Réunion du groupe de soutien sur la situation au Mali : Les dessous de la rencontre

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Le vendredi19 octobre dernier, sur initiative de l’Union africaine, le Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali s’est réuni à Bamako. Cette réunion de très haut niveau, dont l’ouverture a été coprésidée par le président de la République Dioncounda Traoré et Madame Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine, a enregistré la participation de tous les partenaires internationaux du Mali: la Cédéao, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la francophonie, les Nations unies et bien entendu l’Union africaine. Bien loin de ce que le communiqué final de cette rencontre dite décisive stipule, ‘’Le Prétoire’’ a décodé le message diplomatique de la communauté internationale et a traité les dessous de la rencontre.

 

Nkosazana Dlamini-Zuma

 La mauvaise passe que le Mali traverse met à mal les principes fondamentaux de l’UA et du reste de la communauté internationale. Il en va ainsi des principes relatifs au respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale d’un pays.  Désormais, les choses sont l’on ne peut plus claires: sans élections libres, régulières et transparentes, le monde entier ne pourra pas se prononcer pour le Mali.  L’entière implication de la communauté internationale dans le processus de libération de la partie nord du pays, aussi bien que la reprise de la coopération avec les partenaires au développement sont conditionnées à la tenue d’élections, au cours du premier trimestre de l’année 2013.

En effet, la tenue des élections libres constitue l’approche que la communauté internationale privilégie, parce que, selon elle, des institutions démocratiquement élues à Bamako faciliteront vigoureusement les efforts visant à résoudre la crise au Nord. Cependant, il serait important de faciliter une large participation des populations de la partie septentrionale du Mali qui sont actuellement dans les camps de réfugiés, de même que toutes celles qui sont déplacées à l’intérieur dans la partie sud du pays. La communauté internationale est consciente qu’une telle approche « comporte le risque d’affecter la crédibilité et la représentativité du scrutin et d’envoyer un message que les groupes concernés pourraient interpréter comme une reconnaissance de la présente situation », a précisé un haut fonctionnaire des Nations unies.

La communauté internationale appuiera la tenue des élections

La réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali s’est dite prête à mettre à la disposition du Mali l’appui technique  nécessaire à l’élaboration d’un calendrier pour la tenue des élections, le plus rapidement possible.  Cet appui sera une assistance, dans l’ensemble, d’ordre financier adéquat aux organes chargés de la gestion des élections, y compris l’établissement d’une liste électorale crédible et consensuelle. Cette assistance devrait comprendre, en outre, l’envoi rapide d’une équipe d’évaluation conjointe au Mali. Afin d’affaiblir les risques qui pourraient compromettre la tenue des élections, le Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali juge qu’’il est primordial de maintenir et soutenir efficacement les efforts visant à mettre en œuvre les tâches assignées aux institutions de la transition, d’élaborer une stratégie efficace de stabilisation aux fins d’expliquer les objectifs de la communauté internationale. Aussi, d’isoler ceux qui pourraient tenter de saper le processus, par des sanctions ciblées et effectives.

Le leadership doit prévaloir

La communauté internationale a, par ailleurs, ouvertement demandé au Mali d’accentuer l’importance du leadership de s’approprier les efforts de recherche de solutions durables aux crises auxquelles il fait face. Selon la communauté internationale, le Mali doit, avant tout, veiller au respect des droits de l’homme et de l’état de droit, en luttant contre l’impunité et en assurant une autorité pleine et effective des institutions civiles sur le pouvoir militaire, en conformité avec les résolutions et décisions pertinentes de la Cédéao, de l’Ua et de l’Onu; ainsi qu’avec les positions d’autres acteurs internationaux. La réunion a rappelé que la nécessité pour les institutions de la transition d’être aussi représentatives et inclusives que possible reste d’une importance capitale, et d’agir en harmonie, sous la direction du président intérimaire, pour obtenir le niveau requis de légitimité et de soutien au sein de la population malienne, d’abord, et du monde entier, ensuite. En outre, elle a encouragé les pays du Champs, qui étaient représentés, à intensifier leurs efforts de lutte contre les réseaux criminels et terroristes.

Le but de cette réunion internationale du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali vise « à contribuer à la création des conditions nécessaires au développement d’un Etat malien stable et démocratique, capable de répondre aux besoins de ses citoyens, d’exercer pleinement son autorité sur l’ensemble de son territoire national et d’assumer efficacement ses responsabilités dans la promotion de la sécurité régionale et la recherche de solutions à d’autres défis». Ces propos de Madame Nkosazana Dlamini-Zuma résument tout.

