Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies étaient en visite le lundi dernier à l’Assemblée nationale du Mali. Par cette visite l’organe des Nations unies voulait renouer le dialogue et la réconciliation avec les groupes armés.
Cette rencontre était présidée par le Président de l’Assemblée nationale (AN), Issaka Sidibé, en présence de l’Ambassadeur de France aux Nations unies, Gérard Araud, chef de mission du Conseil de Sécurité des Nations unies (CSNU), le Tchadien Mangaral Banté.
Le Président de l’AN, dans son allocution, a d’abord hautement apprécié cette visite du CSNU auprès de la représentation nationale du Mali. Il a aussi remercié les Nations unies pour avoir aidé notre pays à sortir de la catastrophe qu’il frôlée. En effet, le Mali vient de loin et même de très loin. Mais avec l’appui de la communauté internationale soutenue, par de la CEDEAO et au plan national par des leaders politiques, le Mali a recouvré son intégrité territoriale et sa souveraineté internationale.
L’occasion était donc opportune pour lui de remercier les Nations unies, particulièrement le CSNU pour le vote des différentes résolutions, notamment les résolutions 2071, 2085, 2100 et 2129 et toutes les autres mesures subséquentes qui ont permis le redéploiement des forces Armées françaises et Africaine en territoire du Mali. Toutes choses qui ont permis de neutraliser les forces du mal et créer des conditions de refondation de l’Etat du Mali et la mise en place de la Commission-Vérité, justice et réconciliation. Un des axes stratégiques de cette Commission vise à restaurer la cohabitation paisible et le vivre- ensemble entre les populations du nord du Mali. «Nous réaffirmons notre attachement à la réconciliation, des cœurs et des esprits, de même qu’à la consolidation d’une Nation», a-t-il déclaré, en faisant référence à Nelson Mandela qui disait «Tous vivraient dans la paix et avec des chances légales». Le Président de l’AN a aussi demandé au CSNU de nous aider à la mobilisation des fonds annoncés lors de la conférence de Bruxelles. Pour lui, cette manne financière contribuera à la relance de l’économie du Mali. Il a souhaité que les membres du CSNU fassent plus d’efforts et d’engagement pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat à Kidal.
De son côté, le chef de la mission onusienne a rappelé les raisons de sa visite dans notre pays. Il a précisé qu’il vise à faire le point de ce qui a été réalisé depuis la crise jusqu’à maintenant. Il a soutenu que le CSNU est très préoccupé par la situation du Mali. C’est pourquoi, il a lancé un appel solennel aux autorités maliennes, de prôner le dialogue pour que le Mali puisse avoir entièrement sa souveraineté. Pour lui, l’Etat malien ne peut exiger le désarmement aux groupes armés comme préalables.
Pour sa part, le chef de l’opposition, l’Honorable Soumaila Cissé, a fait des griefs sur la levée des mandats d’arrêt contre les criminels du MNLA et réclamé leur jugement.
Adama Bamba
La feuille de route Kassin pour le nord!
1. Définir clairement les modalités concrètes de la décentralisation telles que arrêtées par les états généraux de la décentralisation tenus à Bamako.
En y précisant clairement les compétences, les prérogatives et les ressources à transférer aux communes décentralisées urbaines et rurales avec à la clé des exigences de résultats sur le plan du développement économique et social.
RESPONSABILITÉ RIME AVEC RENDRE COMPTE!
Cela passe par:
a) une redéfinition des rôles dans la chaîne de gouvernance:
-Le rôle des gouverneurs et des préfets dans la gouvernance décentralisée
-Le rôles des maires et des élus locaux.
