Moins de deux ans après, IBK a été obligé, voire contraint de négocier avec les bandits armés de Kidal. Pis, le voilà signer un accord sans la présence de la partie adverse, les mouvements armés. C’est du jamais vu. De l’accord de Tamarasset (signé par Moussa Traoré en 1990) à l’accord d’Alger (en 2006), en passant par le pacte national (1992) et l’accord de Ouaga (2013), les gouvernements successifs du Mali ont toujours su se faire respecter et veiller à l’image du Mali. Mais aujourd’hui, l’humiliation est devenue notre quotidien. Au point d’organiser une signature unilatérale, malgré le refus de l’autre partie. Avec IBK, on aura tout vu !
Réconciliation nationale :
La leçon d’Alpha Condé à IBK
Lors de l’investiture du président IBK (septembre 2013), l’absence des présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré n’est pas passée inaperçue. Alors que le dictateur Moussa Traoré était là. Il était l’invité le plus en vue de la cérémonie. Le vendredi 15 mai, lors de la cérémonie de signature de l’accord dit de paix. C’était le même scénario. Ni Alpha, ni ATT, n’étaient présents. Les chefs d’Etat et autres hautes personnalités, invités pour la circonstance, ne pouvaient pas alors comprendre l’absence de ces deux hommes qui, près de 20 ans, ont dirigé le Mali. Les invités d’IBK ont compris qu’il y a problème entre le chef de l’Etat et ses prédécesseurs ; et surtout il y a de sérieux problèmes à Bamako. D’où l’appel lancé par Alpha Condé qui a dit qu’à l’avenir, il souhaiterait voir Alpha et ATT dans une même cérémonie aux côtés d’IBK pour une véritable réconciliation au Mali.
C’est dommage que ce soit d’autres dirigeants qui viennent demander aux Maliens de se réconcilier. Où sont donc ces religieux de Bamako qui envahissent le champ politique, sous couvert de la religion ? Ce sont eux qui doivent faire en sorte que les Maliens se réconcilient.
Signature de l’accord (1)
10 chefs d’Etat présents sur 30 annoncés
Les chefs d’Etat ont (encore) boudé IBK. Sur la trentaine de chefs d’Etat annoncés pour la cérémonie de signature de l’accord, seulement une dizaine a effectué le déplacement. Parmi les grands absents, Macky Sall du Sénégal et François Hollande. Le premier, président du Sénégal, un pays qui partage avec le nôtre bien plus que des frontières, n’a pas daigné faire le voyage. Pourtant, Macky adore, tout comme IBK, le ciel et les honneurs. Ce qui lui a d’ailleurs valu le sobriquet « Christophe Magellan des temps modernes ». Mais il a préféré faire économie d’un déplacement présidentiel à Bamako, en se faisant représenter par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
Idem pour le président français. Celui-là même qu’IBK appelle affectueusement « mon ami François». Eh bien l’ami a montré que lui et ses ministres, notamment Laurent Fabius et Jean Ives Le Drian avaient d’autres chats à fouetter. Ils ont du pain sur la planche à Paris, voilà pourquoi l’Elysée a dépêché à Bamako une secrétaire d’Etat.
Signature de l’accord (2)
Le discours fleuve de Mugabe
Côté retransmission, on ne doit pas s’en offusquer car l’ORTM n’a pas les moyens de valoriser sa prestation. Ainsi, les téléspectateurs ont subi le supplice de regarder, des minutes durant, le président Robert Mugabe, sans comprendre un mot de son discours fleuve. Puisque l’interprétation ne passait pas. Il convient de veiller désormais à ce que les interprètes soient audibles, quand l’orateur s’exprime dans une langue que nombre de Maliens ne comprennent pas.
