C’est à la faveur d’intenses discussions souvent houleuses de plus de sept mois que l’Etat malien et la majorité des groupes armés se sont finalement tombés d’accord en signant le projet d’accord présenté par la médiation algérienne. C’était le 1er Mars dernier dans la capitale algérienne en présence de la communauté internationale. Si la CNAS- Faso Hèrè et le Collectif des ressortissants du Nord n’ont pas approuvé cette signature, force est de reconnaitre que plusieurs associations et partis politiques ont salué cet accord. Et parmi ceux-ci figure le Rassemblement pour la démocratie et le progrès par la voix de son président national qui a salué cet accord. Pour Bissi Sangaré, cet accord permettra est le bienvenu vu la situation socio économique critique du pays. «Je salue vraiment cet accord qui va sans doute permettre aux habitants de ces régions durement affectées de souffler beaucoup et de songer au moins à leur avenir pris en otage depuis plus de deux ans. J’invite l’ensemble de la classe politique pour faire taire leurs égos en pensant à toutes les souffrances que ces populations ont vécu depuis 2012 » confie t-il. Pour le président du Rassemblement pour la démocratie et le progrès aucune œuvre humaine n’est parfaite et cela est inhérent à tout homme car seul Dieu est parfait «Pour moi il faudrait s’approprier de ce document et au fur à mesure l’améliorer au lieu de vouloir rejeter le tout. Nous au RDP, on se réjouit de cette signature qui pour nous ouvre une ère de paix et de stabilité pour le bonheur du Mali en général et en particulier pour les régions du Nord du Mali sans oublier certaines zones de la 5e région » a-t-il ajouté. Pour Bissi Sangaré, cet accord scellera sans doute le début du retour définitif dans le Nord du Mali contrairement aux accords de 1992 et 2006. « Je suis très optimiste sur le suivi de cet accord car il a été signé en présence de la communauté internationale. Mieux le contenu de ce projet d’accord est connu de la société civile, des associations et partis politiques, des leaders coutumiers et religieux du pays. Or les autres accords sont signés uniquement entre les gouvernements et les groupes armés sans que le peuple malien ne soit informé à plus forte raison d’être associé » a-t-il expliqué. Avec l’attentat perpétré en plein cœur de Bamako plus précisément à l’Hôtel « La Terrasse » sis à l’Hippodrome en commune I, les résidants de la capitale comprendront maintenant que rien ne vaut la sécurité.
Hamady