Septentrion malien : Il court, Iyad Ag Ghali

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Iyad

Le chef incontesté d’Ansar Dine est désormais une énigme. Ou bien un fantôme. Les bruits de bottes des forces françaises se faisant de plus en plus entendre, Iyad Ag Ghali a disparu des écrans radar. Ni les forces spéciales de Dupont, ni les guerriers d’Idriss Déby Itno n’ont la moindre idée de l’endroit où il se cache. De temps en temps, sur la base de témoignages  invérifiables, sa présence est signalée dans les grottes obscures de l’extrême nord-est du pays. Tantôt, il se déplacerait à moto ou à pied non loin de Kidal, sa région natale.  Ou errant sur  l’immensité du sable entre l’Algérie, la Libye et le Mali assuré de la bienveillance des narcotrafiquants. Il disposerait d’une montagne d’argent qui le met à l’abri du besoin et lui permet de s’assurer les services d’une poignée d’hommes restés fidèles. Ceux-ci à leur tour ont enrôlé sur le terrain des combattants surs qui fournissent de précieux renseignements sur les mouvements des troupes ennemies.

Seule certitude : Iyad Ag Ghali a survécu aux pilonnages l’armée tchadienne, aux bombardements et opérations de ratissage des commandos des forces spéciales françaises. Le mois dernier, une opération du type conduite à une douzaine de Km de Tessalit a permis la destruction d’une base et l’élimination du numéro deux d’Ansar Dine qu’ Iyad avait dépêché auprès d’un responsable local d’Al Qaïda. Les deux tentaient de s’échapper à bord de deux véhicules tout terrain.  Un troisième  véhicule a réussi à s’enfuir, sans qu’on dispose d’indication précise sur l’identité des occupants. La localisation exacte de la base a été rendue possible grâce au concours de satellite et de drones (du nom de ces avions sans pilote capables de fournir des renseignements d’une haute précision et de frapper les cibles) qui ont survolé la zone. Ces technologies s’affranchissent des conditions climatiques difficiles.

Iyad Ag Ghali est une brute, imperméable à la pitié et rusé. Combattant intrépide, il a été plusieurs fois à un cheveu de la mort, du moins à l’entendre. En 1991, Moussa Traoré avait dépêché des troupes au nord après qu’Iyad ait réchauffé la rébellion touareg au soleil de Kidal. Les atrocités ont toujours émaillé ses faits d’arme. Récemment, il s’est à nouveau signalé à l’attention des Maliens. Derrière l’attaque de Misséni le 10 juin dernier, dans la région de Sikasso jusque-là épargnée par la flambée de violence qui secoue le pays, d’aucuns y voit la main de son organisation.

Georges François Traoré

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7 COMMENTAIRES

  1. Ce monsieur joue avec le feu, et pour ce fait, il ne perdra rien pour attendre. Les autorités maliennes sont plus que jamais dévoués pour mettre fin à ses règnes. J’approuve de la pitié pour lui, car je m’imagine déjà comment il va finir.

  2. Je me demande ce que la communauté internationale attend jusqu’à présent sans traquer Iyad. Cet homme mérite une seule chose la sentence de la mort. Toutes les bandits armés se sonyt soumis au retour de la paix sauf lui.

  3. Il faut d’abord procéder à la capture de ce monsieur pour qu’il réponde de ses actes criminelles et barbares. Ensuite le juger conformément à la charia qu’il prône lui même. Puisqu’ Il avait égorgé des hommes de ses propres mains, avait il dit une fois quand il a pleuré après avoir égorgé un mouton à la “zavia” Banankabougou/Bamako. Je pense que la pendaison à la manière de Saddam ne donne pas satisfaction, plutôt l’égorger publiquement pour l’histoire. Il a tellement fait mal à notre pays, en enrôlant ces Jihadistes, rebelles et narcotraficants dans sa soif de commander, que notre développement est au ralenti. Il faut le retrouver même s’il est dans un terrier.

  4. qu’il courre ,qu’il courre , quand les américains proposent quelques millions de dollars à un de ses proches ,l’appat du gain est tel qu’il sera trahi comme d’autre ,et c’est là qu’un drone l’enverra pour l’éternité en enfer

  5. Hé les drones américains ont belle et bien donnés la position de iyad aux Français et c’est le troisième véhicule qu’ils ont laissés s’échapper était le véhicule qui transportait iyad

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