Cérémonie de signature (3)
La presse «cantonnée» …au Cicb
Pour la cérémonie de signature de l’accord, le vendredi 15 mai, la commission nationale d’organisation, avait pris une série de mesures de restrictions. Au nombre de ces mesures figure l’interdiction des journalistes (surtout du privés) dans la salle Djéli Baba Sissoko où les chefs d’Etat devaient assister à la signature. Des salles annexes avaient été aménagées et dotées d’écrans géants. C’est là, à partir de ces salles qu’on voulait que la presse privée couvre l’évènement. Mais, c’était sans compter avec la détermination des confrères décidés à vivre l’évènement….en direct.
«Armés de leurs camera (pour les chaîne de télé privée) et de leurs appareils photos (pour la presse écrite), les journalistes venus en surnombre, ont bousculé l’organisation et imposé leur présence dans la salle où ils ont pu faire le plein d’images. Finalement, ça ne s’est pas mal passé. Au contraire, ç’a apporté un plus à la couverture médiatique de cette cérémonie suivie aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Mali.
Cérémonie de signature (4)
Epuisé, un ministre s’endort…
Décidément, l’organisation de la cérémonie du 15 mai consacrée à la signature de l’accord de paix, n’a pas été de tout repos pour certains ministres du gouvernement. Parmi eux, il y a un qui a manqué une bonne partie des premières déclarations. Il n’a pu s’empêcher de tomber dans les bras de Morphée, en pleine cérémonie. Le réalisateur a fixé (plusieurs minutes durant) sa caméra sur le ministre plongé dans un sommeil…profond.
Cérémonie de signature (5)
Des chefs d’Etat quittent Bamako avant la fin
Pour prendre part à la cérémonie de signature de l’accord de paix, issu du processus d’Alger, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a accueilli une dizaine de ses pairs pour une cérémonie qui devait débuter en début d’après-midi. A 17 heures déjà (heure à laquelle le soleil commence à décliné, à Bamako) ils n’étaient pas plus de cinq chefs d’Etat qui étaient encore au lieu de la cérémonie. La plupart d’entre eux se sont fait excuser et ont regagné précipitamment l’aéroport pour regagner leur pays. Grand voyageur, IBK, lui, a l’habitude d’assister à toutes les cérémonies à l’étranger et à rester jusqu’à la fin.
gouvernement
Ces ministres toujours en retard
Pour accueillir le Premier ministre et les chefs d’Etat, les membres du gouvernement devaient déjà être en place, comme le protocole le prévoit en pareille circonstance. A l’image du président de la République, retardataire patenté, certains ministres ont commencé à prendre goût au retard, lors des cérémonies. Ils l’ont prouvé à la cérémonie de signature de l’accord. C’est particulièrement le cas de ce ministre (cadre du parti présidentiel). Les caméras de l’ORTM ont montré son arrivée, plus d’une demi-heure de temps après que la mise en place soit terminée…
Après l’accord
Les combats continuent au nord
L’accord est signé. Mais la guerre qu’il est censé enterrer continue. Situation bizarre pour le Malien lambda qui croyait à la fin des hostilités, vu tout le boucan des autorités autour dudit accord. Mais la réalité est là, sur le front. Au moment même où l’on apposait les signatures au bas du document, les affrontements se poursuivaient dans la localité de Ménaka où les combattants du mouvement GATIA sont aux prises avec le Mnla et ses complices. Aussi, le même jour, les populations de Bintagoungou ont été la cible de bandits armés qui ont pillé boutiques et magasins. Le triste scénario a été réédité le lendemain de la cérémonie de signature de l’accord, avec à la clé l’enlèvement d’un certain Mahamar Traoré qui serait un combattant du groupe d’auto-défense Gandakoye. Les éléments de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont également pillé des boutiques à Tin-Aicha et enlevé 9 éléments du groupe d’auto-défense Gandakoye. Tin-Aicha est une localité située aussi le cercle de Goundam, au nord du Lac Faguibine.
Des mouvements de véhicules des rebelles ont été signalés, dans la nuit du vendredi à samedi derniers, dans le secteur de Farach (commune rurale d’Essakane, à 65 Km au Nord-Ouest de Goundam).
