12Ont pris part à cette conférence, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Me Mountaga Tall, le parrain de la cérémonie, l’honorable Moussa Timbiné non moins Président du Réseau des jeunes parlementaires du Mali, le Secrétaire général de l’Aeem, Ibrahim Traoré alias Jack Bouer, des élèves et étudiants, entre autres.
Cette conférence débat avait pour but d’expliquer aux élèves et étudiants les grandes lignes du contenu du document, sa portée et aussi expurger tous les amalgames liés à cet accord de la paix à travers des fausses rumeurs. Le chant de l’hymne national a planté le décor de l’événement. La salle était enjolivé par des élèves et étudiants qui portaient des T-shirts aux couleurs nationales avec la mention du message : « De Kayes à Kidal c’est le Mali, signons la paix ». Prenant la parole, l’honorable Moussa Timbiné a exprimé sa fierté quant à l’initiative de l’Aeem dont il est ancien membre. Pour lui, l’Aeem est le reflet du peuple malien dans son ensemble. Car « C’est à l’école d’abord que les jeunes maliens se côtoient et apprennent à se connaitre et à s’aimer pour toujours. L’école est un artisan incontournable dans la construction de l’unité nationale et du vivre ensemble ».
Abondant dans le sens, le Secrétaire général de l’Aeem, Ibrahim Traoré interrogera que « Quoi de plus normal que l’Aeem, association de la diversité nationale par excellence, puisse s’impliquer dans les écoles partout au Mali, afin que la paix soit une réalité dans les cœurs et sur le terrain ? » A l’en croire, le bureau de coordination s’engagera d’avantage pour donner des explications nécessaires aux élèves et étudiants sur le document. Car, dit-il, à travers nous, chaque famille malienne est représentée à l’école ce qui signifie que chaque famille malienne recevra le message de la paix et de fraternité.
Quant au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Me Mountaga Tall, dira qu’au moment des difficultés que nous connaissons, cette conférence permettra aux élèves et étudiants de se débarrasser de toutes intoxications et amalgames face à cet accord. « On peut avoir deux nationalités, deux passeports mais on ne peut jamais avoir deux Mali » a-t-il martelé. Il soulignera que sans la paix il ne peut y avoir une école ou une université digne du nom.
A dire que le conférencier Prof Baba Berthé a mis l’accent sur tous les points ambigus dans l’accord. Il a assuré qu’il n’y a aucun accord parfait mais il faut un compromis pour aller vers la paix définitive et la réconciliation nationale.
Seydou Karamoko KONÉ