Situation à Anéfis : IBK ordonne, le Gatia se retire

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GatiaAveu d’impuissance ou désir de plaire à la Communauté internationale, le Chef de l’Etat, M. Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) vient en tout cas d’ordonner aux éléments du Gatia de quitter la ville d’Anefis. Au même moment, des éléments de la CMA, déjà maîtres de Kidal, ont obligé à Acharane les usagers du tronçon Tombouctou-Goundam à scander le slogan : ” Vive l’Azawad “, avant de les laisser passer. Dans la foulée, des hommes armés ont été aperçus à bord de cinq véhicules et des motos à 80 km de Léré, au Sud-Est de Nampala. D’autres ont été signalés dans la localité de Gatigoumou. Mais, où est la MINUSMA ? N’y aurait-il de populations civiles qu’à Kidal seulement ? Pourquoi avoir cédé ? Aux dernières minutes, les responsables du Gatia seront transportés par la MINUSMA pour aller porter le message à leurs combattants.

L’actualité du week-end aura été marquée par un véritable ballet diplomatique à Bamako. Diplomates européens, américains, onusiens, tous avaient à cœur de faire plier le groupe d’autodéfense Touareg et Imghad (Gatia) ayant récemment chassé les narcoterroristes de la ville d’Anéfis. C’était il y a moins de deux semaines. En sa qualité de Médiatrice dans la crise que notre pays connait depuis quelques temps, la mission onusienne au Mali, MINUSMA, s’était empressée de délimiter une one dite de sécurité autour de la ville de Kidal. Une ceinture de 20 km à la ronde fut instaurée à cet effet avec des soldats togolais et ghanéens à la tâche. Déjà, une honte pour l’Afrique !

Comme si cela ne suffisait pas, la MINUSMA exigea le retrait du Gatia d’Anéfis. Auparavant, certains responsables onusiens accusaient, en privé, les hommes du Gatia d’avoir attaqué les premiers les bandits et narcotrafiquants à Anéfis.

Sans la moindre preuve, aucune enquête neutre n’ayant été menée d’abord, ils prirent le dessein sur eux la responsabilité d’accentuer la pression sur les autorités maliennes, accusées à tort d’être derrière le Gatia.

 

REFUS LÉGITIME DU GATIA

Faut-il rappeler que la MINUSMA n’avait même pas eu la courtoisie d’informer les autorités maliennes de sa décision d’instaurer une ” zone de sécurité ” à Kidal. D’habitude compréhensif, ouvert aux propositions des autres, le Chef de l’Etat, M. Ibrahim Boubacar Kéïta, aurait été très surpris. Au point que son gouvernement se donna la peine de recadrer les choses.

Très communicatifs, les responsables de la MINUSMA étaient face à la presse, le jeudi 27 août dernier. Arnaud Akodjenou (un Béninois) représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU, chargé des affaires politiques, le Général Bikimo, Commandant adjoint de la MINUSMA, Awalé Abdounasir, la policière et Mme Mbaranga Gasarabwé, l’humanitaire. Tous les quatre étaient dans leurs rôles. C’est-à-dire, faire valoir les points de vue de leurs maîtres, basés à New-York, loin des réalités du terrain.

Sept points d’un plan de sortie sont sortis de leurs sacs. En plus de la cessation des hostilités, de la condamnation des violations de l’Accord de paix et de réconciliation nationale, les Onusiens réclamaient le ” Rétablissement de la situation antérieure et le retour immédiat et sans condition des parties concernées aux positions qu’elles occupaient avant le 20 juin 2015 “.

En termes clairs, les Onusiens réclamaient le retrait pur et simple du Gatia d’Anéfis. Ce après quoi la MINUSMA s’évertuerait à mettre en place les mécanismes prévus par l’accord.

Tout naturellement, le Gatia rejeta cette injonction. Il s’est montré toutefois ouvert au dialogue en avançant devoir céder la place à la MINUSMA et aux Forces de Défense et de sécurité du Mali. Au cours de leur point de presse, les Onusiens ont occulté cela, se bornant honteusement à magnifier leurs rôles sur le terrain.

