Situation au Mali : Psychose et haute sécurité à Mopti

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Pour nous imprégner de l’état d’esprit des Mopticiens après le déclenchement de la rébellion dans le Nord malien, nous nous sommes rendus dans cette 5e ville du Mali, le 17 janvier 2012. Un séjour de deux jours nous a permis de découvrir des réalités, dont certaines sont peu favorables à la situation que vivent les populations nordistes. Nous avons aussi rencontré diverses personnes, notamment des autorités, des hommes de médias, des touristes, bref, plusieurs catégories des couches sociales dont les avis sur la rébellion touareg sont divergents. Mais la plupart des personnes rencontrées déplorent cette situation de crise car ils en souffrent énormément.

Le constat que nous avons fait, est que la ville du président Amadou Toumani Touré (ATT) est sous haute surveillance car les Forces de l’ordre sillonnent la ville vingt quatre heures sur vingt quatre.

Lorsque le véhicule de transport d’immatriculation malienne s’immobilisa à l’autogare de Mopti, après plus de 10 heures de route, c’est à la fois une délivrance et une frustration qui nous ont envahis. Il était 0h 12 minutes en ce 7 février 2012. Il faisait très froid. Une grande partie de Mopti dormait déjà. Tout était calme, mais quelques taxis-motos et taxis ordinaires continuaient à circuler. Les noctambules vaquaient très normalement à leurs occupations. Cependant, la ville est quadrillée. Les forces de l’ordre occupent les principales artères de la ville, contrôlent les allées et venues des citoyens.

Des fouilles minutieuses sont opérées, ce d’autant plus qu’une rumeur faisait état d’une probable infiltration des rebelles à Mopti, ville natale du président Amadou Toumani Touré (ATT). En ce 7 février 2012, le soleil se levait lentement au gouvernorat de la 5e région. Réputé pour être le quartier général du commandement militaire de l’armée malienne au niveau régional, ce lieu est très surveillé. A 8h 30, des militaires en treillis, armes au poing, sont en alerte maximale. A 9h passées, un général du nom de Issouf Koétta fit son entrée dans le gouvernorat. Il est accompagné d’autres officiers aussi supérieurs que lui. Ils sont accueillis par le gouverneur Abdoulaye Camara. Les échanges entre les 2 hommes ont duré une quinzaine de minutes. Le général ressortit, le gouverneur a enchaîné immédiatement avec la présidence d’une autre réunion dite d’importance nationale.

Officiellement, rien ne filtre de ces concertations mais, de toute évidence, tout tournait autour de la situation au Nord où les rebelles Touareg ont lancé une vaste offensive contre les positions des FAM (Forces armées maliennes). Pendant ce temps, le secrétaire particulier du gouverneur, Issa Aidara est au four et au moulin. « Revenez demain ou après demain, le gouverneur est très occupé », a-t-il lancé, en guise de réponse, à tous ceux qui avaient rendez-vous ou qui souhaiteraient voir le gouverneur Abdoulaye Camara. N’empêche, dans la salle d’attente, on pouvait entendre des propos du genre : « la République est en crise, nous devons répondre du tic au tac. Il ne faut pas caresser ces bandits dans le sens du poil.

Il faut agir vite. » Le gouvernorat qui abrite en même temps les locaux du médiateur de la République, du commandement du cercle, est pris d’assaut par une cohorte de visiteurs. Quand moussa Hamèye Maïga, commandant du cercle de Mopti, nous reçoit, le 8 février entre 13h et 14h, c’est un homme averti en matière de sécurité qui nous a accueillis avec ce brin d’humour : « Oh Le Pays, qu’est-ce que vous avez dit aujourd’hui à propos de mon pays ». Plus qu’un administrateur, l’homme reconnaît la grande impartialité du journal et dit suivre ses prises de position à travers la revue de presse sur RFI. Dès lors qu’on évoqua le sujet très sensible de la rébellion avec le préfet de Mopti, son visage devint pâle, le regard hagard et le ton militaire.

