«Ce qu’un sage général doit mieux connaître, ce sont ses soldats et ses chefs. Car de là vient ce parfait concert qui fait agir les armées comme un seul corps, ou, pour parler avec l’Ecriture, comme un seul homme», affirme Jacques Bossuet, écrivain et prélat français à propos d’un général d’armée.
Une armée, selon le dictionnaire Robert, est une réunion de troupes assemblées pour faire la guerre. Quant à une troupe, c’est une compagnie, une bande, un bataillon, une brigade, une cohorte, un contingent, corps, détachement, éléments, formation, milice, une patrouille, un peloton, un régiment, une unité.
On entend souvent dire que l’armée est la structure la mieux organisée en qui tous les citoyens se reconnaissent et lorsque les politiques échouent, c’est elle qui prend la relève. Mais lorsque l’armée aussi échoue, qui assure la sécurité ? Ce qu’on ne dit pas, c’est la femme du militaire qui porte des galons. Et lorsque son mari échoue, elle prend le relais. C’est ce que les femmes du camp de Kati et du camp des Gardes ont démontré en marchant gaillardement sur le palais présidentiel le mercredi et jeudi derniers.
Une armée affaiblie par la démocratie
Depuis l’avènement de la démocratie, les différents ministres, qui se sont succédé à la tête du département dela Défense, ont toujours été des civils. Et paradoxalement, le ministère de l’Administration Territoriale, qui est un département civil, a toujours été confié à un Général d’armée.
En 2005, la commission Défense de l’Assemblée nationale du Mali a entrepris une mission à travers toute l’étendue du territoire national pour s’enquérir des réalités sur le terrain.
A la fin de la mission, les honorables ont présenté un rapport dans lequel ils avaient mentionné des choses qui dépassaient tout étonnement dans les villes frontières. Ladite mission était conduite par l’honorable Oumar Kanouté du MPR.
Interloqués par les faits, la mission a convoqué le chef d’Etat major de l’armée de terre pour une séance d’écoute.
Interrogé, le chef d’Etat major a dressé sans détour l’état des lieux des troupes et des équipements. La séance d’écoute du chef de l’Etat major de l’armée de terre s’est terminée en pleurs. Les députés femmes de la commission parlementaire ont toutes pleuré dans la salle. Ces pleurs exprimaient l’agonie de notre armée.
Selon le rapport 2005 de la mission parlementaire, certaines frontières du Mali n’ont pas cinq hommes des forces de sécurité pour surveiller les entrées et les sorties des personnes et de leurs biens. Sur certains axes routiers, les forces armées seraient absentes.
A qui la faute ?
Le régime ADEMA, en1993, apromu 315 hommes des forces armées à des grades supérieurs. A la même période, 1 395 de grades intermédiaires ont été promus au tableau parmi lesquels 1 129 sous officiers et 266 hommes de rang.
En 1994, on a enregistré plus de 120 avancements au grade de colonel, de commandant et de capitaine. De soldat à caporal chef, plus de 250 promus. Dans le corps des sous officiers, plus de 1 000.
Par peur d’un éventuel coup d’Etat,la IIIème Républiquea transformé beaucoup de militaires en bureaucrates. Pis, Alpha Oumar Konaré avait décidé de dissoudre l’armée au profit des forces de sécurité. Il recrute en 2000 son fils, Mamadou Lamine Konaré alias Mala, à l’EMIA. Ce dernier a bénéficié d’une formation spéciale de six (6) mois au lieu de trois ans pour prétendre au grade de lieutenant. A la base aérienne de Sénou, Mala a aussi bénéficié d’une formation spéciale.
Un pilote n’est pas n’importe qui dans l’avion et surtout un officier n’est pas n’importe qui dans une armée. Mala est aujourd’hui àla Sécuritéd’Etat.
L’armée malienne connait un malaise profond puisque les recrutements sont devenus la chasse gardée des enfants des militaires et des personnalités du pays.
En 1995, l’armée a déposé un rapport sur le bureau de l’Assemblée nationale suite aux événements survenus au sein des forces armées et de sécurité et surtout à cause du pourrissement de la situation dans le Nord du Mali.
Le régime ATT est celui du règne des généraux. Ils sont environ 74 généraux dans les rangs des forces armées et de sécurité. L’armée a pris le relais de la fonction publique dans le recrutement des jeunes diplômés ou recalés. A cela s’ajoutent, les recrutements massifs et les promotions automatiques des rebelles touaregs dans l’armée qui intègrent et désertent quand ils veulent l’armée. Conséquence ? L’armée a pris la forme suivante : une tête qui grossit (officiers), un tronc mince (sous officiers) et une base affaiblie ou inexistant.