Les Maliens ont été unanimes à saluer cette attitude du Gatia qui ne fait que se défendre et défendre les pauvres populations civiles laissées à leur triste sort à Anéfis. Sur les attaques, les crimes de la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad), les Onusiens sont presque muets. Il y a plus d’un an, les éléments de la CMA n’avaient pas hésité à abattre froidement des Administrateurs civils à Kidal, sous les regards impuissants et  complices de la MINUSMA. Pourquoi n’avait-elle pas exigé le retrait de la CMA ? Pourquoi laisse-t-elle les éléments de la CMA se promener avec armes et bagages ? Et pourquoi restreindre les mouvements de l’Armée nationale ? Avant tout, ne devrait-on pas déjà assister au cantonnement des combattants ?

A la MINUSMA, si les responsables avaient été sérieux, ils allaient être en conformité avec la proposition du Gatia de se retirer au profit des troupes gouvernementales et internationales. Cela a été fait à Ménaka. Pourquoi pas à Anéfis ?

Incapable d’honorer son contrat, celui d’œuvrer à la sécurisation des populations civiles partout au Mali, Arnaud Akodjenou s’en va sur la pointe des pieds.

L’histoire retiendra qu’il n’aura nullement été neutre dans le traitement des sujets au Mali. Le Dahomeyen Hubert Maga se retournerait dans sa tombe en observant les actes posés par son ” petit ” dans un pays frère. Pour le moment, pas grand-chose sur le Général Bikimo dont le pays a payé un lourd tribut dans la crise malienne. Idem pour les autres !

 

LES POPULATIONS D’ANÉFIS LÂCHÉES

Durant le week-end, le ballet diplomatique a finalement eu raison des autorités de Bamako. Aveu d’impuissance ou simple désir de plaire à la Communauté internationale, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta a, en tout cas, exigé le retrait du Gatia de la ville.

Les Maliens ont appris la douloureuse et honteuse nouvelle à travers la presse étrangère. Parait-il qu’il aurait reçu des chefs militaires de la Plateforme (y compris Gatia) au palais de Koulouba pour le leur faire savoir. En aucun moment, il n’a été mention du redéploiement de l’Armée malienne à Anéfis. Qui protégera alors les populations civiles ? Pas la MINUSMA quand même !

Car, presqu’au même moment, 27 août, des éléments de la CMA ont obligé, dans la localité d’Acharane, les usagers du tronçon Tombouctou-Goundam à scander le slogan : ” Vive l’Azawad “. Ce après quoi ils les ont laissé poursuivre leur destination. Le même jour, des hommes armés ont été aperçus à bord de cinq (05) véhicules et de motos à 80 km de Léré, Sud-Est de Nampala.

D’autres éléments ont été signalés dans la localité de Gatigoumou. De tout cela, la MINUSMA ne semble rien voir. Elle dispose pourtant de moyens humains et matériels adéquats pour accomplir sa mission. Malgré sa présence, des hommes armés n’avaient-ils pas attaqué et tué des membres de son personnel à Sévaré ?

Une fois de plus, les Maliens ne doivent pas être dupes. Personne ne viendra résoudre leur crise à leur place. Il faudrait qu’ils se donnent les moyens de bouter hors de leur territoire les bandits et narcoterroristes. Sinon, une chose est claire, cette MINUSMA-là ne ferait que le jeu des ennemis de la paix.

B.KONÉ

 

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57 COMMENTAIRES

  1. En un mot : Dramane Aliou Koné voulez-vous la paix au Mali ou l’insécurité éternelle de l’œuvre puissances occidentales ? La décision qui demande à la Plate-forme de quitter Anefis du président de la république est motivée par sa volonté de mettre le Mali au seuil de la paix et de la réconciliation nationale. La MINUSMA qui, comme on le sait, a au préalable mise en place une zone de sécurité autours de Kidal après les affrontements entre Gatia et Cma, veut la partition du Mali. Donc c’est bien de se plier à certaines de ses exigences pour pouvoir sauver sa patrie tout en maîtrisant la situation. N’importe quel chef de l’Etat africain allait faire la même chose qu’IBK. Cela ne veut pas en aucune manière dire que l’Etat a été piégé, Mr le journaliste. 😥 😯 😯 😯 😯

  2. Cette décision d’ordonner au Gatia de quitter Anefis n’est en aucun cas assimilable à la confirmation de l’appartenance de ce groupe au gouvernement, selon l’information qui stipule que le Gatia est un groupe pro-gouvernemental, de la part d’Ibrahim Boubacar Keïta. 😛 😛 😛 😛 😀 😀 😀

  3. Imaginez que ni la MINUSMA ni nos “amis et parterres techniques” n’avaient jamais exige au MNLA/CMA (un groupe illegitime des bandits armes proxys internationaux) de quitter quand ils l’avaient occupe Menaka lors de leur campagne d’expansion (au detriment de l’autorite de l’etat legitime du Mali), suite a la defaite des FAMA a Kidal en mai 2014. An absolute hypocrisy 👿 😈 .

