Sécurité et projet d’accord de paix et de réconciliation : Les récriminations du président du parti Lumière pour l’Afrique

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Cette conférence de presse était animée par le président du parti, Seydou Diawara, accompagné par le Secrétaire général, Aboubacar Chérif Haïdara et les autres membres du bureau politique national. D’entrée de jeu, le conférencier, Seydou Diawara, a rappelé que l’indépendance d’un pays s’acquiert à travers la valorisation de ses langues, de ses propres ressources et de sa propre richesse.

 

Selon le président du parti Lumière pour l’Afrique, les autorités actuelles doivent interpeller les présidents des 20 dernières années au sujet du non-équipement de l’armée qui a plongé le Mali dans la crise. À l’en croire, dans la situation actuelle du Mali, IBK doit mettre tout d’abord le peuple en avant. Il a souligné que la formation de notre armée par la Communauté internationale est une bonne chose, tout en indiquant qu’elle doit être dotée d’armes, après cette formation.

 

Pour lutter contre l’insécurité, le conférencier a demandé à la population de collaborer avec les forces de sécurité. «Chaque citoyen doit se comporter comme un soldat. La sécurité n’est pas seulement une affaire des autorités, mais c’est une affaire de tout le monde», a-t-il expliqué. Avant d’informer que les terroristes, qui ont commis l’attentat au restaurant «La Terrasse», ont été signalés au poste de contrôle de Ségou. Selon Seydou Diawara, les agents de ce poste de contrôle doivent être interpellés pour leur amateurisme.

 

Par ailleurs, il  a indiqué que l’attentat au restaurant «La Terrasse» est dû à l’irresponsabilité des autorités du Mali depuis 1968. Avant d’ajouter que la loi de programmation militaire votée par l’Assemblée nationale  est une manière pour l’Etat de «bouffer» de l’argent. D’autant plus que, dit-il, personne ne connaît le contenu réel de cette loi.

En ce qui concerne le projet d’accord de paix et de réconciliation, le conférencier a expliqué le rejet pur et simple de son parti.  Selon lui, le terme Azawad ne devrait pas être mentionné dans le document. Aux dires de Seydou Diawara, pour qu’un accord puisse répondre aux aspirations du peuple malien, le gouvernement devrait réunir 10 personnes de l’opposition, 10 de la majorité et 10 de la société civile pour former une équipe de négociation au nom du Mali à Alger. Cela permettrait aboutir à un accord acceptable par tous les Maliens. Toute chose, dit-il, qui n’a pas été faite par le gouvernement.

Diango COULIBALY

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