Alors que le prochain round des négociations s’ouvre dans quelques jours dans la capitale algérienne, la coordination des groupes armés du Nord doit faire face à une nouvelle dissidence. Plus d’une dizaine de ses membres, dont le colonel Hasan Ag Medhi, viennent de démissionner.
Au moment où Paris veut que les négociations entre Bamako et les groupes armés du Nord, aboutissent en janvier, la coordination des mouvements armés du nord, composée du MNLA et ses alliés, est confrontée au départ de plus d’une dizaine de ses membres dont le colonel Hasssan Ag Medhi. Ces dissidents dénoncent le radicalisme de la coordination sur la question du fédéralisme et de l’Azawad.
Seydou Cissé, membre de la nouvelle coordination dissidente déclare qu’ « on ne veut pas de fédéralisme, on ne veut pas d’Azawad. Nous pensons que l’Etat a suffisamment fait pour nous cette fois-ci, en tout cas pour les régions du Nord. Nous sommes donc d’accord avec le document présenté par la médiation. Nous aussi, nous allons créer maintenant une coordination II. Elle va regrouper des Touaregs, des Sonrhaïs, des Daoussahaqs, des Arabes, etc. L’objectif c’est de casser cette coordination qui veut à tout prix amener le Mali vers la division, ou dans un fédéralisme qu’on ne reconnaît pas. Il faut accepter d’aller vers la paix à travers la signature d’un accord de paix. Nous sommes avec les populations».
Ousmane Daou