aux Etats et aux organisations de cesser de soutenir la nébuleuse organisation qu’est le MNLA ou d’autres bandes armées occupant le nord du pays.
Notons par ailleurs que le MNLA a pendant longtemps bénéficié de la complicité de la France au temps du Président Nicolas Sarkozy dont le ministre des Affaires Etrangères qualifiait les massacres d’Aguelhok de “succès militaire” pour les touaregs du MNLA. Ce comportement de la France avait beaucoup été dénoncé et décrié par la presse malienne et des organisations politiques et de la société civile.
Il importe de souligner que toute la communauté internationale doit se mettre ensemble pour aider le Mali à se débarrasser par le dialogue ou les armes des bandes armées (groupes terroristes et islamistes) sans foi ni loi qui occupent son septentrion depuis maintenant cinq mois.
Dieudonné Tembely
LE BURKINA UN PAYS DE LA CEDEAO DEVRAIT IL ACCEPTER UNE PAREILLE RENCONTRE AVEC DES VIOLEURS DE FILLES. 👿
Pour tout ça,il faut accuser notre gouvernement qui ne fait rien contre cette partie suisse,si non nous devons suspendre toute action(coopération) avec la suisse et chasser ces gens qui ont des liens avec ces bandits du mnla,c’est trop provocateur ça .
Qu’attend notre gouvernement pour les foutre dehors ces traitres et inconscients de suisses.
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