    Le 22 Septembre n’a plus aucun sens pour ce pays; Le Mali est peut etre le seul pays colonise aujourd’hui au monde. Irak, Somalie, Afghanistan, Libye sont tous mille fois plus independant et souverain que notre pays. 🙁 😥 😥

  4. Ahhh oui, il n’est plus jamais nécessaire de se donner les mains pour le bien de la Nation. Ceux-ci doivent nous servir de leçon. Plus jamais de haine entre nous car personne d’autre ne viendra faire notre pays en notre place.
    Ayons confiance en notre président et le membre du gouvernement, car personne ne pourra aimer notre bien mieux que ceci.
    Le Mali est un grand pays et ce pays ne mérite pas ce mal.

  5. Il existe déjà un accord qui nous lie avec ces frères qui ont été des rebelles d’hier. Et cet accord qui a été mise en place est une bonne base qui doit nous inciter à son respect. C’est vrai Aucun accord n’est parfait mais cet accord, je l’ai dit plusieurs fois, constitue une très bonne base pour faire la paix, traiter des questions de fond qui ont entraîné des difficultés au nord de notre pays, restructurer notre appareil sécuritaire et créer ainsi les fondements d’un Etat de nouveau en mesure de faire face à ses obligations.
    Si on l’applique dans la lettre mais surtout dans l’esprit, avec bonne foi, il y a de bonnes chances que le Mali retrouve de nouveau de bons espoirs vers demain.

  6. Tout le monde n’a pas intérêt à la paix, notamment les terroristes et les trafiquants de drogue qui feront tout pour que l’accord ne puisse pas être correctement appliqué et que les Maliens ne se réconcilient pas car cela signifierait la fin de leur quiétude et de leurs activités illicites et destructrices pour notre pays et le Sahel. L’accord ne sera jamais en danger si les Maliens se donnent la main pour faire halte à ces vendeurs de morts.

  7. Moi personnellement je ne comprends rient de la présence de la MNUSMA au Mali, elles sont sensé à apporter de la tranquillité, une garantie de stabilité et intervenir en faveur du gouvernement malien. Mais bizarrement, elle n’est jamais présente pour accomplir sa mission, et en plus elles se permettent d’investir en faveur des rebelles. La MINUSMA n’apporte que le désordre dans ce pays,

  8. Cette décision d’ordonner au Gatia de quitter Anefis n’est en aucun cas assimilable à la confirmation de l’appartenance de ce groupe au gouvernement, selon l’information qui stipule que le Gatia est un groupe pro-gouvernemental, de la part d’Ibrahim Boubacar Keïta. 😯 😯 😯 😯 😯

  9. Il est important de comprendre que des individus de mauvaise intention qui ne veulent toujours pas la stabilité du Mali se prononcent pour bafouer la signature de l’accord. Les richesses de ce pas sont connues de tous et c’est dans le mauvais moment que des bandits profitent pour faire des mauvais comportements. L’accord qui a été signé permettra de souder des forces afin de combattre toute autre mauvaise idée extérieure envers le Mali.

  10. Les maliens 😀 😀 😀 nous devons rester derrière les décisions de notre gouvernement N’oublier pas que nous avons signé un accord pour la paix qui a des clauses qui doivent être respecté par toutes les parties signataires de l’accord pour la paix L’application de cet accord engage en premier nous les maliens malgré la cma est un groupe armé et la communauté internationale doit aussi bien collaborer avec franchise aux côtés du gouvernement maliens. Vive le Mali et vive la paix

  11. Sauvons le Mali et cela n’est possible qu’en respectant les engagements pris par notre gouvernement. C’est normal que le GATIA soit à ANEFIS mais pour le bonheur de nous tous le Mali est le premier garant de l’accord pour la paix et qui est tenu en premier lieu de le respecter vis à vis de la situation et les autres parties signataires de l’accord. Vive la paix au Mali

  12. Le Mali a assez souffert, donc il faut que ce processus pour la paix aboutisse. Nous devons comprendre la situation du gouvernement parce que le gouvernement est comme la base de ce processus pour la paix, ainsi le gouvernement est obligé d’appeler toutes les parties à respecter les closes de l’accord signé le 20 Juin dernier.