Lui-même originaire du Nord, fustige les velléités indépendantistes de ses frères. « Je connais très bien la région du Nord pour y avoir servi dans les années 90. J’ai eu à gérer la rébellion de 1992. Kidal, Gao et Tombouctou sont des régions qui me sont familières. » Tout en minimisant l’armada militaire des rebelles, il les qualifie de bandits armés, prêts à piller les paisibles populations. Ils n’ont ni de chars de combats, ni d’avions de combats, affirme-t-il. Durant la trentaine de minutes que nous avons passées avec le 19e préfet malien de Mopti, sa secrétaire particulière est passée au moins deux fois pour déposer sur son bureau des dossiers jugés urgents. Profondément touché par cette crise, l’autorité régionale assure que la situation est maîtrisée par l’armée malienne.

Alors qu’il commençait à nous dire ce qu’il pense réellement de la situation, son téléphone portable sonna. A l’autre bout du fil, une personnalité importante dont nous taisons le nom. La conversation durera 10 minutes et se portait sans conteste sur la crise au Nord. Au terme de son entretien téléphonique, il n’en dira pas plus encore sur la guerre. Mais notre soif sera un tant soit peu amoindrie le même jour dans un hôtel de Mopti. Là, nous avons pu nous entretenir avec un officier supérieur de l’armée malienne. Pour lui, la haute hiérarchie avait été informée au préalable, du danger que court le Mali en acceptant de recevoir les ex- combattants de Libye sans désarmement. « Les hautes autorités n’ont pas pris au sérieux nos inquiétudes. Pour ma part, je condamne l’attitude adoptée par nos autorités dans cette affaire. »

Plus loin, il condamne l’attitude de la France qu’il accuse implicitement de collusion avec les rebelles. « Si nous avions été écoutés, notre Armée n’aurait pas subi cette humiliation », nous a confié ce haut gradé. Et d’humiliation, la rébellion l’a infligée à l’Armée régulière. Des militaires, au nombre de 45, accompagnés de leurs familles, ont fui le front d’Andérraboukane et ont été accueillis à Mopti. Information que nous avons pu vérifier et qui a été plus tard confirmée par le ministre de la Défense et des anciens combattants, le Général Sadio Camara, lors d’une conférence de presse à Bamako. Les combats, dans cette localité, ont été particulièrement féroces entre les protagonistes, selon plusieurs sources consultées. Mopti, ville carrefour au thermomètre touristique du Mali, subit d’ores et déjà avec intensité les contrecoups de cette situation au Nord. Les touristes qui, en temps normal, et en cette période précise, remplissaient les hôtels, se font de plus en plus rares. Moins de 15% des chambres des hôtels sont occupées avec pour clients des nationaux en mission.

Pour Moctar Ba, le Directeur régional de l’office malien du Tourisme et de l’hôtellerie, la situation est beaucoup plus alarmante. « Une situation de crise extrême est en train de traverser la destination touristique du mali. Nous avons juste quelques petites poches de sites touristiques qui continuent de recevoir des visiteurs. Partant de l’analyse objective, je dirais que nous sommes très loin des affluences habituelles. Et il y a 2 niveaux problématiques. Le premier niveau est ce que nous appelons la problématique de la crise du tourisme liée à la question de l’insécurité dans la bande sahélo saharienne. Le deuxième niveau concerne cette nouvelle crise qui concerne directement les Maliens. C’est très mitigé, mais la grande tendance va vers le négatif.

Depuis le début des événements au Nord, nous avons eu à mener des actions en vue de rassurer les destinataires. Mais très malheureusement, la suite des événements ne joue pas en notre faveur. » Propos du premier responsable du tourisme dans le cercle de Mopti. Ces propos sont corroborés par un touriste que nous avons rencontré non loin du fleuve Bani.

Les Touaregs entre deux feux

« Nous devrions être 37 dans le groupe, mais finalement, nous ne sommes que 8 personnes à venir ici », a affirmé l’un des rares touristes rencontrés dans la ville de Mopti. A en croire un haut responsable du ministère malien de l’Artisanat et du tourisme, des voyagistes venant de France, du Canada et des Etats-Unis d’Amérique (USA) ont purement et simplement annulé leur destination vers le Mali. “En début février, on comptait environ 1500 annulations vers le Nord et beaucoup moins en direction de Mopti. La situation de guerre dans notre pays a provoqué des défections touristiques. Les aventuriers préfèrent aller vers d’autres horizons où la sécurité est garantie.’’ L’aveu d’impuissance du haut responsable renforce celui des hôteliers. Du côté des commerçants, on qualifie cette crise de dramatique.

