Ce qui permettrait aux narco-séparatistes d’attaquer les unionistes sans la possibilité pour ces derniers de réagir. Une situation qui avait causé de vives protestations à Gao où la MINUSMA a tué au moins trois manifestants et fait de nombreux blessés. Pour les mouvements de la plateforme, s’ils devaient quitter Ménaka, c’est l’armée malienne qui doit réinvestir leurs positions, ce qui est d’ailleurs le souhait des habitants de la ville. Par ailleurs, ils ont également exigé à la MINUSMA de demander aux séparatistes de ne plus commettre d’exactions contre les civils pendant au moins 10 jours. Ce qu’ils ont été incapables de respecter prouvant ainsi que la MINUSMA n’a aucune emprise sur eux. La plateforme considère cette attitude de la mission onusienne comme une fuite en avant, raison pour laquelle elle boude cette rencontre, dont elle n’attend rien de concret, sinon une réunion supplémentaire. D’ailleurs, à cet effet, tout le monde n’a pas la même lecture, tandis que la médiation considère cette rencontre comme des consultations, les rebelles estiment que c’est une ouverture des discussions. Alors la sortie définitive de la crise pourrait ressembler à un mirage avec de telles attitudes et doubles langages.
Massiré DIOP.
Pourquoi ne pas mettre en place une force mixte : Minusma + Forces de sécurité maliennes pour assurer la sécurité à Menaka pendant la période intérimaire?
Arrêtons les tergiversations autour de quelques détails et passons à l’essentiel.
De toutes les façons l’Accord prévoit le retrait de tous les groupes armés des positions occupées et le redéploiement progressif des forces de sécurité recomposées.
Donc chacun pourra revenir à Ménaka mais au sein des forces de sécurité recomposées.
Passons à l’essentiel.
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