Le Secrétaire général du MNLA l’a reconnu : ” Les mouvements armés étaient sur le point de déclarer un cessez-le-feu avant la contre-offensive du 21 mai “

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Bilal Ag Chérif, secrétaire général du MNLA.
Bilal Ag Chérif

On commence à en savoir davantage sur les raisons de la déroute de l’armée malienne devant les groupes armés qui ont repris le contrôle de la ville de Kidal. Rappelons qu’après la reprise du gouvernorat par le MNLA et ses acolytes suite à la visite du Premier ministre, le 17 mai dernier, l’armée malienne a tenté de mener une contre-offensive le mercredi 21 mai qui s’est soldée par l’occupation quasi-entière de Kidal ainsi que d’autres localités du nord. Ce qui avait conduit le Président IBK à déclarer unilatéralement un cessez-le-feu.

 

Pourtant, selon nos informations, depuis le lundi 19 mai soit deux jours après le déclenchement des hostilités, les groupes armés étaient sur le point de battre en retraite. Des propos qui ont été confirmés par un confrère qui dit avoir contacté le secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Acherif qui se déclarait disposé à appeler à un cessez-le-feu.

Visiblement, c’est en observant la situation tournée en sa faveur qu’il a du faire volte-face. Cette situation, rappelons-le, s’est caractérisée par la riposte mal préparée de l’armée malienne pour reprendre le gouvernorat, la solidarité des autres mouvements armés dont le HCUA composé essentiellement de transfuges de Ançar Dine d’Iyad Ag Ghali, l’appel au cessez-le-feu désespérément lancé par le Président IBK. Ainsi, le rapport de force tournait nettement en faveur des groupes armés qui se sont associés aux jihadistes pour opposer une résistance à la contre-offensive de l’armée et occuper plusieurs localités du nord-est du pays. Cela leur a surtout permis de mettre en déroute l’armée malienne et de prendre leurs armes et munitions.

L’on se rappelle que c’est ce qui a valu un déplacement en catastrophe du Chef de l’Etat mauritanien et président en exercice de l’Union africaine, à Bamako, d’abord puis à Kidal, pour superviser la signature d’un accord de cessez-le-feu entre Bamako et les trois groupes armés. Cette révélation du patron du MNLA montre à suffisance que l’armée malienne avait toutes les chances de remporter la bataille face aux ennemis de l’unité du Mali à condition d’être mieux préparée. Signalons dans le même cadre que la France qui était sur le point de réduire son dispositif militaire engagé au Mali pour le faire passer à un millier d’hommes, a annoncé l’envoi de 100 militaires supplémentaires. Ainsi, la présence militaire de la France dans le pays est de 1700 hommes.

    Massiré Diop

 

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2 COMMENTAIRES

  1. tu n’as rien dit ma chère massiré diop.et c’est grave pour le journal que tu représente de diffuser des “Bruits”.

  2. C’est un narco trafiquant qui ne sait pas ce qu’il veut, nous demandons au gouvernement de se contenter du plan A(dialogue), et à préparer le plan B (option militaire). Que dieu bénisse le Mali!

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