our le Conseil de paix et de sécurité ” l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali constitue un compromis équilibré prenant en compte les préoccupations légitimes de toutes les parties dans le respect scrupuleux de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Mali ainsi que du caractère laïc et de la forme républicaine de l’Etat “. Il ne fait l’ombre de doute que sa signature et sa mise en œuvre diligente et effective, selon l’Union africaine, permettront de régler durablement la crise que connait le nord du Mali, de stabiliser cette région et d’en accélérer le développement socio-économique , en même temps qu’elles faciliteront une lutte plus résolue contre le fléau du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée au Mali et dans la région du Sahel.
Le CPS de préciser qu’ ” aux termes de la Feuille de route signée le 24 juillet 2014 à Alger, les Parties prenantes maliennes se sont accordées sur les grands principes devant régir les négociations, à savoir le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale et du caractère laïc de la République du Mali. S’agissant du contenu de cet accord, le CPS estime qu’il aborde l’ensemble des problèmes à la source de l’instabilité et des conflits récurrents dans le Nord du Mali “. Il vise à créer les conditions d’une paix juste et durable, contribuant à la stabilité sous régionale, ainsi qu’à la sécurité internationale. Dans l’esprit de la Feuille de route, ledit accord repose sur un certain nombre de principes et d’engagements fondamentaux : respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’État du Mali, ainsi que de sa forme républicaine et de son caractère laïc ; reconnaissance et promotion de la diversité culturelle et linguistique et valorisation de la contribution de toutes les composantes du peuple malien ; prise en charge par les populations de la gestion effective de leurs propres affaires ; promotion d’un développement équilibré de l’ensemble des régions du Mali ; rejet de la violence comme moyen d’expression politique ; respect des droits de l’homme, de la dignité humaine et des libertés fondamentales et religieuses ; lutte contre la corruption et l’impunité ; lutte contre le terrorisme, le trafic de drogues et les autres formes de criminalité transnationale organisée Le Conseil de paix et sécurité a salué le Gouvernement et la plateforme des mouvements d’autodéfense pour l’esprit de responsabilité dont ils ont fait preuve. S’y ajoutent des félicitations adressées au chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta, pour la constance de son engagement en faveur d’une solution pacifique et négociée à la crise.
Il encourage les autorités maliennes à persévérer dans leur engagement, y compris en prenant rapidement toutes les mesures symboliques et autres de nature à conforter la dynamique générée par le document d’Accord d’Alger. Le Conseil de paix et de sécurité a aussi appelé la classe politique, ainsi que la société civile malienne, à apporter leur plein concours à la réalisation des objectifs de l’Accord. Et d’ajouter que ” Tous les acteurs concernés se doivent de se hisser à la hauteur des enjeux et de mettre l’intérêt du Mali au-dessus des considérations partisanes et autres “.
Abdoulaye DIARRA
Peine perdue. Il n’ y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre! ! Seule une armée forte pourra mettre de l’ ordre.
La seule solution est la guerre.Détruire Kidal de la carte malienne.
Aux bons entendeurs salut !
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