L’honnêteté est devenu est un délit. Que diantre ! Au terme de deux ans d’abandon de poste, le vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad se croit fonder à réclamer des arriérés de salaire. Le comble réside dans les pressions gouvernementales pour satisfaire la doléance.
En ce monde blasé trop de vérités essentielles passent sous silence. Entre les mains d’un professionnel du droit social une torche tente d’éclairer nos pas vers la compréhension des risques encourus par un salarié en abandon de poste. « L’abandon de poste est l’absence non justifiée par un motif légitime ou non autorisée par l’employeurdu salarié à son poste de travail. Cela peut se traduire par une absence non justifiée du salarié pendant un ou plusieurs jours ou par un départ anticipé et non justifié du salarié pendant le temps de travail. Pour pouvoir sanctionner disciplinairement un salarié qui a abandonné son poste, l’employeur doit au préalable le mettre en demeure de reprendre son travail ou lui demander de justifier son absence. A défaut de réponse du salarié, l’employeur pourra envisager d’engager à son encontre une procédure disciplinaire. Il est possible que le salarié reprenne son travail, après avoir justifié son absence.
Cependant, le retour du salarié à son poste de travail n’empêchera pas l’employeur d’engager ou de poursuivre la procédure disciplinaire diligentée à l’encontre du salarié, s’il estime que les motifs invoqués par le salarié sont illégitimes. Les motifs invoqués par le salarié pourraient être considérés comme illégitimes, s’il abandonne son poste sans autorisation et dans un contexte de forte activité de l’entreprise. L’employeur pourra décider de suspendre le paiement des salaires du salarié durant la période pendant laquelle le salarié est en abandon de poste, alors même qu’il n’a pas encore engagé à son encontre de procédure de licenciement. »
L’actuel vice-président du MNLA, Mahamadou Djéri Maïga, maître de second cycle de son état, se contrefiche du droit. Après deux ans d’abandon de poste-ses élèves de Gao ont dû poireauter longtemps – il remue ciel et terre à la recherche d’arriérés de salaire. Non content de n’avoir pas une suite favorable auprès de son employeur, la fonction publique des collectivités décentralisées, il s’adresse au gouvernement. Qui à son tour met la pression sur la division finance et matériel afin de trouver une solution rapide au problème.
Autant en conclure que la qualité de combattant est un passe-droit. D’autres Maliens qui sont dans la même situation se voient fermer toutes les portes de secours.
Georges François Traoré
Suis-je entrain de rêver ? L’article dit-il la vérité ? Réclame-t-il réellement des arriérés ? C’est vraiment triste.
Ibk est un lache dont personne n’a peur de lui du coup tout le monde profite de sa faiblesse
J ai honte pour mon pays
Dans un pays de droit djeri devrait être en prison
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