Sauf changement de dernière minute, les protagonistes de la crise malienne doivent se retrouver une fois encore le 15 octobre prochain à Alger dans la capitale algérienne. Cette énième rencontre est pour baliser le chemin afin de trouver un consensus de sortie de crise entre les autorités maliennes et les groupes armés du nord. Mais le hic dans tout ceci est la montée en puissance des attaques islamistes à Kidal contre les forces onusiennes.
Deux ans après l’intervention des soldats français de Serval, les régions nord du Mali et en particulier la ville de Kidal se retrouvent une nouvelle fois plongées dans des attaques répétées des islamistes qui ont pignon sur rue en ce moment. Car à la date du 1er juillet 2014, c’est au total 31 casques bleus tués et 91 autres blessés.
Devant la poussée des attaques contre les populations et les forces onusiennes, les autorités maliennes demandent un mandat robuste au Conseil de sécurité des Nations Unies afin de faire face à l’ennemi. Et cette montée en puissance des islamistes au nord démontre que les rebelles du Mnla ne sont que l’ombre d’eux-mêmes, mais malgré cela la communauté internationale impose le dialogue avec ces groupuscules pour des fins dont elle est la seule à connaitre l’issue.
Sur la scène politique nationale, le ministre des affaires étrangères Abdoulaye Diop est sur tous les fronts pour trouver une solution à cette montée des islamistes dans le septentrion de son pays, ceci afin de présenter un front uni contre les islamistes.
Sur le plan humain, cette reprise des attaques islamistes est une hécatombe. Combien de civils et de militaires sont morts au cours de ces semaines-ci ? Et c’est dans ce contexte que les protagonistes de la crise vont une fois encore se retrouver en Alger pour accorder les violons sur une possible réconciliation. Mais la question qui nous vient en esprit est de savoir ce que les rebelles du Mnla font à Kidal pour contrer les attaques des islamistes. Pourquoi ne bronchent-ils plus pour condamner ou affronter ses islamistes ? Mais si cela venait des autorités de Bamako, ils nous auraient cassés les tympans avec des fanfaronnades de communiqués, pour accuser ses derniers de ne point respecter les accords signés en cours. Pour une fois, les rebelles du Mnla nous démontrent qu’ils sont de mèche avec ces islamistes, donc il faudra que le facilitateur algérien puisse dire ses quatre vérités à ses derniers, s’il veut vraiment aider le Mali à
sortir de la crise.
Wait and see !
Paul N’GUESSAN
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