Aussi louable que soit le dispositif des forces françaises Barkhane et des forces de l’Onu, les habitants de Gao loin de se sentir en sécurité. Trouvé dans son bureau sis non loin du marché « Washington », Ibrahim Touré, le président de l’antenne régionale de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM, la plus grande centrale du pays), est catégorique : «l’insécurité est le plus grand problème (à Gao), une situation qui se traduit souvent par des enlèvements».
Très remonté contre la Minusma, il estime qu’elle « n’est pas très efficace » et qu’elle aurait mieux fait de s’en aller. En lieu et place, souligne Ibrahima Touré, il faudrait «une force moins importance en termes de nombre de soldats et plus efficace sur le terrain ».
Plus alarmiste, Seydou Ibrahim Maiga, secrétaire général de Gao-Lama, une organisation de la société civile, affirme qu’« Il y a maintenant plus d’insécurité qu’en 2012 pendant l’occupation djihadiste du Nord et avant l’arrivée de la Minusma ».
Même son de cloche du côté des ‘’Patriotes’’, un regroupement de jeunes qui assurait, sous le nom des ‘’Patrouilleurs’’, la sécurité dans la ville pendant les neuf mois de l’occupation djihadiste.
Ils ont rendu leurs armes à feu en 2013 lorsque la ville de Gao a été reconquise par l’intervention militaire étrangère dirigée par la France. Depuis lors, ils attendent en vain leur intégration dans le processus de paix à travers un cantonnement qui tarde à démarrer.
D’où cette menace à peine voilée de Moussa Boureima Yoro, le premier responsable des « Patriotes », « si l’Etat et les forces internationale ne s’acquittent pas correctement de leur mission de ramener la paix, nous serons obligés de nous sécuriser nous-mêmes. On a encore des coupes-coupes, des machettes et autres bâtons.’’
Pour calmer les frustrations des uns et des autres, les forces maliennes, françaises de Barkhane et la Minusma ne cessent de réitérer leur engagement à tout mettre en œuvre pour sécuriser les populations qui ont vécu dans leur chair les rigueurs de la Charia, pendant l’occupation des djihadistes.
A ce propos, ils multiplient les signes de bonne volonté à l’endroit des populations et de leurs homologues soldats trouvés sur place. Ainsi, il y a peu, le commandant du contingent allemand a ordonné d’évacuer par hélicoptère vers un hôpital militaire français un soldat malien blessé lors d’un accrochage.
Pour être à la hauteur de la tâche de sécurisation qu’on attend de ses troupes, le commandant Johannes Derichs leur a interdit l’usage de l’alcool à l’intérieur du camp.
« Il n’y a pas d’alcool ici dans le camp parce que qu’on a pensé que l’alcool n’est pas compatible avec le climat d’ici et les opérations que nous faisons », a-t-il clamé.
Avec APA
C’est pour cela que le retour d’ATT est une honte nationale. Il est le “faux leader” par qui le mal est tombé sur notre nation. Gasramrak!
C’est une injure faite aux populations de gao que de dire que Gao regrette les djihadistes du Mujao. C’est vrai que dans ce pays les journalistes écrivent n’importe quoi pour vendre leurs journaux mais il faut qu’il ait une limite.
Si cette assertion est confirmée, pourquoi ne font-ils pas appel aux djihadistes du MUJAO? Ils savent ce qu’ils ont vécu avec ces enfoirés de fondamentalistes. C’est très grave, que des populations de Gao regrettent le MUJAO, il s’agit d’un simple cri du cœur, de désespoir face à l’incapacité des forces présentes à Gao d’assurer la sécurité de la ville et de ses habitants. Comment est-il possible, que dans une ville comme Gao, près de trois mille hommes n’arrivent pas à alpaguer les malfaiteurs, qui se baladent allègrement dans les rues. Le plus extraordinaire, c’est que, ces gens sont connus de la plupart des habitants de la ville, mais personne pour les inquiéter. Si les Gaois vont jusqu’à regretter les fondamentalistes sauvages, c’est que la situation est grave. Il faut que ce soient les habitants, qui disent ce qu’il faut aux forces de sécurité pour remplir efficacement leur mission de sécurisation de la ville. Il est impensable, que des enlèvements puissent se poursuivre en pleine ville, alors que toutes les sorties de Gao peuvent être bloquées en moins d’une heure pour ne laisser échapper personne. Et puis, les gens se connaissent bien à Gao, à moins qu’il n’y ait des complicités. Il faut donc rechercher ces complices et les confondre, plutôt que de regretter les fils de putes qui ont fait subir aux habitants de Gao, toutes sortes d’humiliations et de tortures en tout genre. C’est lamentable tout simplement, de constater l’échec des militaires présents à Gao d’apporter la paix et la tranquillité. Gao doit être passé au peigne fin, fouillé maison par maison jusqu’à mettre la main sur l’arsenal des bandits et découvrir les caches d’armes et la planque des vrais djihadistes disséminés dans la population. Ils sont là et bien présents dans la ville de Gao. Cherchez- les, vous les trouverez!
Voilà un scribouillard qui ne sait même pas ce qu’il nous pond. Quel titre pompeux et mal à propos !
Comments are closed.