Parmi les chefs d’Etats, il y avait Robert Mugabe président du Zimbabwe, président en exercice de l’union africaine, Good Luck Jonathan du Nigeria, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire , Alpha Condé de la Guinée Conakry, Faure Gnassimbe du Togo, Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie et les présidents nigérien, ghanéen, rwandais et burkinabé.
Apres le message de bienvenu d’Abdoulaye Diop, ministre malien des affaires étrangères, son homologue algérien Ramtane Lamamra, en prenant la parole a salué le président IBK pour sa confiance placée en Algérie afin de présider les négociations inter-maliennes et au nom du président Bouteflika. Il a de même, affirmé la disponibilité de son pays aux côtés du Mali.
Après cette intervention a eu lieu un long Marathon de signature dudit accord : Abdoulaye Diop, Ahmed ould Sidi(MAA), Maitre Harouna Touré de la plateforme, Fahad Ag Almahmoud, Ousmane Ag Mahmoud de la coalition pour le peuple de l’azwad(CPA), ont tour à tour signé l’accord.
Dans son intervention, Maitre Harouna Touré a déclaré que la plateforme a pris les armes pour la défense de la patrie. Le 15 Mai est un jour de sortie de crise, pour le développement et la réconciliation au Mali, a expliqué Maitre Harouna Toure.
Ousmane Ag Mahmoud pour sa part, a déclare avoir signé l’accord à cause de la gravité de la situation.
Il a appelé tout le monde à œuvrer pour l’application immédiate de l’accord.
Selon toujours ses propos, signer un accord est une chose et le mettre en œuvre en est une autre. Il a fini son intervention par une citation de John Kennedy qui dit que ‘’l’humanité doit mettre fin a la guerre ou la guerre va mettre fin à l’humanité’’. Toutes les parties ont signé l’accord sauf la CMA absente dans la salle.
Les interventions des chefs d’Etats ont été acclamées. Le président ghanéen dans son intervention, a salué IBK et son gouvernement, l’Union africaine l’Union européenne, l’organisation de la coopération islamique représentée par Ypènè Djibril Bassolé, l’ex ministre des affaires étrangères du Burkina. En grosso modo, tous ceux qui contribuent pour la paix au Mali tout en condamnant les attaques contre l’armée malienne et la Minusma au nord du pays.
Il a aussi réitéré l’attachement de la CEDAO aux côtés du Mali pour mettre fin à cette crise.
Le président Guinéen lui, a rappelé les liens qui unissent le Mali et son pays. Il a fait savoir qu’il ne peut y avoir de la sécurité en Guinée qu’il s il y a de la sécurité au Mali. Et a appelé tous les Maliens à œuvrer pour la paix. Il a été le seule chef d’Etat à regretter l’absence des anciens présidents ATT et Alpha qui auraient dû être là comme les autres anciens présidents.
Quant à Robert Mugabe du Zimbabwe qui a transformé la salle en une classe tout en donnant une longue leçon d’histoire sur l’unité africaine (Guinée-Ghana –Mali). Selon Mugabe, les Maliens peuvent s inspirer de leur premier président, Modibo KEITA pour faire la paix. Il a appelé la CMA à déposer les armes et à promouvoir le dialogue. La discussion est la meilleure manière de faire la paix, a-t-il expliqué.
En prenant la parole, le président IBK a salué tout le monde et a réaffirmé son attachement inconditionnel à la paix. Il a invité l’ONU à faire preuve de justice et d’équité entre les protagonistes (Etat et les rebelles), de respecter les Maliens qui n’ont jamais déshonoré qui que ce soit tout en saluant son premier ministre Modibo Keita, la plateforme des organisations de la société civile dont Mahmoud Dicko, Cherif Ousmane Madani Haidara, Madame Oumou Toure de la CAFO et tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’événement.
Malgré tout, la crise du nord Mali reste toujours un mystère car l’absence de la CMA et le double-langage de la communauté internationale, suscitent des interrogations.
- DIALLO, stagiaire
redactionlarevelation@yahoo.fr
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