Un nouveau vent a commencé à souffler sur le processus de réunification du Mali. Car, les parties prenantes ont, après plus de sept mois de tâtonnement et de tergiversation autour de la composition du Comité de suivi de l’Accord, engagé un dialogue franc et sincère, élargi aux forces vives de la nation pour le retour définitif de la paix au Mali.
En effet, après la signature définitive de l’Accord issu du processus d’Alger, tous les acteurs du processus, hormis quelques mouvements signataires, misaient sans nul doute sur un changement de la donne au nord du Mali. Ne serait-ce que de voir le retour de l’administration dans les zones de conflit. Ce rêve que bien de nos compatriotes caressaient est devenu un cauchemar. Car, c’était sans compter sur les calculs politiciens des mouvements armés qui contrôlaient la ville de Kidal. Ces derniers ont opposé un niet catégorique de voir non seulement le redéploiement progressif de l’armée à Kidal, mais aussi les représentants de l’Etat. Et pourtant, les termes de l’Accord sont formels sur l’intégrité du territoire national. Plus précisément l’article 1 alinéa 1 : « Les parties, dans l’esprit de la feuille de route, réitèrent leur attachement aux principes ci-après : le respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat du Mali, ainsi que de sa forme républicaine et laïque ». De même, l’annexe dudit Accord prévoit l’ouverture d’une période intérimaire de dix à 24 mois, invite d’abord les parties à maintenir le dispositif institutionnel actuel «afin d’assurer la continuité de l’Etat, les institutions actuelles poursuivront leurs missions jusqu’à la mise en place des organes prévus dans cet Accord». Rien n’a été fait conformément à l’esprit de ces dispositions pertinentes. Car, la ville de Kidal demeure toujours la chasse gardée des mouvements armés de la CMA. Même si au demeurant, ils ont accepté, moyennant un protocole d’accord, l’entrée du Gatia dans la ville de Kidal. A l’analyse de ce compromis, on est tenté d’admettre que c’est un accord dans un accord global. Comme pour dire que l’Accord précédemment signé entre les parties n’est pas applicable à une région qui est sous leur contrôle exclusif. En tout cas, c’est l’impression qui a été donnée à tous les observateurs avertis de la crise malienne.
Des signes d’espoir
Après plus de sept mois de tâtonnement et de tergiversation autour de la composition du Comité de suivi de l’Accord, les parties prenantes se sont rendues à l’évidence du retard pris dans l’exécution du chronogramme de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Comme dirait l’autre : «Celui qui est conscient de sa faute est sur la voie de s’amender». Pour rectifier le tir, les responsables des mouvements signataires ont tenu à rencontrer le président de la République, le samedi dernier, à Koulouba, pour échanger sur les faisabilités. Et le lendemain, ce cadre d’échange sur la mise en œuvre de l’Accord a été élargi aux autres forces politiques à savoir: opposition, majorité, et la société civile. La rencontre était placée sous le signe : « Ensemble pour la paix au Mali ». Au cours de cette rencontre, la quasi-totalité de la composante de la nation a exprimé sa volonté d’aller vers la paix. Sidy Brahim Ould Sidatt a estimé qu’il y a un moment pour la guerre et un moment pour la paix. «Il y a eu plus de parole que d’actes. Notre engagement pour la paix est encore plus grand que celui pour la guerre. La paix ne se construit pas avec des mots, il faut appliquer l’Accord», a-t-il souligné. Et Me Harouna Toureh de renchérir que la CMA et la Plateforme ont été opposées, « mais aujourd’hui nous sommes unis pour la paix et le développement du Mali ».
Tiébilé Dramé s’est réjoui de ce cadre de concertation pour sauver le processus de paix. «Je crois que cette réunion est la démonstration de l’ardent désir de paix des forces vives du pays. Au-delà de nos divergences, nous pensons qu’aujourd’hui, nous devons nous donner la main pour conjuguer nos efforts afin de stabiliser le Mali. Œuvrer ensemble avec les autres acteurs pour restaurer la sécurité, la stabilité et la paix», a-t-il fait remarquer.
Pour Boulkassoum Haïdara, président de la Convention de la majorité présidentielle, l’avenir de notre pays dépend de la préservation des acquis. De toute évidence, ce sont des réels signes d’espoir pour le retour de la normalité dans le septentrion. Car, ceux qui se regardaient en chiens de faïence ont non seulement fait la paix et se sont aussi résolument engagés pour la paix et le développement du Mali. Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue qu’il ya eu tant de foras pour la paix qui visiblement, n’ont pas porté de fruit. Espérons que le prochain forum de Kidal, prévu du 27 au 30 mars, puisse donner un coup d’accélérateur au processus de paix. Car, comme le dirait l’empereur de l’Ethiopie, Hailé Gabriel Sélassié, « la paix réclame les efforts unis de chacun de nous.
Boubacar SIDIBE
mire para mi deseo es mejor no tiene acabar con todo es mejor para nosotros pais cuando nosotros miráis a otro lada el todo piases estaba en guerra no son bueno para ningún pais del mudo .lo que tiene hace es construyen nuestros país no para ro peer.ademas yo me alegro mucho cuando aguardo nosotros trabamos junto es muy bonito
Nous n’avons que faire avec la réunification du MALI, qu’ils aillent en Enfer avec leur KIDAL !! Ce que nous demandons est la sécurité pour nos pauvres parents des régions du Nord. Ceux-là mêmes qui ne savent pas tuer et qui se font assassiner par ces crétins. 😡 😡 😡 😡 😡
Comments are closed.