La grande préoccupation des Maliens se trouve être aujourd’hui, l’accord d’Alger. A cet effet, chacun tout en l’appréciant se projette sur sa signature prochaine à Bamako prévue pour ce vendredi 15 mai 2015.
Ainsi, comme beaucoup de nos compatriotes, d’entrée de jeu, M. Kéïta indique :
“Je n’ai pas confiance aux rebelles, car le problème d’accord est un peu difficile pour qui fait l’historique de l’accord. Il y a eu le pacte national et les rebelles n’ont pas respecté leur parole. Ensuite, il y a eu les accords d’Alger qu’ils n’ont pas respectés. Ce que nous nous cherchons c’est la quiétude, on n’a pas d’autres voies. On nous contraints à aller vers l’accord mais une chose est claire, les accords ne pourront pas régler ces problèmes car ce sont des gens qui n’honorent pas tout ce qu’ils signent. On a vu que le pacte national a été violé. L’Etat a beaucoup fait pour ces gens là, il y a eu les accords d’Alger qui étaient à leur faveur, nous on va signer cet accord pour qu’il y ait la paix.”.
Pour lui, doutant de leur présence, il pense qu’au cas où ils ne signeront pas, les conséquences seront graves pour l’Etat car ça va provoquer l’insécurité partout au Mali. Alors, il demande aux partenaires du Mali de s’impliquer et ceux qui les soutiennent qu’ils cessent car ce sont des apatrides. Sinon, dit-il, « si tu aimes ton pays tu ne peux pas placer des bombes, des grenades ou des mines partout ».
Parlant de l’après signature, il propose que le gouvernement dote l’armée des moyens plus adéquats. En un mot, il pense qu’il faut totalement une reforme de l’armée nationale.
A l’approche des examens de fin d’année, il a souhaité un bon déroulement des épreuves de cette année. Certes, dit-il, il y a eu des fraudes massives l’an passé mais cette fois-ci, il souhaite qu’il y ait moins de fraudes et beaucoup de quiétude et que le taux de réussite puisse être honorable et qu’il puisse dépasser les années passées.
“Nous constatons que le taux de réussite des examens au Mali est le taux le plus bas de la sous-région et cela n’honore pas les autorités mais j’ose espérer que cette année sera le contraire”, a-t-il laissé entendre.
S’agissant de comment empêcher la fraude, M. Kéïta indique :
“C’est une question de volonté politique. Les gens qui détiennent les sujets sont ceux-là mêmes les responsables de la fraude. Sinon, un étudiant ne peut pas avoir accès à un sujet. Il n’y a pas à faire un mauvais procès aux parents d’élèves”.
M. Kéïta préconise à cet effet aux autorités beaucoup plus de rigueur, des sanctions. ” Par autorités, a-t-il précisé, je veux parler des DCAPS, des Directeurs, des présidents des centres, sinon il n’y a pas de fraude dans les autres pays, seulement c’est une volonté politique”.
Gaoussou KANTE
Stagiaire
Accueil Nord-Mali
Il a raison
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