  13. IBK n’est pas dirigé et il prend toutes ses décisions en pleine liberté et convenablement.
    Le retrait du GATIA à Anefis n’est pas une manipulation de la communauté internationale sur le président. N’oubliez pas qu’il y’a un accord qui nous tient et qui est à respecter pour l’honneur et le bonheur du Mali et toutes les parties signataires de l’accord.

  14. L’ex-ministre a une idée tout à fait patriotique. Mais j’ai été un tout petit peu surpris par son analyse de la décision d’IBK. Certes, il a raison de dire que cette décision accrédite la thèse que la plate-forme est une milice gouvernementale. Mais ce qu’il oublie c’est le fait que si seulement l’intérêt national est menacé, on est souvent obligé de prendre des décisions contre notre propre gré. Le Gatia étant un groupe d’auto-défense veut le retour de la paix ne peut pas agir comme la Cma. 😀 😀 😀 😛

  15. Chacun de nous à une idée contraire à celle de l’autre vis-à-vis de la décision du président de la république. Le Gatia est signataire de l’accord d’Alger et il est tenu vis-à-vis des autres parties. Il est normal qu’il cède la ville d’Anefis et revenir sur sa position initiale, il s’agit de la position avant signature. Cela peut, après des perturbations, ajouter un plus au processus de la paix et de la réconciliation. 😆 😆 😆 😆 💡

  16. Si seulement le retour à l’ordre de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation nationale dépend du retrait du groupe pro-gouvernemental, GATIA de la ville d’Anefis. Je ne vois aucun problème à cela. Surtout que cette zone n’est pas la position initiale de ce groupe. Il faut en contrepartie que la MINUSMA fasse pression sur la CMA en fin de la pousser à être de bonne volonté pour l’application intégrale de l’accord déjà signé. 😀 😀 😀 😀 😛 😛 😀 😀 😀

  17. Seule la minusma sait ce qu’elle veut du Mali. En tout cas pour le bien de notre pays, on doit se donner la main soutenir notre gouvernement

  18. Je pense cette décision n’est pas une faiblesse de l’Etat mais plutôt un optique plus différentes des s’autres idéologie. Le président IBK a engagé une quête perpétuelle de la paix et de la réconciliation et aussi la protection des personnes et des biens. Et aussi il évite tout risque qui peut conduire à l’échec de l’accord du 20 Juin.

  19. B KONE tu parle comme si tu n’es pas un maliens « Une fois de plus, les Maliens ne doivent pas être dupes. Personne ne viendra résoudre leur crise à leur place. Il faudrait qu’ils se donnent les moyens de bouter hors de leur territoire les bandits et narcoterroristes. Sinon, une chose est claire, cette MINUSMA-là ne ferait que le jeu des ennemis de la paix » un malien qui fuit sa responsabilité hummmmmm

  20. Tu as raison, c’est pour éviter tous annulation ou échec de l’accord de paix signé le 20 Juin et aussi pour protéger sa population et leurs biens contre tous affrontement. IBK a raison

  21. Certes, la communauté internationale est en train de négocier avec l’Etat pour que la plateforme puisse quitter Anéfis. Si le Président de la République a jugé qu’il est nécessaire que le GATIA quitte Anéfis, ce n’est ni sous l’ordre, ni sous la pression de la communauté internationale, non loin de là

  22. Tu as raison, n’essayons pas de créer des polémiques autour de cela, la décision d’Ibrahim Boubacar est sagesse et objectif. Le pays n’a pas besoin mais plutôt de soutenir les actions gouvernementales.

  23. IBK joue la carte de l’apaisement, il veut seulement faire régner la paix et la sécurisation, protéger les personnes et des biens. C’est un président qui incarne la paix. les maliens doitvent se venter d’avoir un président comme lui.

  24. C’est le tout qui doit se soumettre aux exigences du gouvernement: la MINUSMA, la CMA, le GATIA et la FRANCE. Dans tous les cas c’est la responsabilité et la souveraineté de l’Etat malien qui se trouve entravé et il lui revient de droit de prendre des décisions pour préserver la chose qu’il a conquise qui est sans doute la paix et la tranquillité.

  25. Nous voulons la paix rien que la paix.
    La population Malienne doit se donner la main pour bâtir ensemble notre patrie, personne ne viendra décider a la de nous.

  26. L’Etat malien est conscient de ce qu’il fait, le retrait du Gatia d’Anefis ne veut pas dire que tout est perdu. Nos dirigeants ont surement un autre plan pour faire face à ces bandits armés. Wait and see.

