Le collectif « Mali Té Tila » (qui veut dire que le Mali ne sera pas partagé) est le fruit des Maliens meurtris et indignés face à la situation injuste qui perdure dans leur Patrie, depuis la mi-juillet 2014. Il a pour but entre autres de rétablir l’Intégrité territoriale du Mali et exercer sa souveraineté sur toute l’étendue de son territoire national ; de lutter contre toutes formes de projet de démantèlement, de scission, de partition ou de disparition de la Nation Malienne. « A travers plusieurs échanges et analyses avec la société civile, il a été retenu, entre autres, que ce préaccord est fondé sur une tentative de réécriture de l’Histoire du Mali, à partir de calomnies véhiculées par des apatrides ; sur les mensonges des gouvernements successifs du Mali et d’être les auteurs de dérives qui auraient été à l’origine de la marginalisation d’une composante de notre peuple », nous a confié Mamadou Lamine Diarra, un leader du collectif.
Selon les responsables du Collectif, les autorités actuelles accordent les attributions d’un État (pouvoir législatif, judiciaire, exécutif, et prérogatives diplomatiques) à de soi-disant régions qui ne sont en vérité que des États indépendants masqués sous le nom provisoire de Régions. Cet accord reconnait également entre autres : aux régions, individuellement ou intégrées, le droit d’adopter la dénomination officielle de leur choix, ce qui sous entend la possibilité de choisir leur drapeau, leur hymne national et leur devise ; Autorise les régions à signer des accords de coopération et de jumelage au niveau national et international ; ce qui est la prérogative d’un État souverain ; Permet l’organisation d’une force de maintien de l’ordre et de sécurité et une protection civile donc une armée nationale; Impose la revalorisation des cadis dans la distribution de la justice. C’est-à-dire l’institution de la charia islamique en violation du principe de la laïcité ; Prévoit l’adoption diligente des textes constitutionnels, législatifs et réglementaires pour permettre la mise en œuvre des dispositions de cet Accord de démantèlement du Mali. « Ce qui est déjà entamé par anticipation par IBK et son Gouvernement à travers l’adoption de la loi sur la régionalisation et le nouveau statut particulier du district de Bamako », a indiqué M.Diarra. Avant d’ajouter : «considérant tous ces aspects totalement négatifs en plus de la violation de la Constitution, le Collectif «MALI TE TILA» rejette en bloc ce préaccord qui bafoue l’honneur, la grandeur et la dignité du Mali et des Maliens ».
Selon les responsables du collectif «MALI TÉ TILA», les patriotes sincères ont le devoir de réaliser un front commun de lutte pour un Mali totalement libéré, fort, démocratique, indépendant et souverain.
La mise en garde du collectif
Prenant en compte les menaces ou attaques récentes des ennemis contre le Mali, le Collectif «MALI TÉ TILA» pense que le Mali doit se préparer à se battre sur tous les plans et sous toutes les formes afin de faire respecter rigoureusement son intégrité territoriale acquise depuis le 22 septembre 1960, ainsi que sa souveraineté, son honneur et sa dignité qui ne sont pas à négocier. C’est pourquoi, le Collectif «MALI TÉ TILA» a mis en garde tous ceux qui travaillent de près ou de loin pour faire vivre le Mali dans la situation déshonorante qui est la sienne aujourd’hui et réaffirme sa volonté de continuer à lutter contre toute négociation avec les ennemis du Mali.
Dans tous les cas, le Collectif «MALI TÉ TILA» clame haut et fort son engagement patriotique à lutter fermement pour faire respecter l’intégrité territoriale du Mali, l’unité nationale du peuple sur le sol malien, son drapeau, son hymne national et sa devise : un Peuple, un But, une Foi !
Badra Aliou