C’est dans la plus grande discrétion que le présumé complice d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), Sanda Mohamed Boumama a été libéré à Bamako par les autorités maliennes. Mais cette libération, aujourd’hui, donne lieu à de sérieuses négociations entre des notabilités de la région du Nord et AQMI afin que les deux otages africains retenus par cette nébuleuse, depuis septembre dernier, recouvrent leur liberté.
Arrêté en octobre dernier à Bamako, dans le quartier de Magnambougou par la Sécurité d’Etat, Sanda Mohamed Boumama, le présumé complice et non moins sous-traitant d’Al Qaeda au Maghreb Islamique, a été libérer en janvier 2011. Mais cette libération a été faite dans la plus grande discrétion. C’était, au moment où tous les regards étaient tournés vers le dernier raid Franco-nigérien dans la région de Gao. Et cela, afin d’extirper de l’enfer des ravisseurs les deux otages français enlever à Niamey dans la capitale du Niger.
En effet, cette libération du sous-traitant d’AQMI, a occasionné de sérieuses négociations dans l’Adrar, afin d’obtenir la libération des deux otages africains. Un Togolais et un Malgache, capturé depuis le 15 septembre 2010 dans le septentrion malien par la branche d’AQMI dans le Nord de notre pays.
Cette libération inattendue de Sanda Mohamed Boumama pourrait être une condition posée par AQMI pour avoir auprès des autorités maliennes, la libération de son sous-traitant.
Il faut rappeler qu’auparavant, la sœur du présumé complice d’AQMI, Néma a fait un déplacement à Bamako pour rendre visite à son frère. Mais cette visite avait été rejetée par les services spécialisés.
Par ailleurs, des sources bien informées indiquent que ce n’est pas un échange, de façon officiel, entre les deux parties. Mais, que c’est une aubaine pour les notables du Nord de tenter de libérer les deux otages africains des mains de la bande d’Abou Zeide.
Ces deux africains travaillaient au Niger pour le compte de SATOM, une filiale du groupe Vinci qui œuvre dans les travaux publics. Ils ont été enlevés au Niger dans la ville d’Arlit en même temps que les cinq français, du groupe d’AREVA. L’entreprise française qui exploite l’uranium au Niger.
En clair, on pense que c’est en prélude à la libération des deux africains enlevés au Niger que le prisonnier aurait été relaxé.
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Baba Ahmed
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