-Le rôles des chefs coutumiers
-Le rôles des leaders d’opinions
-Le rôle des ONG et associations
-Le rôle des organisations féminines
-Le rôle de la jeunesse
-La place de armée malienne dans les communes décentralisées et la nouvelle carte militaire pour le nord du Mali et pour les 100 prochaines années.
b) La définition claire de la politique sécuritaire du pays et sa déclinaison dans les communes décentralisées du pays eu égard aux menaces permanentes erratiques et imprévisibles sur la stabilité et la sécurité du Mali.
c) La définition claire des modalités de coopérations des communes décentralisées avec l’extérieur et particulièrement les pays limitrophes.
d) La place et le rôle des services de sécurités et du renseignement du pays.
e) La relecture du code pénal et du code de procédure pénal du Mali eu égard aux agissements des voyous armés au nord du Mali
f) La place et le rôle des juridictions du pays au nord du Mali dans le combat contre l’insécurité et le banditisme armé et les trafics de stupéfiants
g) La place des médias publics et locaux dans la gouvernance décentralisée
h) La place et le rôle des écoles publiques et privées dans la sensibilisation et l’information aux exigences d’un état de droit et du caractère intangible de la forme républicaine de l’Etat malien un et indivisible.
i) La place et le rôle des communes décentralisées dans l’éducation des masses populaires aux valeurs de la république du Mali.
2. Réunir à Bamako tous les chefs coutumiers, élus locaux, membres de la société civiles et leaders d’opinion pendant un séminaire d’un mois pour expliquer de fond en comble la nouvelle politique de décentralisation dans ses aspects de la gouvernance décentralisée (compétences, prérogatives, relations entre institutions, ressources transférées aux structures décentralisées, obligation d’éducation et de sensibilisation, droits et devoirs dans la république, modalités de coopération extérieure, aspects sécuritaires, aspects juridiques et pénaux de la gouvernance décentralisée etc).
Une fois les leaders locaux formés à la gouvernance décentralisée, il faut définir un calendrier et un chronogramme de transferts des compétences et des ressources.
Une structure de contrôle des transferts et de l’avancement de la feuille de route de la décentralisation poussée doit être mise sur place.
L’aspect sécuritaire et économique doit faire l’objet d’un Observatoire National de la gouvernance décentralisée.
Le dialogue inclusif demandé par l’ONU ne doit être fait qu’avec les leaders locaux formés par la république du Mali à la gouvernance décentralisée telle que définie et mise sur place par le Mali.
Les propositions d’amélioration de cette gouvernance décentralisée doivent être adressées à l’Observatoire National sur la gouvernance décentralisée, constitué à cet effet et logé à l’Assemblée nationale du Mali.
Tous les autres groupes armés et organisations ou associations parallèles n’ayant pas été prévus dans la gouvernance décentralisée est un ennemi de la république à combattre comme tel jusqu’au dernier sans autre forme de procès.
LA CONFUSION EST LA PIRE ENNEMIE DE LA RÉPUBLIQUE
L’action militaire et judiciaire doit être permettante tant que des menaces du banditisme armé sévit sur le territoire malien.
LE MINISTRE DE LA DÉFENSE DOIT MENSUELLEMENT PRÉSENTÉ UN RAPPORT SÉCURITAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LA SÉCURITÉ DANS NOS COMMUNES DÉCENTRALISÉES!
C’est une soupape de sécurité, car on n’est jamais prudent!
Aucune négociation ne doit être faite avec aucun groupe armé illégal au Mali.
À cet effet il faut déchirer, toute de suite et maintenant, l’accord préliminaire bidon de Ouagadougou du 18 juin 2013, parce qu’il ne sert à rien.
C’est un nid de banditisme armé et rien d’autre.
L’ONU s’en sert pour se donner de la valeur sinon elle sait mieux que nous que c’est du caca nerveux.
Une attaque armée contre un symbole de l’état malien doit être requalifiée juridiquement en crime imprescriptible contre le peuple malien et punie d’une peine de condamnation à mort par pendaison.
La guerre contre le banditisme armé et les rébellions armées doit être la raison d’être de l’armée malienne (qui doit pour refroidir l’ONU et sa bêtise, sans tarder renouer une dense coopération militaire avec la Russie et la Chine) dont la présence doit être multipliée par 100 au nord du Mali pour les 100 prochaines années.
QUI VEUT LA PAIX AU MALI APPLIQUE SCRUPULEUSEMENT CE QUI PRÉCÈDE.
Wa salam!
Comments are closed.