Cette réunion, qui a été convoquée urgemment par la MINUSMA après les incidents douloureux de Gao, vise à geler les positions des mouvements armés et consolider le cessez-le-feu signé le 23 mai 2014.
dans la correspondance envoyée au ministre algérien signé de son porte-parole Maitre Harouna Toureh, la plateforme dit ” exprimer sa grande surprise en apprenant que votre pays abritera le 5 février 2015 une rencontre du Comité de suivi et d’évaluation prévue par l’accord de Ouaga du 18 juin 2013 dans sa formule la plus restreinte voulue par la MINUSMA et au mépris des pertinentes résolutions 2100 et 2164 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui exigent l’inclusivité du dialogue inter-Maliens “.
C’est fort de ce constat que la plateforme a ” déclaré marquer son désaccord, car le comité de suivi et d’évaluation réuni sous cette forme, donc sans sa participation, sera en totale contradiction avec non seulement l’accord de Ouagadougou en son article 24, mais aussi violerait gravement la feuille de route et les engagements solennels de la déclaration de cessation des hostilités signée le 24 juillet 2014 à Alger “.Par ailleurs, prenant acte de ce que la réunion du ” Comité de suivi se tiendra sous la forme qui exclut la majorité des communautés vivant à Kidal, Gao et Tombouctou “, la plateforme dit attirer respectueusement la bienveillance attention du ministre algérien des Affaires étrangères ainsi que celle du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, de l’opinion nationale et internationale ainsi que les autorités maliennes que ” les décisions qui sortiront de cette rencontre ne sauraient les lier ou engager “.
Et de prévenir : ” Sans notre implication, elles ne connaîtront aucune effectivité dans les régions de Kidal, Tombouctou et Gao “.
Ayant échoué dans sa volonté d’instaurer ” une zone temporaire de sécurité ” conclue entre le MNLA et le chef d’Etat-major de la MINUSMA, le Général Christian Thibaut, à Tabankort, la MINUSMA décide d’une réunion regroupant outre l’Etat malien, les groupes armés de Kidal, la MINUSMA et le médiateur algérien en vue de geler les positions des mouvements armés et de consolider les accords de cessez-le-feu du 23 mai et de créer les conditions favorables à la reprise des pourparlers inter-maliens d’Alger. En ignorant superbement les groupes armés favorables à l’unité nationale.
Kassoum THERA
Cette réunion d’urgence, si elle était de bonne fois devait se tenir depuis que le MNLA après le cessez le du 21 mai continuait à occuper une partie du territoire national. Où étaient ce ministre Algérien et la MINUSMA quand le MNLA et alliés (coté mauritanien) attaquaient Nampala, Ténenkou….et autres bourgades, au nord comme au sud, au centre comme à l’ouest.??????. Attention encore une fois la FRANCE/MINUSMA.
JE LE DIS ET JE LE REDIS L’ALGERIE EST L’AUTEUR DE TOUS CES PROBLEMES . L’ALGERIE EST UN ETAT VOYOU SURTOUT CES DIRIGEANTS ACTUELS.
LA CRISE DU NORD C’EST UN PROBLEME ALGERO ALGERIEN ENTRE LES MEMBRES DU FRONT ISLAMIQUE DU SALUT ET LE GOUVERNEMENT ALGERIEN DE L’EPOQUE QUI A CONSFISQUE LE POUVOIR APRES LA VICTOIRE DU F.I.S
L’ALGERIEN A TRANSPORTE SON PROBLEME AU MALI C’EST CE QU’ ATT A DIT PARTOUT ET L’HISTOIRE VA LUI DONNER RAISON.
L’ALGERIE A INVENTE LE MNLA AVEC LA COMPLICITE DE LA FRANCE DE SARKOSY ET C’EST L’ALGERIE QUI FOURNIT ARMES ET NOURRITURE A SES BANDITS.
Bonjour,
Cher frère Me TOUREH, c’est regrettable, il est nécessaire que les membres de la plateforme participent à cette rencontre d’Alger, programmée pour les 05 et 06 février 2015.
C’est ensemble que les dysfonctionnements et incompréhensions pourront être pris en compte.
Il est indispensable qu’un cessez-le-feu et des conditions de reprise des pourparlers d’Alger soient effectifs, AINSI QUE LA CRÉATION DE ZONES DE SÉCURITÉ démilitarisées pour la quiétude des populations.
J’AI FAIT UNE PROPOSITION DANS CE SENS : voir sur maliweb à l’adresse :
http://www.maliweb.net/contributions/lettre-ouverte-pour-proposer-la-creation-de-zones-de-securite-quasi-permanentes-et-permanentes-au-mali-782152.html
Il est souhaitable que toutes les parties prenantes, incluant une délégation de la partie gouvernementale, des membres de la coordination (MNLA, HCUA, MAA-dissident) , des membres de la plateforme (CMFPR, CPA, GATIA, MAA-loyaliste) et des membres de la société civile, se rendent et participent à la rencontre d’Alger.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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