Signature de l’accord de paix le 15 mai à Bamako : L’ONU évoque la possibilité pour certains groupes de signer le document après le 15 mai

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Mali: un nouveau patron à la tête de la Minusma
Le Tunisien Mongi Hamdi, le patron de la Minusma,
AFP PHOTO / FETHI BELAID

Par ailleurs, la Minusma a annoncé dans un communiqué que tôt dans la matinée de mercredi, “un véhicule civil a sauté sur un engin explosif improvisé ou une mine” à 1 km au nord du camp de la force de l’ONU, à Kidal blessant trois civils, dont deux grièvement.

Selon le texte, peu auparavant, “6 à 8 obus de mortier ont été tirés” sur le camp de la Minusma dans la même ville, bastion de la rébellion, sans faire ni victime ni dégât.

“On est tous d’accord que l’accord devra être signé le 15 (mai)”, a déclaré M. Hamdi à la presse mercredi soir à l’issue d’une rencontre entre des représentants de la communauté internationale et le président Ibrahim Boubacar Kéita.

“C’était la décision de la communauté internationale, mais nous avons dit aussi que nous devons laisser la porte ouverte pour tous ceux qui voudront signer par la suite”, a-t-il indiqué.

“On est là pour accompagner le Mali pour cette paix juste, durable et crédible que tout le monde attend”, a ajouté le responsable de l’ONU.

“S’ils (les rebelles, NDLR) refusent de venir signer le 15, je pense que nous allons leur laisser la possibilité de signer par la suite. Nous souhaitons que l’accord reste ouvert pour les Maliens qui veulent venir signer l’accord”, a-t-il précisé, en réponse à une question.

Des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg) avaient fait part le 26 avril à M. Hamdi de leur intention de parapher l’accord pour la paix au Mali, comme l’ont fait certains groupes  le 1er mars à Alger.

Mais des groupes progouvernementaux se sont emparés le 27 avril à Ménaka près de la frontière nigérienne, des positions de la rébellion, qui a répliqué par une série d’attaques, avec des morts de part et d’autre.

La rébellion a de nouveau refusé le 18 avril de parapher en l’état l’accord d’Alger, malgré les pressions de la communauté internationale qui a enjoint les protagonistes de venir tous le signer le 15 mai à Bamako.

En tout cas, on apprend de sources sûres qu’à Bamako l’activité diplomatique est de plus en plus intense et où des tractations sont en cours pour que soit maintenue la date du 15 mai pour la signature des accords de paix d’Alger.

Ces mêmes sources évoquent que des invitations auraient  déjà été adressées à plusieurs chefs d’Etat, notamment de la sous-région.

Rassemblés par Drissa Tiéné

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3 COMMENTAIRES

  1. Mieux vaut tard que jamais.les paroles des sages ont des sens .une volaille échappée il faut de la patience et de l’inteligence pour la recasée.c’est l’affaire des sages attendons voir….bientôt la prémière pluie .lalibre circulation est notre droit .oui .¡.¿

  2. Le Projet d’Accord qui a ete deja paraphe par le Gouvernement du Mali et par les Mouvements de la Plateforme,ne doit plus etre debattu et subir des alterations.Ce la va de soit.Mais au sortir d’un Conflit,on peut admettre que des signatures puissent etre deposees apres la date officielle de signature.La Constitution des Etats Unis D’Amerique a ete ratifie
    (Il s’agissait ,il est vrai ,d’une ratification)de 7 Decembre 1787 au 21 Aout 1959.si les 13 Etats qui faisaient parie de la Confederation ont tous signe dans les trois ans apres la signature du 1er Etat,l’Etat de Delaware,certains Etats du Sud ont signe des decennies apres.

  3. Pourquoi remettre à plus tard ce qui a lieu de faire maintenant . Il y a dibidibini dans mon gîte . Aî ! quel tape à l’ oeil . Mes yeux, mes yeux .

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