  27. On sait réellement que l’occident est prêt pour détruire le monde, car tous ceux qu’ils font n’est rien d’autre que la recherche d’intérêt personne.

  28. A mon avis la présence de la GATIA à Kidal était de renforcer en plus la sécurité de la population civile. Mais si cela peut causer du tort à l’accord, donc il faut mieux que le GATIA quitte le lieu. Le maliens souffre déjà et on ne veut plus d’autre problème.

  29. Si IBK a ordonné que le GATIA se retire c’est qu’il doit se retirer. Alors arrêtés de nous cassés les oreilles avec la même histoire.

  30. ANEFIS, nous appartiens tous, c’est une localité du pays, alors le gouvernement a raison de prend une telle décision concernant le départ de GATIA a l’ANEFIS.
    La date du 20juin dernier doit être une date inoubliable pour la CMA ainsi que toutes les partenaires du Mali de faire face à la situation qui préoccupe le pays.

  31. Personne ne viendra résoudre notre crise à notre place. Il faut qu’on se donne les moyens de renvoyer hors de notre territoire les bandits et narcoterroristes. Sinon, une chose est claire, cette MINUSMA-là ne ferait que le jeu des ennemis de la paix.

  32. Cette décision est la meilleur, c’est pour que le Pays retrouve la paix, alors on demande à la CMA d’arrêter son jeu, et tenir leur engagement.
    VIVE LE GOUVERNEMENT
    VIVE IBK
    VIVE LA PAIX
    VIVE LA SECURITE
    VIVE LA DEFENSE

    • Nous les maliens doivent comprendre que la situation actuelle à ANEFIS est une violation du cessez le feu par tous les groupes armés. Donc pour sauver la mise en œuvre de l’accord pour la paix qui a engagé la responsabilité à commencer par notre pays et la communauté internationale. Sauvons l’accord pour la paix et sauvons le Mali

  33. Je lance un appel à la population d’être plus patiente, car la CMA cherche maintenant à aggraver la situation la situation.
    En se focalisant sur le droit international humanitaire et plus précisément le droit international public, il y a deux types de règlementation de conflit, c’est-à-dire pacifiquement et en armement, si la CMA ne tient pas leur engagement, nous serons obligés de régler cela en arme.

  34. Pour des intérêts, sachiez cher internautes que les occidentaux sont capable de tuer tous une population, donc puisqu’on n’a pas trop de force, nous sommes obligés de nous plier à leurs conditions pour la paix sur le territoire, les maliens doivent comprendre cela et soutenir le Président dans ses décisions au lieu de le critiquer, face aux occidentaux on ne peut grand-chose, à moins qu’on opte pour le KAO total.

  35. Les occidentaux n’ont aucune honte et aucune limite quand il s’agit d’intérêt. Ils le prônent d’ailleurs à chaque fois, qu’ils n’ont pas d’amis, mais des intérêts. Ils veulent juste récupérer par tous les moyens ce qu’ils visent au Mali, ils veulent juste dépouiller le Mali de ses ressources, et malheureusement, cela en complicité avec les fils même du Mali.

  36. La CMA est de mèche avec la Minusma. La CMA croit que la Minusma ou la France veulent les aidé à défendre leurs cause, mais elle se trompe largement, car ils sont là pour piller le pays et semer le désordre et laisser notre pays dans le KO total, il faut que la CMA prennent conscience et opte pour u e paix durable.

  37. La communauté internationale est la base, la source de la crise malienne. Elle a juste incendiée notre pays et s’est ensuite présenté comme pompier, et tenez-vous bien juste pour les ressources que regorgent le sol de Kidal. J’invite vivement la CMA a se réveiller à temps, sinon, elle va le regretter amèrement, car c’est le cas de la Libye qui les attend.

  38. L’occident est déterminé à détruire ce Mali qui est la fierté des Africains/Africaines. Ce n’est pas pour rien que l’occident reste muet aux exactions de ses bons terroristes au Mali. C’est dans la complicité totale avec ces rebelles de Kidal que l’occident veut changer l’histoire du Mali qui est connu de tous. Ce n’est pas pour rien qu’ils veulent imposer au Maliens/Maliennes un nom azawad qui est totalement dépourvu de toute réalité historique. Dans tout cela l’ennemi numéro un du Mali reste toujours la France qui vit du sang des Africains/Africaines. Les Africains/Africaines ont pris beaucoup de coups de ces nations barbares et je me demande s’ils apprennent de l’histoire que rien dans cette n’est éternel.