Même si Mamadou Niangadou dit Bakoroba, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Mopti, s’est abstenu de commenter la crise du fait qu’il n’a pas obtenu l’aval du gouverneur, force est de constater que les opérateurs économiques vivent actuellement une période difficile. Seydou Yelkouni (originaire du Passoré) est très inquiet : « Tous nos gros véhicules en partance pour Gao et Tombouctou sont immobilisés. Nos gros clients fuient la région et nous sommes gagnés par une inquiétude grandissante. » Le domaine des transports est aussi secoué par cette crise. Yacouba Traoré, président des chauffeurs et locataires routiers de Mopti confirme cette paralysie. « Lorsque nous prenons la route du Nord, c’est quasiment à vide que nous circulons. Mais au retour, nous sommes parfois obligés de faire de la surcharge ». Une affirmation que nous avons vérifiée à la gare de Tombouctou et de Gao où les voyageurs de Kidal et Menaka empruntent leurs véhicules. Nombreux sont ceux aussi qui ont choisi la voie fluviale pour rejoindre Mopti.

Une fois sur place soit ils sont hébergés par des familles, soit ils cherchent à continuer vers Bamako ou encore au Burkina et en Cote d’ivoire. Conséquence, il y a des familles débordées à force d’accueillir ceux qui fuient les zones de combats. Selon certaines sources, la communauté tamarcheq subit une certaine chasse à l’homme à Mopti. Devenus la risée des autres Maliens, ils sont obligés de se cacher dans les taudis et autres habitations insalubres de la ville pour échapper à la furie d’une certaine frange de la population bien circonscrite. Bijoutier, NS est très malheureux en ces moments et nous raconte sa « malchance » d’appartenir à la communauté Tamarcheq : « On nous accuse d’avoir déclenché la guerre au Nord. Des jeunes de mon quartier sont venus nuitamment chez moi et ont voulu attenter à ma vie. J’ai envie même de quitter la ville mais j’ai peur. Je me cache dans les quartiers périphériques. »

Comme NS, ils sont nombreux les Touaregs et les Arabes, à vivre cette situation. Un groupe de Touaregs vivant dans les mêmes conditions, que nous avons rencontré, le 8 février dans un quartier périphérique, ne sait plus à quel saint se vouer. C’est la peur au ventre que des chefs de famille passent la nuit et la journée à l’intérieur d’une maison très exiguë. Pour tout dire, ces Touareg sont pris entre deux feux particulièrement nourris. D’un côté, ils ne peuvent plus retourner au Nord, leur région d’origine, de l’autre, leur vie est en danger quand ils sont dans d’autres régions.

Attention aux radios mille collines

Et pour ne rien arranger, certaines radios émettant à Mopti ont pris fait et cause pour le pouvoir de Bamako. Pire, à écouter certaines radios « ce sont plutôt des aigris, des paresseux et des vauriens qui ont pris les armes contre l’Etat malien ». A travers des tranches spéciales animées en bambara, des animateurs expliquent avec détails comment la rébellion a été mise en déroute par les loyalistes. Par le biais parfois de l’humour, ils évoquent que les hommes aux turbans sont en cours de munitions et de rations alimentaires. Des propos haineux du genre « Appretez–vous, nous irons déloger les Touaregs à Ménaka’’ sont entendus sur certaines antennes. Même si nous sommes loin des propos tenus par certains animateurs des « radios mille collines » lors du génocide rwandais, le pire souvenir est à éviter. Fort heureusement, parmi les 8 radios que compte la ville, il y en a qui ont choisi la voie de la neutralité.

