Le 15 mai le monde entier était au Mali pour témoigner de la volonté de nos autorités à aller à la paix définitive dans le Nord de notre pays, mais nos frères de la Coordination ont emprunté un autre chemin qui n’a pas celui de la paix, déplore le chef de file des jeunes patrouilleurs de Gao, qui demande qu’un délai de rigueur soit imposé au CMA qui regroupe le MNLA, le HCUA et le MAA.
Pour Sidi Cissé, aujourd’hui toutes les populations du Nord se sont inscrites dans la logique du gouvernement du Mali et de la communauté internationale pour la paix. “Au moment où on signait l’accord à Bamako, ils attaquaient les positions des unionistes à Ménaka. Je pense qu’après la signature de l’accord le sang ne doit plus couler au Mali. Nos frères sont morts, nos militaires aussi. Il faut arrêter cette situation”, exige le chef des patrouilleurs.
Les jeunes patrouilleurs sont un mouvement créé lors de l’occupation de Gao par le Mouvement national de libération de l’Azawad et ses alliés. Son but était de sécuriser les personnes et leurs bien contre les forces du mal, selon ses responsables. Il est aujourd’hui l’un des acteurs clés dans la Cité des Askia.
Propos recueillis par Yéhia M. Baby
Stagiaire
Tout à fait Vive le Mali
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