Un dispositif sophistiqué pour détecter les métaux signalait tout objet métal er même les téléphones portables dont l’accès était strictement interdit. La cérémonie qui était prévue pour démarrer à 15 heures, a finalement commencé avec une heure de retard. Les représentants de la coordination ayant pris du retard avant de regagner le Cicb. Il était 16 heures 05 minutes quand plusieurs dizaines d’enturbannés font irruption dans la salle de mille places du CICB.
Echauffourées entre les rebelles et la sécurité
Mais bien avant leur entrée dans la salle, on a failli assister à des échauffourées entre les rebelles et policiers assurant la sécurité à l’entrée de la salle. Les membres des différentes délégations de la Cma qui portaient tous sur eux des téléphones, ont été sommés par les services de sécurité de laisser leurs appareils à la porte. Mais les représentants de la rébellion ont refusé de se plier aux consignes des forces de sécurité. Il a fallu l’intervention des ministres de la Réconciliation et des Affaires étrangères pour convaincre les chefs rebelles d’accepter de se débarrasser de leurs téléphones. Tout était rentré dans l’ordre et les choses sérieuses pouvaient commencer. Quelques minutes après l’installation des rebelles, le président IBK entre dans la salle et la cérémonie démarre.
Abdoulaye Diop salue la sagesse des rebelles
Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop est le premier à prendre la parole. Le chef de la diplomatie malienne, qui a dirigé l’équipe gouvernementale pendant ces discussions, a salué la sagesse et la responsabilité des groupes rebelles. À sa suite le ministre des affaires étrangères de l’Algérie chef de file de la médiation s’est réjouit de la présence dans la salle, des responsables de la coordination. Pour Ramtane Lamamra, «cette journée est historique car elle marque un nouveau départ pour le Mali». Après l’allocution du chef de la diplomatie algérienne, on est passé à l’acte suivant de la journée c’est-à-dire la signature de l’accord par la CMA. C’est Ibrahim Ould Sidatt, président du Maa dissident qui a accompli le devoir pour la Coordination. Mahamadou Djéri Maiga du Mnla, qui a lu le discours de la Coordination, a insisté sur le respect des engagements pris par tout un chacun.
Les touaregs du Mnla absents
Une chose aura retenue les attentions à cette cérémonie, c’est l’absence des figures de proue du Mnla. Ni Bilal Ag Achérif, ni Moussa Ag Assarid, ni Moussa Ag Attaher, ou encore Moussa Ag Acharatoumane et bien d’autres n’étaient présents à la cérémonie. Si pour le premier, on a affirmé qu’il est souffrant, pour les deux autres aucune raison n’a été évoquée. Basés en Europe, où ils ont mené des campagnes de propagande et de désinformation tout au long de ce conflit, les trois Moussa semblent ne pas approuver cette signature. Moussa Ag Assarid déclarait à la veille de la cérémonie que «cette signature est imposée par la communauté internationale». Et ce lundi, le représentant du Mnla en France et en Europe déclarait que «cette signature aux conséquences incommensurables pour la paix, la sécurité et le développement dans l’Azawad et au Mali plonge le mouvement dans la crise la plus grave que ce mouvement n’ait jamais connu depuis sa création». Ça sent déjà la scission au sein du Mnla.
SORO
Accord pour la paix et la réconciliation : Enfin le bout du tunnel !
La Coordination des mouvements de l’Azawad a signé, samedi 20 juin à Bamako, l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Cette signature clôt ainsi cette phase du processus de paix inter-maliens qui a duré près d’une année sous l’égide de la médiation internationale
Plus de neuf longs mois de discussions tenues en six étapes dans la capitale algérienne. Voilà ce qu’il a fallu pour arriver aujourd’hui à ce résultat : la signature par toutes les parties de l’accord pour la paix et la réconciliation. Le gouvernement du Mali et les groupes armés de la plate-forme avaient déjà approuvé le texte depuis le 15 mai dernier à Bamako.
La Cma, qui regroupe les mouvements rebelles, restait la seule partie à n’avoir pas signé l’accord. Elle avait exigé des discussions supplémentaires pour éclaircir certains points du document. Une demande à laquelle la Coordination a eu satisfaction, car des rencontres ont été spécialement initiées par la médiation et la communauté internationale pour écouter les préoccupations des groupes rebelles. Des préoccupations qui seront d’ailleurs prises en compte lors d’une dernière étape des discussions tenues le mois dernier en Alger.
De plus, les rebelles ont eu gain de cause de leur seconde exigence qui était le retrait des groupes armés de la plate forme de la ville de Ménaka que ces derniers avaient occupé le 27 avril dernier après avoir chassé la Cma. Pour supplier la Coordination à respecter l’échéance du 20 juin, l’Etat a levé tous les mandats d’arrêts qui pesaient contre les responsables de la rébellion.
L’application de l’accord, une autre paire de manche
Ainsi, les mouvements ont accepté de venir à Bamako et en grand nombre pour apposer leur signature. Ils étaient plusieurs dizaines d’enturbannés à faire le déplacement de la capitale. Dans la salle Djéli Baba Sissoko du Centre international de conférence, on a aperçu des figures importantes de la rébellion comme Alghabass Ag Intalla, leader du Hcua, Ibrahim Ould Sidatt, chef de la dissidence du mouvement arabe de l’Azawad, Ibrahim Ag Assaleh de la Cpa, ou encore Mamadou Djéri Maiga du MNLA. C’est Ibrahim Ould Sidatt qui a signé le document pour la coordination. Les différents intervenants ont insisté sur le respect des engagements de la part de toutes les parties.
Cette étape ainsi bouclée, commence une autre plus difficile, celle de la mise en œuvre de l’accord qui requiert, selon le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu au Mali, le courage et l’engagement de tous. Déjà, à la fin de la cérémonie, les difficultés étaient perceptibles dans les réactions des différentes parties qui n’avaient pas les mêmes priorités.
«La première réunion du Comité de suivi de l’accord doit se tenir dans les minutes qui suivent pour mettre en place les différentes Commissions et s’attaquer à des questions telles que le désarmement et la démobilisation», a déclaré le ministre Abdoulaye Diop. Alors que du côté de la Coordination, on réclame d’ores et déjà «la libération des prisonniers pour rétablir la confiance». On se demande déjà par où commencer.
SORO
Pour nous le mnla est représenter par son vice président Mamadou Djery Maiga le reste ne nous intéressé pas .qu’il ne soit pas venuent pour t’elle où x raison ne nous interese pas de tous . 🙄 🙄
Le Mali a été trahi par ibk incapable de défendre l’intérêt de notre pays on a été humilié je savais que notre pays n’avait pas de président mais pas jusqu’à ce point ibk a lécher les babouches de djeri comme un cochon notre pays a perdu toute sa crédibilité au niveau international
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