Cas de la radio Djamana qui a opté pour un traitement professionnel, objectif et équilibré de la crise. « A chaque fois que nous devons parler, nous devons nous interroger sur notre part de responsabilité immédiate et future », prophétise Adam Diarra de la radio Djamana. Plus loin, à Kayes, les radios locales ne cachent pas leur soutien vis-à-vis des autorités de Bamako. Le directeur de la radio FM de Kayes, M. Traoré, que nous avons croisé au grand stade de Mopti s’est exprimé en ces termes : « C’est la France qui veut nous imposer cette guerre. Tout simplement parce que nous avons refusé de cautionner la guerre qu’elle a engagée en Libye. Avec la France, RFI empoisonne l’information sans tenir compte de l’éthique et de la déontologie. Serge Daniel, leur correspondant, n’a jamais quitté Bamako depuis le début de la crise. Je soutiens l’Etat malien et je suis sûr qu’il va mettre hors d’état de nuire ces bandits armés.

Ce matin, j’étais avec un confrère de la radio ADDAR de Ménaka, et il m’a expliqué comment les loyalistes ont bombardé les positions des rebelles aujourd’hui. On les a massacrés, pourchassés jusqu’à leur dernier retranchement. Mais RFI n’a jamais fait cas de cela. Lorsque ces rebelles sont arrivés à Ménaka, ils ont pris position au niveau de la radio ADDAR avant de couper toute communication téléphonique. Ils ont pillé la population, violé les femmes ». En revanche, Salifou Warmé, directeur de la radio Orona de Koro, ne porte pas de gants pour fustiger la responsabilité de l’Etat malien dans cette guerre. « C’est la complicité passive de l’Etat malien qui nous a créé cette situation. Tenez-vous bien, l’Etat savait bel et bien que ces Touarègs étaient armés jusqu’aux dents de leur retour de la Libye. Qu’est- ce qu’on a proposé pour ces affamés et ces nombreux combattants qui n’ont ni travail, ni projet sauf celui de la prise d’armes. Il fallait plutôt prévenir au lieu de chercher à guérir.’’

En tout cas, Fanta Diabaté, une auditrice résidant à Tomoguel1, un quartier populeux de Mopti, en a marre de certains animateurs. Selon la jeune dame, ils attisent le feu au lieu de l’éteindre. Au niveau des partis politiques ayant des représentations à Mopti , on joue la carte de la prudence. Au nombre de 18 à avoir un siège à Mopti, ces partis ont une position qui tranche avec une certaine réserve. Le parti de la Solidarité africaine pour l’indépendance et l’intégration (SADI) du Docteur Oumar Mariko, par la voix de son représentant régional, secrétaire permanent intérimaire du parti, M. Cissé, dit observer la situation avec beaucoup d’amertume. S’il dit comprendre la position de Bamako, il reconnaît tout de même que les rebelles du Nord sont avant tout des Maliens à part entière. Il appelle les protagonistes à s’asseoir autour d’une table pour négocier et trouver un compromis. Car il y va de l’intérêt général de la Nation.

Enseignant en sciences politiques et agronome de formation, Ag Intazoumé Moussa est un fils de la région du Nord. Installé à Bamako, son bureau a été l’objet d’une attaque. Lorsque nous l’avons joint au téléphone, il était en partance pour Kidal. Connu pour ses écrits enflammants dans certains journaux maliens, l’homme n’est pas tendre avec le régime de Bamako. « Le pouvoir a profité d’une situation pour redorer son blason. Le nordiste a été marginalisé. Moi je suis, par exemple, de l’ethnie Bella. Au Mali, le Bella est une ethnie de seconde zone. C’est toute cette frustration qui a amené les frustrés à prendre les armes. Quand je fais par exemple une comparaison entre les Bella du Burkina et ceux du Mali, je me rends compte que le Bella au Burkina est beaucoup plus considéré. En plus, le Nord est laissé économiquement à son propre sort. Tous ceux qui ont eu à me lire avant cette crise me donnent aujourd’hui raison. », nous a-t-il dit au téléphone.

Les armées étrangères et la rumeur envahissent Mopti

Mais, ses arguments sont battus en brèche par le maire indépendant de Mopti, Oumar Batili : « L’Etat a tout donné à la région du Nord. Ce que le pouvoir a mis dans le Nord comme investissement, faites la comparaison et vous verrez. Honnêtement, ce que l’Etat a fait au Nord, il ne l’a pas fait au Sud. On y trouve des routes, des hôpitaux, des écoles…Tout ce qui contribue au développement. Ils sont tout simplement défavorisés par le climat et la nature. C’est vraiment dommage qu’ils arrivent à prendre les armes pour revendiquer. Je vous dis qu’ici nous avons 703 communes. Et il y a des élus au Nord qui sont maires ou députés. Pourquoi ne pas emprunter le chemin de la légalité pour revendiquer ? Ils se sont trompés d’ennemis. » Mais la grande question que les Mopticiens se posent est celle-ci : pourquoi y a-t-il d’armées étrangères dans leur ville ? En effet, depuis quelques jours, des hommes et femmes en treillis des Etats-Unis d’Amérique sillonnent la ville.

