Réunification du Mali : Enfin, le processus vers le bout du tunnel ?

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Koulouba : Le Président de la République rencontre les leaders de la CMA et de la Plateforme (samedi, le 27 février 2016)

Un nouveau vent a commencé à souffler  sur le processus de réunification du Mali. Car,  les parties prenantes  ont, après  plus de sept mois de tâtonnement et de tergiversation autour de la composition du Comité de suivi de l’Accord, engagé un dialogue franc et sincère, élargi aux forces vives de la nation  pour le retour définitif de la paix au Mali.

En effet, après la signature définitive de l’Accord issu du processus d’Alger,  tous les acteurs du processus, hormis quelques mouvements signataires, misaient sans nul doute sur un changement de la donne au nord du Mali. Ne serait-ce que de voir le retour de l’administration dans les zones de conflit. Ce rêve que bien de nos compatriotes caressaient est devenu un cauchemar. Car, c’était sans compter sur les calculs politiciens des mouvements armés qui contrôlaient la ville de Kidal. Ces derniers ont opposé un niet catégorique de voir non seulement le redéploiement progressif de l’armée à Kidal, mais aussi les représentants de l’Etat. Et pourtant, les termes de l’Accord sont formels sur l’intégrité du territoire national. Plus précisément l’article 1 alinéa 1 : « Les parties, dans l’esprit de la feuille de route, réitèrent leur attachement aux principes ci-après : le respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat du Mali, ainsi que de sa forme républicaine et laïque ». De même, l’annexe dudit  Accord prévoit l’ouverture d’une période intérimaire de dix à 24 mois, invite d’abord  les parties à maintenir le dispositif institutionnel actuel «afin d’assurer la continuité de l’Etat, les institutions actuelles poursuivront  leurs missions jusqu’à la mise en place des organes prévus dans cet Accord». Rien n’a été fait conformément à l’esprit de  ces dispositions pertinentes. Car, la ville de Kidal demeure toujours la chasse gardée des mouvements armés de la CMA. Même si au demeurant, ils ont accepté, moyennant un protocole d’accord, l’entrée du Gatia  dans la ville de Kidal. A l’analyse de ce compromis, on est tenté d’admettre que c’est un accord dans un accord global. Comme pour dire que l’Accord   précédemment signé entre les parties n’est pas applicable à une région qui est sous leur contrôle exclusif. En tout cas, c’est l’impression qui a été donnée à tous les observateurs avertis  de la crise malienne.

 Des signes d’espoir

Après  plus de sept mois de tâtonnement et de tergiversation autour de la composition du Comité de suivi de l’Accord, les parties prenantes  se sont  rendues à l’évidence  du retard pris dans l’exécution du chronogramme de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Comme dirait l’autre : «Celui qui est conscient de sa faute est sur la voie de s’amender». Pour rectifier le tir, les responsables des mouvements signataires  ont tenu à rencontrer le président de la République, le samedi dernier,  à Koulouba, pour échanger sur les faisabilités. Et le lendemain,  ce cadre d’échange sur la mise en œuvre de l’Accord a été élargi aux autres forces  politiques à savoir: opposition, majorité, et la société civile. La rencontre était placée sous le signe : « Ensemble pour la paix au Mali ». Au cours de cette rencontre, la quasi-totalité de la composante de la nation a exprimé sa volonté d’aller  vers la paix. Sidy Brahim Ould Sidatt  a estimé qu’il y a un moment pour la guerre et un moment  pour  la paix.     «Il y a eu plus de parole que d’actes. Notre engagement pour la paix est encore plus grand que celui pour la guerre. La paix ne se construit pas avec des mots, il faut appliquer l’Accord», a-t-il souligné. Et Me Harouna Toureh de renchérir   que  la CMA  et la Plateforme ont été opposées, « mais aujourd’hui nous sommes unis pour la paix et le développement  du Mali ».

Tiébilé Dramé s’est réjoui de ce cadre de concertation pour sauver le processus de paix. «Je crois que cette réunion est la démonstration de l’ardent désir de paix des forces vives du pays. Au-delà de nos divergences, nous pensons qu’aujourd’hui, nous devons nous donner la main pour conjuguer nos efforts afin de stabiliser le Mali. Œuvrer  ensemble avec les autres acteurs pour restaurer la sécurité, la stabilité et la paix»,         a-t-il  fait remarquer.

Pour Boulkassoum  Haïdara, président de la Convention de la majorité présidentielle, l’avenir de notre pays dépend de la préservation des acquis. De toute évidence, ce sont des réels signes d’espoir pour le retour de la normalité dans le septentrion.  Car, ceux qui se regardaient en chiens de faïence ont non seulement fait la paix et se sont aussi  résolument engagés pour la paix et le développement du Mali. Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue qu’il ya eu tant de  foras pour la paix qui visiblement, n’ont pas porté de fruit. Espérons que le prochain  forum de Kidal, prévu du 27 au 30 mars, puisse donner un coup d’accélérateur au processus de paix. Car, comme le dirait l’empereur de l’Ethiopie, Hailé Gabriel Sélassié,  « la paix réclame les efforts unis de chacun de nous.

Boubacar SIDIBE 

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2 COMMENTAIRES

  1. mire para mi deseo es mejor no tiene acabar con todo es mejor para nosotros pais cuando nosotros miráis a otro lada el todo piases estaba en guerra no son bueno para ningún pais del mudo .lo que tiene hace es construyen nuestros país no para ro peer.ademas yo me alegro mucho cuando aguardo nosotros trabamos junto es muy bonito

  2. Nous n’avons que faire avec la réunification du MALI, qu’ils aillent en Enfer avec leur KIDAL !! Ce que nous demandons est la sécurité pour nos pauvres parents des régions du Nord. Ceux-là mêmes qui ne savent pas tuer et qui se font assassiner par ces crétins. 😡 😡 😡 😡 😡

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