Rokia Diabaté

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7 COMMENTAIRES

  1. Je pense que moussa traore veut revenir au pouvoir le vrai problème c est le nord, mais ce qu il faut auboise hui gérer c est l esprit revanchard de moussa TRAORE est son clan et pour gérer le nord il faut d abord une solution au sud sinon avec ce pm qui en veut a tous les régimes sauf celui de son beau père. Un beau père dictateur et sanguinaire qui a promis l enfer aux maliens vive la démocratie et c est ce meme moussa TRAORE qui a le plus bénéficie un dictateur le tout nous édifiera sur la suite de cette épouvantable histoire, les force étrangères viendront libérer le nord inchalah mais pas les officiers de kati

  2. LA LIBERATION DU NORD D’ABOOOOORRRRRRD.ET JE VOUS ASSURE QU’UNE ELECTION AVANT LA LIBERATION DU NORD N’ABOUTIRA A RIEN. SI ON VEUT AIDER LE MALI, ON DOIT ECOUTER LES MALIENS DE L’INTERIEUR ET NON LES FORCENES IMMIGRES QUI SONT LES ANCIENS DIGNITAIRES QUI FONT LEUR DICTAT A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE.
    A BON ENTENDEUR SALUT

  3. coco=blanche neige= sanene ba kulé fa kulé den kulé itakou bakou 😀 ❓ 😛

  4. Nous remercions MADAME la PRESIDENTE pour son implication immédiate et sans détours pour la recherche de solution durable au problème du Mali d’aujourd’hui qui pourra être celui de la sous région demain s’il n’est pas circonscrit à TEMPS.
    Pour la paraphraser, L’opinion internationale estime: «En effet, que la tenue des élections libres constitue un préalable parce qu’elle facilitera vigoureusement les efforts visant à résoudre la crise au Nord” Certes, mais ce dont nous sommes sûrs aujourd’hui au Mali c’est que le peuple dans toute sa composante a soif de voir le Nord du pays libéré de ces envahisseurs tout venant et imposant des inepties de tous ordres au nom de la Charia.
    Vouloir attendre encore des élections exposerait davantage les populations du Nord du pays où les djihadistes se repositionnent confortablement toutes les minutes qui passent. Tout le Mali se reconnait dans ce gouvernement que nous avons aujourd’hui à cause des missions nobles qui lui ont été assignées. Donc ne perdons plus de temps le peuple l’accompagnera dans toutes les prises de décisions qu’il aura à prendre. Un adage du Mali dit ceci « la viande du caïman est plus appétissant à CHAUD »
    Soyons moins formalistes et agissons rapidement sans nous encombrer d’action non indispensable du genre élection à partir du moment où ce prétendu gouvernement ne sera pas au front pour vider ces salauds.

  5. il na jamais ete dit élections avant la libération ont libere notre pays d’abord avant tous vous les journalistes au mali vous ne réalisé pas encore le danger du nord rien ne pourra se faire au nord avant le retour de l’administration et les populations déplacé en traînant pour la reconquête du nord les combattant islamistes du monde entier vont venir au nord du mali et nous installerons dans 10 ans de guerre les journalistes devons aujourd’hui mettre la pression sur l’armée Malienne quelle se réconcilie rapidement et prendre le chemin du nord au lieu de faire tous le Temp des déviations ou chercher a vouloir déplacer les questions sur des calendriers de certains hommes politique et militaire qui non aucun souci pour le nord du mali et du mali tous cour le pays est en danger se danger augmente tous les jours ses gens se renforce ils ont le soutient de beaucoup de pays arabe qui veulent nous prendre notre pays et vous êtes la a le minimiser des sahraouis que le MALI SOUTENAIS HIER VIENNENT NOUS COMBATTRE ET DES SOUDANAIS C’EST LE MONDE A L’ENFER …………………………………………………………………………………………………………

  6. il na jamais ete dit élections avant la libération ont libere notre pays d’abord avant tous vous les journalistes au mali vous ne réalisé pas encore le danger du nord rien ne pourra se faire au nord avant le retour de l’administration et les populations déplacé en traînant pour la reconquête du nord les combattant islamistes du monde entier vont venir au nord du mali et nous installerons dans 10 ans de guerre les journalistes devons aujourd’hui mettre la pression sur l’armée Malienne quelle se réconcilie rapidement et prendre le chemin du nord au lieu de faire tous le Temp des déviations ou chercher a vouloir déplacer les questions sur des calendriers de certains hommes politique et militaire qui non aucun souci pour le nord du mali et du mali tous cour le pays est en danger se danger augmente tous les jours ses gens se renforce ils ont le soutient de beaucoup de pays arabe qui veulent nous prendre notre pays et vous êtes la a le minimiser des sahraouis que le MALI SOUTENAIS HIER VIENNENT NOUS COMBATTRE ET DES SOUDANAIS C’EST LE MONDE A L’ENFER

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