Leur quartier général serait implanté à la Brigade de la Gendarmerie nationale. Sont-ils venus en formation ou pour prêter main forte à leurs collègues maliens. En tout cas, le débat est ouvert. Conversant en anglais avec les citadins, leur présence suscite des rumeurs les plus alarmantes. Si d’aucuns affirment avoir vu d’autres militaires venant d’autres pays, ceux que nous avons pu voir sont des Américains. La présence, dans cette ville, de ces militaires a renforcé une rumeur qui était déjà persistante. C’est ainsi que dans la nuit du 8 février, l’on a appris que des rebelles avaient fait des infiltrations à Mopti. Pire, il se susurrait même que Salifou Koné, gouverneur de la région de Kidal, avait trouvé refuge à Mopti, accompagné de plusieurs militaires. Aussi, les villes stratégiques à prendre par les rebelles étaient Kidal, Gao, Tombouctou et Mopti. Dans le quartier Mossinkoré où nous étions logés, les commentaires des citoyens non maliens, notamment des Burkinabè, allaient bon train.

A en croire les avis des uns et des autres, les Maliens à la peau blanche sont vraiment très mal vus par leurs compatriotes. L’explication que l’on donne à cela est qu’ils sont non seulement minoritaires, mais aussi contestataires depuis des lustres. Insatisfaits depuis des siècles, ils n’ont pas ce courage de manier la daba comme leurs compatriotes du Sud ou du Centre. Ces préjugés sont autant des faits qui déterminent l’animosité dans la tension actuelle. Une femme venue de Menaka témoigne en affirmant ceci : « Quand ils sont arrivés chez nous, ils nous ont forcé à crier “République de l’AZAWAD” ; ils rançonnent la population, surtout les commerçants. Ils disent que leur objectif, c’est Bamako. » Mais selon une catégorie de personnes à Mopti, très minoritaire, cette rébellion est la politique de ATT pour s’éterniser au pouvoir.

Hamed NABALMA, de retour de Mopti

Le Pays, Burkina Faso, 21/02/2012 (via lefaso.net)

 

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20 COMMENTAIRES

  1. Toutes les régions du Mali dois faire comme les nordistes prendre des armes pour se faire entendre !, 99 % de Kaysiens meurent en immigration l’état n’a jamais fait de souci pour eux
    Les immigrants participe à 100 % au développements de leurs pays
    Autosuffisantes alimentaires les immigrants, l’eau potable les immigrants, éducations les écoles les immigrants même les enseignants sont payé par des immigrants, santé les pharmacies, les dispensaires, les maternités son fait par des immigrants, et même les infrastructures sont faite par des immigrants, ils paient leurs impôts au pays d’accueille et aussi à leurs pays d’origines : Regardez bien ses rebelle dans les gouvernement maliens ont leurs donne de poste qu’ils ne méritent même pas tout simplement parce qu’ils ont des armes

  2. Mr le journaliste vous mentez. Je crois que crois en tant que journaliste vous devez avoir un peu plus de conscience professionnelle au lieu d’écrire des inepties. en lisant votre article on croirait qu’il ne s’agit pas de la ville de Mopti dans la quelle nous sommes. il n’ya aucune psychose à mopti. Aucune mesure de sécurité exceptionnelle au contraire plus de 80% des effectifs militaires de mopti sont déployés au nord. Vous devez plutôt vous torcher avec votre journal au lieu de raconter des idioties, tient toi uniquement à raconter ce qui est la vérité.
    😈

  3. C’est faux Mopti n’est pas Quadrillé, et il n’ya pas de pyschose a MOPTI.
    A cause de DIEU ne donnez pas de mauvaises infos, Moi je suis à MOPTI et je suis noctembule d’ailleurs.

