Signature de la l’accord par la CMA : La grande confusion

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un informateur du MNLA et de Serval abattu à Kidal
Dans les rues de Kidal, en juillet 2013.
AFP/KENZO TRIBOUILLARD

On ne sait plus à quel saint se vouer quant à la signature de l’accord de paix par la Coordination des mouvements de l’Azawad qui traine le pieds depuis le 1er mars qui a vu  le gouvernement et les mouvements d’auto-défense de parapher le document imposé aux différentes parties par la médiation internationale à Alger.  Alors que le porte-parole de la CMA, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune, a confié à nos confrères de Studio Tamani, que son mouvement  a décidé  de parapher l’accord d’Alger le 15 Avril prochain comme annoncé aux autorités maliennes par Alger, un   communiqué diffusé dans la nuit de vendredi à samedi et signé de, la Coordination a annoncé de « ne pas pouvoir parapher l’accord en son état actuel et au temps indiqué ….. sans la prise en compte des amendements qu’elle a remis à la médiation le 17 mars dernier à Kidal ».
Des déclarations contradictoires qui confirment les dissensions naissantes mais profondes au sein des séparatistes qui se réunissent dans les prochains jours pour dégager « une position commune et consensuelle » laissent penser aujourd’hui que des divergences existent entre les mouvements rebelles.

Cette nouvelle tournure ne semble pas ébranler la médiation internationale qui refuse la réouverture des pourparlers même si elle ajoute que les pourparlers continuent.

Nabi

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2 COMMENTAIRES

  1. vous accordez trop d’importances à cet accord, cause pour laquelle on vous trimbale, on nous himulie au Mali.

  2. C’est les gouvernements successifs de l’ère démocratique du Mali, qui sont à la base de ce qui se passe actuellement dans cette partie du Pays. Quand un pays n’a pas d’armée et que les dirigeants du pays se plaisent dans cette situation, je reste sidérer et c’était le cas sous AOK et ATT. Un pays plein de généraux mais sans arme et sans combattants. Les deux ténors de ce mauvais forfait sont toujours là et font des gestes troubles dans l’ombre et faisant intervenir des éhontés gagnés à leur cause. Ces deux ténors seraient jugés par ce brave peuple un jour. Quand un pays n’a pas d’armée les plus récalcitrants de la République se mettent à gesticuler en proposant la vente de leur pays et c’est ce qui se passe actuellement au Mali. De toutes les façons cette situation est un exemple qui servirait nos dirigeants actuels. Car ils sont entrain de faire les mêmes gestes, mais sous d’autres formes telles que la surfacturation des équipements militaire, la mise en place de stocks morts des matériels militaires.

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