Le mardi, 28 mai 2013, le SG de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali a tenu une conférence de presse dans les locaux de la centrale syndicale. Pour l’occasion, il a abordé avec les journalistes les questions liées à la situation sociopolitique et aux revendications de la centrale. La conférence était placée sous la présidence de M. Siaka Diakité, SG en compagnie de ses collègues.
De nos jours, toutes les couches socioprofessionnelles du pays sont interpellées par la crise qui secoue le Mali. C’est pourquoi, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a invité en ce jour mardi les hommes de médias pour donner sa vision sur le redéploiement de l’administration dans la région de Kidal. Selon le Secrétaire général, l’administration seule ne sera pas à Kidal mais avec l’armée malienne où n’y sera pas. La situation politique du Mali est aujourd’hui à un tournant crucial. Force est de constater qu’en acceptant de privilégier la présidentielle de 2013, l’unanimité est faite sans aucun doute. Ainsi, pour Siaka Diakité, il nous faut abréger une transition qui peine à conduire le pays qui sort exsangue des graves chocs qu’il a connus et qui ont abouti à son occupation par des terroristes de tous crins et un coup d’Etat militaire qui a liquidé les institutions de la République. A cet effet, l’effort des partenaires a été salué tout en soulignant qu’il est inadmissible que l’on puisse nous opposer quelques restrictions en nous aidant à libérer notre pays, quant à la façon “ambiguë”, du reste, dont les forces armées maliennes doivent se redéployer sur telle ou telle portion à l’intérieur des frontières. L’UNTM rejette avec la dernière rigueur tout argument soutenant le redéploiement de l’administration dans la région de Kidal sans notre armée qui a observé trop de temps sans y aller.
Selon M. Diakité, aucun acte ne sera posé par sa centrale pour perturber les préparatifs des élections mais les moyens ne manqueront pas pour la résolution du problème posé. Concernant les élections, le conférencier n’a pas manqué de clarifier la position de son syndicat au sein du Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et la République (FDR). “Nous réaffirmons notre appartenance au FDR dont nous continuons d’assurer la présidence. Nous sommes loin d’une scission”, a souligné Siaka Diakité. Pour lui, la centrale s’interdit son cumul du mandat politique et syndical conformément à sa charte et reconnaît à ses adhérents et adhérentes la liberté du militantisme politique. Les revendications du 02 Octobre 2010 et 1er Janvier 2013 n’ont pas fait l’objet d’oublie par le conférencier. Il a annoncé l’engagement du gouvernement à leur réalisation et n’a pas manqué de dénoncer la lenteur au niveau du conseil national du patronat du Mali concernant les mêmes revendications.
Mamadou BALLO
non seulement, il faut régler la question de Kidal, il faut aussi que (le parrain) rajoute la question des esclaves noires au nord du mali qui sont aussi victimes d’esclavage.
la stratégie actuelle du parrain n est pas acceptable, elle a commis une erreur irréparable d’écarter les maliens de Kidal et de faire venir le mnla s’installer avec armes alors que ce groupe armée est l’origine de l’arrivée des djihadistes dans les 3 régions, mnla a été réorganisé,et légitimé par le pompier pyromane il faut le savoir, et aujourd’hui imposé comme interlocuteur. On ne peut pas venir chasser les islamistes et faire cavalier avec ses complices. Le discours du président tchadien confirme cette thèse, que cette démarche du parrain risque de créer un autre conflit, les autorités de la transition sous tutelles du parrain non pas voulu écouter nos alertes depuis le début, l’occident ne fait rien pour rien, l’occident n’a que des intérêts d’abord en Afrique,le sors des africains? KIDAL DABORD!!!!!!!!
Sans Kidal, pas d’élections. Personne ne votera tant l’armée malienne n’est pas à Kidal.
Que ça soit clair.
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