  4. c,est aujourdhui que vous vous rendez compte des mensonges de nos dirigeants malhonetes……le mali est dernier dans tout mais nous ne voyons pas ça on s,occupe toujours du probleme des autres……l,armee n,existe pas au mali juste une bande de feneants sans dicipline pou amuser la galerie……les rebelles frapent ou il veulent et quand il veulent …l,ortm est la tele la plus pourrie du monde…les malins sont tres trites aujourdhui a cause de la mauvaise resolution de ce conflit….pas d,information valabla disponible a l,heure…nous vivons dans la peur et la honte …..att et ses ministres sont des maudits qui n,aiment pas le mali ils sont vennus au pouvoire uniquement que pour s,enrichir ilegalement sur le dos des malimokows…..qu,ils donnent l,ordre aux donzos de liberer notre pays …..

    • Bien dit…Nous somme hummulies et notre Dignite a ete bafoue, seulement par un petit groupe de bandit voyou..L’Ortm est la muette et laisse ces voyou controle l’information, que c’est domage.

    • mon frere tirnimango je suis de même avis que toi il faut que les maliens se mets au travail au lueu de dire qu ils connaient tout ses tout faire et tout est a refaire au mali la mentalité le devoir civique le respect de la nation les lois le partage le mali est un pays que chacun pense en soit pas le pays

  5. Heyi barakaba, tu veux que je devine ??? Non hein, tu ne me le feras pas dire 😆 😆 😆 😆 😆

  6. Votre article est très intéressant et bien documenté, bravo. Mais pourquoi vous obstinez vous bêtement, à vouloir toujours faire porter le chapeau à la France. Par démagogie ? Notre beau pays, le Mali est libre et indépendant, les décisions sont prise à Bamako pas à Paris. La France n’a plus d’intérêts financiers chez nous ou si peu, le commerce et les mines d’or ce sont les Chinois les Canadiens ou les Anglais qui les exploitent. La France se contente de faire de l’humanitaire en offrant au Maliens de l’aide médicale et alimentaire pour les populations les plus pauvre. Elle intervient uniquement, après accord de nos autorités, pour protéger ses ressortissants ONG ou humanitaire qui sont la cible des bandits du Nord sous-traitants d’Alquaida.

  7. Comment ce journaliste peut quitter le Burkina pour venir faire son reportage à Mopti et pendant ce temps nos journalistes sont à Bko pour nous balancer chaque matin des faiboles ?????? Bravo au journaliste du Burkina.

    • Tout simplement parce que les journalistes maliens sont nuls; et ça ce c’est pas une exception!!! c’est comme ça dans tous les domaines!! le malien est seulement champion dans la parole; personne ne parle mieux que nous, on se vante de tout alors que nous sommes laminé dans tous les domaines de la vie professionnelle!!! quel honte!!! un seul exemple; avant cette maudite crise qui aurait pensé que ces gens peuvent faire une semaine de combat avec l’armée malienne? Nos militaires ont toujours dit qu’ils sont les meilleures en Afrique et même au délà; mais la triste réalité est que il y a peu d’exception au Mali; Nous sommes en retard dans presque tout!!: sauf……………(devinez).

  8. Ce qui est dramatique, c’est la stigmatisation d’une population. Les touaregs ou arabes sont ils nos ennemis. Non ils restent nos frères. Le 11 septembre les occidentaux ont stigmatisé les Muslims. Les frères étions nous pour autant tous des terroriste en tant que musulman. Il en est de même pour les touaregs. Qui n’a pas un ami touareg, un voisin touareg paisible… C’est une honte la propagande actuelle qui vise une chasse au touareg. Le Mali est le pays de l’hospitalité et du partage et non de la haine, laissons ça aux autres.

