La pluie annoncée depuis la signature de l’Accord de paix en mai et juin 2015 a fini par arroser le ‘’landerneau politique’’ de la rébellion touarègue de Kidal. Surprise ou pas ? En tout cas, la direction politique du MNLA a été saisie d’une correspondance en date d’hier 2
8 avril 2016, publiée par certains sites d’informations générales, de la démission de son représentant en Europe, Moussa Ag Assarid, qui tourna le casque à ses camarades du mouvement. Dans la lettre adressée au secrétaire général du mouvement, Bilal Ag Acherif, Moussa Assarid explique les raisons de son départ du mouvement, il écrit ceci : “La dérive autocratique, clanique et clientéliste qui se profilait depuis les accords de Ouagadougou s’est accentuée après la signature de l’accord d’Alger-Bamako et a atteint son paroxysme lors du congrès qui vient de s’achever au cours duquel, la moindre règle démocratique n’a été utilisée“.
La montée de fièvre a atteint son paroxysme au 3ème congrès du MNLA qui s’est tenu à Kidal du 07 au 11 avril 2016. Au cours de cette session, le jeune idéologue qui avait pris son rôle trop au sérieux a déchanté. Il reproche à ses camarades de s’être égaré par rapport aux idéaux et objectifs qui fondent le mouvement. Selon lui, ceux-ci ont été abandonnés et réduits à l’accord d’Alger-Bamako.
En conséquent, il ne lui était plus possible d’assumer ses responsabilités au sein du mouvement où la direction politique méprise les militants, viole les textes fondateurs et n’apporte aucun appui à ses militants. Il a été très déçu de la non lecture de ses comptes rendus de missions et évoqué les autres types d’appuis indispensables à une exécution diligente des missions.
Faut-il rappeler que ces jeunes qui doivent tout à l’Etat du Mali pour avoir bénéficié de la discrimination positive en faveur de la minorité touareg, comme ce fut le cas pour les noirs aux Etats-Unis, ont pactisé avec le diable (les terroristes) pour déstabiliser notre pays au profit de certains groupes d’affaires français en 2012. Mais, jusqu’à présent, certains de ces marionnettes rêveurs, comme Moussa Ag Assarid, qui ignorent tout des enjeux économiques de leur action pensent que les aînés s’étaient trompés en signant l’accord de paix. Ils ne comprennent pas que même le lobby pour lequel ils travaillent n’est pas prêt à ouvrir la boîte de pandore. Car, le Mali n’est pas le seul pays francophone à abriter les familles touarègues. Elles habitent toute la bande Sahélo-saharienne, jusqu’au Soudan. En offrant l’indépendance aux touarègues du Mali, cela reviendra à accorder la même chose aux touarègues de la Mauritanie, de l’Algérie, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad, de la Lybie et du Soudan. Même, une partie de la Tunisie sera concernée par le mouvement. Alors, la France est-elle prête à ouvrir un champ ? Pas si sûr.
M. A. Diakité
“En offrant l’indépendance aux touarègues du Mali, cela reviendra à accorder la même chose aux touarègues de la Mauritanie, de l’Algérie, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad, de la Lybie et du Soudan. Même, une partie de la Tunisie sera concernée par le mouvement. Alors, la France est-elle prête à ouvrir un champ ? Pas si sûr.”
En réalité l’objectif de la france n’était pas de leur fournir un Etat, mais juste de pouvoir s’installer à Tessalit et au Nord du Mali de manière durable afin de l’exploiter au détriment des maliens comme elle le fait actuellement 👿 Ces idiots de targui n’ont rien compris et ils le regretteront toute leur vie et d’ailleurs en ce moment qui en pâtit le plus, ce sont eux. Pas d’école, pas de centre de santé, etc..
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