La Rédaction
Je pensais que nous avons tiré des leçons de sketch de BANIEGO. Mais hélas Je suis désolé de savoir qu’à présent il y a des gens qui n’ont rien compris ou font semblant de ne rien comprendre. Que de chemin parcouru, Trop de mépris, Assez de critique maintenant il est temps que la raison prévale sur les sentiments partisans. Chacun de nous a son JOKER mais le Mali doit être le JOKER commun à nous tous. Vive la réconciliation vive la république. A bas les traitres A bas les ennemis de la paix A bas les impérialistes.
QUE DIEU BÉNISSE LE MALI Amen
Ibk Traitre lache
je suis vraiment dessus par les propos de certains journalistes . maudit rédacteur
IbkTraitre lache
Être de médias d’opposition ne doit en aucun cas vous transformer en enfants maudits de la famille. Ses diatribes d’articles ne cherchent qu’a faire des points de discrédit sur tout les efforts à ce que les frères maliens s’ arrêtent à s’ entre tué. Opposition ne veut pas dire renégat. Vous vous voulez plaire à nos ennemis principalement la France, croyant qu’elle peut vous faire président. Et/ou affaiblir le régime sur du mensonge et espérer sur un coup d’état. Le Mali ne sera plus jamais comme avant.
Ibk Traitre lache
ALPHA A RAISON DE NE PAS JOUER AU “NIOGOLON” DU 15 MAI 2015 DE BAMAKO
Les maliens n’aiment pas voir la réalité en face, mais avec cette crise ils seront obligés d’une manière ou d’une autre de voir la réalité en face.
L’ONU et sa minusmerde il suffit pour le Mali de la chasser de son territoire si elle ne joue pas le jeu.
La France et son armée de collabos avec les voyous, il suffit pour le Mali de la chasser de notre territoire.
Au lieu de cela IBK nous tympanise avec ses discours fleuves et ses voyages inutiles.
Il n’a jamais voulu équiper correctement l’armée malienne.
Il n’a jamais formé correctement l’armée malienne.
Et pourtant il est là depuis septembre 2013 donc bientôt deux ans.
En moins de deux ans entre 1960 et 1961 le président Modibo Keita a chassé l’armée française et crée l’armée malienne et gagné la même guerre contre les mêmes voyous en 1963.
Et pourtant en 1963 le monde était beaucoup plus dangereux qu’en 2015.
Si l’ONU ne joue pas le jeu, tu le chasses de ton territoire mais tu nous joues pas le théâtre car nous on a que faire du “Niogolon”.
Georges W Bush n’a jamais pu convaincre l’ONU d’attaquer Saddam Hussein, et pourtant il l’a attaqué et occupé son pays pendant 10 ans tout en lui passant la corde au cou.
Donc l’ONU c’est une merde qu’il faut balayer quand ça pue GRAVE.
Mais pour balayer une merde il faut avoir un balaie sinon on en met partout sur sa main.
L’ibkon n’a jamais cherché le balaie qu’il faut pour la crise malienne (renseignement, drones, hélicoptères de combats, orgues de Staline, avions de combats, etc.).
Il a préféré le luxe inutile de sa petite famille crasseuse et voleuse de nos biens publics.
Au lieu de lui dire la vérité, les maliens continuent de lui suivre comme des moutons et s’étonnent de ne pas avoir de résultats probants au nord de notre pays.
Vous allez être obligés à regarder la réalité en face et à affronter cette réalité sinon cette petite crise va durant 1000 ans.
Salute.
Désolé Kassin que la haine continue à vous aveuglé davantage. Sachez que même si vous tuer votre vérité, vous y trouviez une partie de votre tort. aparemment vous avez un problème personnelle avec IBK qu’on ignore tous ici. Mais un conseil, le pardon soigne même les coeurs brisés en miettes.
Ibk Traitre lache
Le Mali ou le royaume des discours
Ibk Traitre lache
Comments are closed.