  39. J’apprécie et je salue l’acte du Président IBK, qui ne peut se traduire d’aucune autre manière que la quête perpétuelle de la paix. Le Président à agit pour la stabilité du pays et du bien-être des maliens. Nous devons tous le soutenir au lieu de le critiquer.
    Si la communauté internationale a une force aujourd’hui, c’est juste parce qu’ils ont su que le Président IBK n’a pas le soutient de son peuple. Sinon je ne vois vraiment pas pourquoi la communauté insiste tant, que le GATIA quitte Anefis, et que la CMA et la Minusma y aillent, or le GATIA voulait juste que la CMA soit accompagné de nos forces républicaines. Les maliens doivent comprendre par-là, le jeu de la communauté internationale, et cela doit les amener à soutenir le Président. Sinon pourquoi ce jeu de la Minusma ? Pourquoi d’abord établir un périmètre de sécurité et ensuite vouloir accompagner la CMA ?

  40. Nous reconnaissons que la mise en œuvre de l’accord de paix ne sera pas facile ou immédiate. Elle requière tout notre dévouement ainsi qu’une attention continue et constante pour réussir.

  41. Le gouvernement malien invite l’ensemble de la communauté internationale à peser de tout son poids pour mettre fin aux incessants actes tendant à instaurer une instabilité permanente dans les régions nord et à saboter les efforts de la médiation internationale pour le retour définitif de la Paix.

  42. Les maliens sont loin d’être des dupes, nous sommes au courant de tout ce que ces opportunistes de l’ONU et la France attendent de notre président. Comme routine, le président IBK reste sur ses décisions conformément aux attentes de son peuple dans la gestion de la crise du nord. Pour plus de détaille, il s’agit sans nul doute de la non partition du Mali. C’est dans ce contexte que nos soit disant amis se font le plaisir de monter la CMA contre son propre pays enfin d’arriver à leurs fins.

    • Du rédhibitoire.
      C’est Serval qui a sauvé ce pays de l’emprise des jihadistes, sans quoi le Mali serait in Etat Islamique.
      Be soyons pas ingrats à l’égard de la France et de la communauté internationale pour des fins nationalistes.
      Le Mali n’a pas cette armée capable pour assûrer as propre défense.

  43. Pourtant, il nous faut de la paix et de la stabilité dans notre pays pour aller de l’avant. Sans paix on ne peux rien envisager de solide.

  44. Protéger la Coordination des Mouvements armés de l’Azawad (la CMA) est la mission de la Communauté Internationale au Mali. Ils ne visent que leurs propres intérêts en tout cas Mon Président il ne faut attention pour ne pas tomber dans leur piège car ils sont capable tout.

  45. La CMA peut toujours rêver jamais le Mali ne sera diviser, quant à la Minusma elle n’est pas à la hauteur de se mesurer à notre chef de l’Etat sur notre propre territoire. Le mieux pour elle est de se plier aux textes de sa venue sur le sol malien.

  46. La Minusma joue un double jeu avec les maliens, sa partialité aux cotés de la CMA s’inscrit dans le cadre de ses intérêts dans la Région de Kidal. Ainsi, l’ONU et la France ont envoyé la Minusma et la force Barkhane dans le but de diviser le Mali enfin qu’ils puissent arriver à leurs fins. C’est-à-dire mettre la main sur les ressources naturelles du nord Mali précisément à Kidal.

  47. Je dis et je répète qu’en tant qu’on ne s’aime pas mutuellement, en tant qu’on ne reste pas soudé, en tant qu’on ne se montre pas fort et dévoué, en tant qu’on est aigri et méprisant vis à vis de notre pouvoir, d’autres forces vont nous dominer mêmes les plus plus faibles.

  48. Nous devons remerciez nos dirigeants pour ce geste salutaire qu’ils ont entrepris. Quant aux comportements lamentables de la CMA, la communauté internationale doit s’en charger, si ce c’est vrai que ses sanctions ne sont fictives.