  9. avec ce probleme du nord les mopticien n save plus a quel saint se vouer att a tout fait pour le nord mali il les a tout donner IL A MEME OUBLIER LES REGION A CAUSE DU NORD TOUT CA LA POUR QUIL AIT PAS DE PROBLEME pendant que les region souffre il ya pas un hotelier a mopti qui nest pas en faillite totale quest que letat a fait pour soutenir financierement ces hotel rien a part supprimer les inpot et arrierer dinpot mais letat doit faire comme la mauritanie debloquer un fond et donner a chaque hotel des moyens financier pour survivre pour entretenir son espace rien en ce sens na ete fait le secteur du tourisme est toute une chaine soude mais la chaine se ronpe tout se detache il faut lhomato de mopti en collaboration avec le gouverneur de mopti plaide cette cause tout les hotel sont privee a mopti ces des gens qui ont investi qui ont eu confiance a letat mais aujourdhui personne les regarde il faut que le gournement regarde ce cote aussi aux moins pour que ces hotelier la puisse survivre ces rebelle la il faut letat continue son conbat il faut pas lacher ni negocier encore il faut finir ce probleme les gens sont a bout de souffre et ya a marre ventre vide na point doeille il faut letat met un moyen visuel comme un char sur tout les point strategique de mopti gouvernorat ronpoint mopti entre de sevarer bargondaga rond point de sevarer sortie de sevarer ver bamako et vers pays dogon il ya plus rien a cacher le secret defense pour ne pas efrayer la population doit etre mit au poubelle avec ca les mopticien sauront quil sont en securiter sinom aujourdhui dans tout les grin le debat cest le probleme du nord cest la pyschose a mopti ce qui est clair si ces rebelle se hasarde a attaquer mopti il aurait plus de solution aprES ce que il ne vont jamais resortir de la ville mopti ONT VA LES MASACRR UNE BONNE FOIT POUR TOUTE cest comme cela tout les mopticien sont sur le qui vive 24/24 CES REBELLE SONT SINPLEMENT DES RA.T.ER SOCIAL CES TOUT IL FAUT QUE LE GOURVENEMENT FINISE CE PROBLEME UNE BONNE FOIT POUR TOUTE SINOM LES MOPTICIEN SONT FATIGUER IL YA QUE LA GALERE SUR TOUT LES PLANS TROP CEST TROP 😈 😈 😈

    • A colére , je te disais hier que tu n’a pas mieux à faire que de te positionner pour la fuite . “Que vous allez finir avec les rebelles s’ils rentrent à Mopti” . Mon frere , si tu as un ami bozo qui à une pirogue , dit lui de la positionnée ” Cap segou ” sans quoi tu mourras pour rien . Le journaliste Burkinabé à vu un petit deploiement de quelque hommes qui sont resté pour assurer la securité de la ville de Mopti . En effet quand il y’a eu l’infos sur l’attaque de Hombori le 18 fevrier à 18 H 35 , il a fallu attendre 20h45 pour voir un groupe de quelque hommes avec quelques BRDM se mobilisés de Mopti vers hombori . Certainement le journaliste à croiser cette unité et a pensé que toute la ville de mopti etait quadrillé par les forces de l’ordre . A Mopti il n’y’a meme pas d’effectif suffisante pour assurer la securité du gouverneur à plus fort raison celle de la population . Comme je l’ai dit hier encore , tôt ou tard ces rebelles attaqueront la ville de Mopti . Ne serait que pour 2 heures . Ceux qui ne veulent pas quitter la ville se procurent des fusils pour leur defense sans quoi il n’ y’ a plus de force à Mopti . On n’a pas besoin d’etre à Mopti pour avoir l’infos . Nous sommes dans un village planetaire . De chez moi à Bagadadji je sais ce que tu manges à Mopti . Seulement , il faut informer sans deformer , juger sans passion . Voila les maitres mot de l’information .

  10. Ce sont des choses qui se deroulé depuis le 7 fevrier, nous sommes aujourd’hui le 21 fevrier. Neanmoins, bravo à ce journaliste Burkinabé pour le courage!!!!¨

  11. J ai toujours admire le serieux et le professionalisme des journalistes burkinabe. Pas un seul journaliste malien a encore fait le deplacement en dehors de Bamako et se contente de faire passer des rumeurs. Notre pays est vraiment en retard sur tout les plans. Et je trouve interressant qu un Bella supporte la rebellion, cette histoire est plus complexe que je l imaginais. 😕

  12. Il y a de vrais Touareg et des gens apatrides, voleurs, paresseux et criminels. Les soutiens de ces derniers est cette France hypocrite et sournoise qyui n’a ajamais aimé l’Afrique. Cette fois, nous irons au bout.

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