Même si toutes les parties engagées dans la négociation n’ont pas encore paraphé le document, en occurrence la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). Elle est restée envers et contre tous sur sa position et ce, malgré les menaces et les mises en garde de la communauté internationale qui espère encore qu’avant la date du 15 mai 2015, la CMA retrouvera la raison.
Animé par la volonté d’aller à la paix et à la réconciliation nationale, le gouvernement a beaucoup d’espoir qu’à la date du 15 mai sera signé un accord entre tous les Maliens sur le territoire malien. D’autant plus que l’étape des discussions est terminée. Mais le constat est que la déception et le regret demeurent que le Mnla et satellites n’ont pas jugés opportun, à ce stade, malgré la situation critique que le pays vit, de se joindre à ce document que l’ensemble de la communauté internationale juge comme étant un compromis, certes, imparfait mais équilibré, la seule voie qui conduira vers une paix définitive.
Le peuple malien porte l’espoir sur la date du 15 mai 2015, où sera signé à Bamako, avec ou sans la Cma, un accord de paix définitive. Il a été décidé à l’unanimité par les membres de la communauté internationale qu’à partir de cette date du 15 mai 2015, ceux qui ne signeront pas cet accord seront considérés comme des ennemis de la paix et seront traités comme tels.
Selon la communauté internationale, rien n’empêchera l’application de l’accord. Maintenant c’est à la Cma de se demander qu’est-ce qui va se passer si elle n’adhère pas au document d’Alger.
En tout cas, la date du 15 mai prochain apparait comme la date de tous les espoirs pour le peuple malien pour conclure la paix au Mali. Car, la signature de l’accord, semble-t-il, permettra de mettre fin à la crise qui n’a fait que perdurer.
Badra Aliou