  49. B. Koné ce n’est ni la MINUSMA ni la médiation ni la France ni personne d’autre qui est l’ennemi de la paix au Mali.
    L’ennemi de la paix c’est bien vous qui continuez d’aggraver les choses dans vos publications merdiques. Tous les récents articles diffamatoires et aggravateurs de la situation nordique.
    L’ennemi de la paix c’est bien les citoyens qui continuent à croire que l’honneur, la dignité et la reconquête du territoire du Mali ne se trouve pas dans l’accord signé pour le maintien de la paix et de la stabilité.
    N’oubliez pas que les clauses de l’accord ne prévoient guère une telle attaque du GATIA vis-à-vis de la CMA.
    N’oubliez pas que c’est au nom et pour la paix que le président a ordonné le retrait du Gatia.
    Au nom de la paix et de la stabilité, la MINUSMA nous aide pour préserver et maintenir ce que nous voulons.
    Au nom de la paix et de la stabilité le GATIA a accepté ce que le président lui a ordonné.
    Pourquoi les gens veulent de la paix et se rebellent en même temps contre ce retrait du GATIA ?
    Pourquoi vouloir une chose et son contraire à la fois ?
    Considérez que le retrait du GATIA ne s’inscrit que dans le processus et dans l’accompagnement de la paix et de la stabilité sur notre territoire.
    Considérez que la MINUSMA ne peut agir que dans le strict respect des ordres de l’organe mère qui elle aussi ne se conforme qu’aux exigences du gouvernement malien à travers notre président.
    Comprenez tout comme moi que le président ne se conforme pas mais ordonne.
    Comprenez, en outre, que notre pays ne s’est pas accroupi sous aucune force pour prendre ses décisions. Nous sommes un Etat indépendant et souverain c’est-à-dire que nous sommes appelés nous-mêmes à prendre les décisions qui sont jugées favorables pour notre bien-être. Voilà que le Mali ne trouve son intérêt que dans ce qui vient d’être ordonné.
    Rien ne sert de conduire les gens à la dérive. Le président n’a pris que de la bonne décision.
    Je rejoins l’idée de KASSIN quand il propose le désarmement de tous les groupes TOUAREGS et RESISTANTS du nord. Le gouvernement doit penser à ce côté que je juge porteur de bons fruits. Notre tranquillité peut découler du désarmement (je témoigne et j’authentifie Kassin).

    • toi aussi tu es bête!!! avec un lien bidon qui ne parle que de l’argent. suggestion enlève ce commentaire.

  50. Anéfis: le poker perdant d’IBK et de la médiation internationale et de Minusma

    En étant “ivre de bonheur” face à Djery Maïga de la CMA le 20 juin 2015 lors la signature de l’accord de paix par cette dernière au CICB de Bamako, IBK n’imaginait pas qu’il allait, 2 mois plus tard, être confronté à un choix cornélien dans la crise du Nord du Mali.

    Les négociations de paix débutées sur les braises des affrontements “Moussa Maranesques” de Kidal de mai 2014 à Alger dans le prolongement de l’accord préliminaire du 18 juin 2013 de Ouagadougou, ont abouti non pas à un accord de paix mais à des accords de guerre.

    Car si la Plateforme, mouvement pro Mali, qui comme le gouvernement du Mali s’était dite satisfaite par le texte parachevé à Alger en mars 2015 et qui l’a signé dans le sillage du gouvernement du Mali depuis la très médiatisé signature du 15 mai 2015 à Bamako, la CMA s’est faite désirer pendant un bon mois au prétexte qu’elle consulte sa base kidaloise.

    Après avoir été bichonnée, chouchoutée et dorlotée par la médiation internationale à Kidal jusqu’à friser l’énervement, la CMA réussit à faire plier le gouvernement malien sur un accord greffon qu’ils appellent “arrangements sécuritaires” qui n’est signé qu’entre elle et le gouvernement du Mali et qui ignore royalement j’allais dire “azawadement” le très patriotique mouvement de la Plateforme.

    Peut-on greffer un arrangement sécuritaire bilatéral sur un accord de paix multilatéral sans en transformer la substance et le réduire en un vulgaire accord du guerre?

    C’est le pari d’IBK et de sa flopée de négociateurs immigrés à Alger à la tête desquels se trouvait le ministre Diop des affaires étrangères j’allais dire “azawadiennes”!

    Alors que le volet sécuritaire de l’accord mère du 15 mai 2015 est clair sur le désarmement des groupes armés, leur démobilisation et leur réinsertion dans une optique d’unicité des forces armées du Mali, l’accord d’arrangement sécurité conclue avec la CMA est prêt à équivoque.

    Mais plus de 2 mois après la signature du 20 juin 2015, point n’est vu un quelconque groupe armé désarmé au nord du Mali à fortiori d’être démobilisé et réinséré dans l’armée malienne ou dans une autre structure publique nationale ou régionale.