Il y a 22 ans, l’armée malienne comptait parmi les puissantes d’Afrique de l’Ouest. Elle disposait suffisamment de matériels performants et d’hommes bien formés pour la guerre classique. Notre armée connaitrait de sérieux problèmes dans son fonctionnement et enregistrerait plusieurs pertes.
La crise dans le Nord Mali
Le général ATT serait accusé par les femmes militaires de Kati d’être complice des rebelles touaregs. A cet effet, un enregistrement téléphonique de la voix d’une haute personnalité du pays circulerait sous les manteaux.
Au lancement des travaux de bitumage de la route «Fana- Dioïla», qui a coïncidé à l’enlèvement de touristes à Hombori, le général ATT dans ses envolées lyriques, n’a-t-il pas dit, en déplorant les supputations, que les enseignants, les médecins et autres s’occupent de ce qu’ils ont appris ; qu’ils ne connaissent pas la guerre et qui est la matière qu’il a appris et qu’il connait bien.
Amy SANOGO
1)Nous disions et nous l’avions toujours dit que l’exécutif malien sous la demande du législatif devait rapidement déclarer l’état d’urgence dans toute la zone Nord y compris la zone du Ouagadou et d’y envoyer l’armée pour ratisser toute la zone en vue d’arrêter tout suspect de faire passer de vie à trépas ceux parmi les déserteurs lâches de l’armée libyenne ou ceux parmi les touaregs maliens venus de Libye ou ceux des maliens vivants au Nord qui auraient des velléités rebelles ou indépendantistes ou ceux parmi les islamistes vivants dans le Ouagadou qui refuseraient de quitter le Mali Nous disions que l’armée pouvait se faire aider par le mouvement patriotique d’auto-défense « le GANDAKOYE » qui a 1bonne connaissance de la zone Nous disons que des mandats d’arrêt internationaux ou appels doivent être également lancé à l’encontre de toutes les personnes qui soutiennent ou soutiendront ces dites velléités aux fins de les mettre hors d’état de nuire
2)Nous disons quelle est cette armée où 1soldat ou 1officier peut déserter rejoindre l’armée ennemie et après revenir reprendre sa place sans aucune sanction Nous disons qu’il est temps que cette inconscience ce laxisme ce favoritisme cesse au nom de la rigueur et de la responsabilité Comment 1armée responsable peut elle garder en son sein ses pires ennemies soit disant au nom de la paix Nous demandons aux vrais soldats de ne plus accepter ce état de fait Nous disons que l’ennemie doit être toujours mis hors d’état de nuire par tout les moyens Nous disons également que tout déserteur allant rejoindre l’armée ennemie doit être traduit devant la cours martial et condamné à la peine capital ou la peine à perpétuité et il est inhumain et irresponsable d’envoyer des soldats se battre sans moyens conséquents Nous disons que les responsables de cela doivent passer devant la justice à la demande des parents des soldats
3)Nous disons qu’il est temps que l’exécutif et le législatif maliens cessent d’être pris en otages par ces « Touaregs paresseux sans foi ni loi » au nom du développement de leur région Nous disons que le développement des autres régions est le fait du dynamisme du labeur au travail de leurs populations et aussi grâce à l’argent des émigrés issus de ces zones car le Mali est classé parmi les pays les +pauvres de ce monde Nous disons qu’il est temps pour ces « Touaregs paresseux » d’utiliser l’argent destiné à l’achat des armes l’argent issu de leur émigration à créer des projets régénérateurs de revenues dans leur zone et de se mettre au travail Nous disons que les armes n’apportent que faim misère maladie mort hyper retard dans leur région Nous disons que c’est triste déshonorant paresseux et ignoble d’attendre toujours l’aide d’autrui des autres
4)Nous disons encore 1fois que l’exécutif et le législatif maliens doivent mettre de côté leurs intérêts politiques personnels familiaux égoïstes et primaires aux fins de résoudre 1fois pour toute ce problème des rebelles touaregs et les Suppôts de Satan d’Aqmi car aucun exécutif et législatif étrangers ne viendront faire ce travail à leur place Nous disons que le temps des dialogues est dépassé il faut opter pour la solution finale Nous disons que s’ils en sont incapables ils doivent démissionner selon la déontologie démocratique Nous disons au cas ils refusaient de démissionner sans résoudre ce problème avant les futures élections présidentielles nous demandons au peuple malien de sanctionner tous les membres de l’exécutif (gouvernement) et du législatif (assemblée nationale) qui seront candidats en ne les votant pas
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