    Mais tout homme qui possède des yeux a dû voir la recrudescence des attaques armées contre les positions de l’armée au nord comme au sud du pays depuis le 20 juin 2015.

    Puisque ni la médiation internationale, ni la Minusma, ni le gouvernement du Mali, encore moins les groupes armés du Nord ne pipent mot concernant le volet désarmement des groupes armés qui écument le nord du Mali et gesticulent tous comme des automates dans l’embryonnaire “Comité de suivi de l’accord de la paix”, les mêmes causes provoquent toujours les mêmes effets.

    De Ménaka à Anefis ni les itinéraires et ni les arsenaux militaires des groupes armés n’ont subit le moindre changement.

    Alors les lois de la physique n’ont pas tardé à avoir raison des bonnes intentions de paix:

    “Tout corps plongé dans l’eau, subit une pression qui lui est exercée de bas en haut” disait en substance Archimède il y a plusieurs centaines d’années.

    Mais je dirai aujourd’hui au nord du Mali:
    Tout élément de la CMA qui s’aventure dans une zone contrôlée par le Gatia subit une pression d’Anéfis à Kidal proportionnelle au rapport de force du moment.

    C’est exactement ce qui s’est passé le weekend du 15 août 2015 au Mali.

    La médiation internationale qui s’étonne de cette loi de la physique pourtant prouvée depuis l’antiquité grecque, doit savoir que si elle parle d’accord impliquant la Plateforme donc le Gatia, elle doit savoir que l’arrangement sécuritaire entre le gouvernement du Mali et la CMA n’est pas opposable à la plateforme puisqu’elle ne l’a jamais signée.

    La CMA en provoquant le Gatia à Anéfis était-elle nantie de l’arrangement sécuritaire mijoté nuitamment à Alger pour elle ou de l’accord mère de paix du 15 mai 2015?

    IBK en demandant à la plateforme de déguerpir d’Anéfis le fait-il es qualité de quoi, président de la république du Mali ou chef de la plateforme car en ce que je sache la plateforme est un mouvement autonome?

    Et si le président IBK peut faire une injonction à un groupe armé autonome de quitter une ville acquise de haute lutte, qu’est-ce qu’il attend donc pour envoyé un “décret de derguerpissement” aux éléments de la CMA à Kidal puisqu’ils la squattent depuis le 21 mai 2015 sans que la Minusma, pourtant nantie d’un doctorat de zone de sécurité, ne daigne piper mot pour qu’ils déguerpissent de cette cité de l’Adrar?

    En voulant trop dorloté la CMA, la médiation internationale, la Minusma et le gouvernement du Mali risquent de donner un autre dimension au conflit du Nord du Mali car les groupes armés qui s’affrontent au nord le font d’abord par communautarisme exacerbé et personne n’est plus originaire du nord du Mali que les combattants du Gatia et du Maa loyaliste (bras armés de la Plateforme), donc ils sont chez eux à Anéfis.

    Les faire partir à coup de grands renforts de menaces machiavéliques ou essayer de les faire partir pour les beaux yeux des occidentaux est une irresponsabilité grave quel que soit le motif.

    Ce que la médiation internationale et la Minusma peuvent faire et qui ira dans le sens de la paix tant criée depuis belle lurette, c’est d’imposer le désarmement de tous les groupes armés du Nord du Mali et d’épauler le gouvernement mort né d’IBK à les démobiliser totalement et les réinsérer convenablement et le plus tôt est le mieux sinon tout le monde regrettera d’avoir tirer le poker perdant au nord du Mali.

    Salute.

    • Je t’ai déjà dit qu’on n’a pas à faire ce que toi, fils de pute, as à répliquer contre tout un gouvernement plein d’homme mieux imprégné de la situation que toi. Je t’informe que tu trop faible pour comprendre mieux que tous ces hommes. Alors ferme ton derrière et accepte ce que ces braves hommes ont trouvé de mieux pour l’intérêt de nous tous. Qui connait mieux cette situation que les gens qui passent la journée entière à ne parler ou à ne travailler que sur ça ?
      Alors comprenons-nous que c’est surement la bonne décision qui vient d’être prise par le président ainsi que tous les partenaires.

    • Kassin, Toi l’imbécile du forum, tu es toujours là fidèle à ton post : un seul post pour tout article et pendant toute la journée même si les sujets sont diverses. Il faut faire preuve d’intellectualité et de conviction mon petit, sinon tu ne seras considéré que rien aux yeux de tous

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