Rétrospective 2012

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Janvier 2012

Début des affrontements entre les rebelles touaregs et l’Armée malienne

Les leaders du Mnla, responsables de la déstabilisation du nord du Mali

Le 17 janvier, des rebelles du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) attaquent les troupes de l’Armée malienne à Ménaka dans le nord-est du pays.

Selon le mouvement rebelle, l’armée malienne aurait perdu dix soldats à Ménaka, 15 autres auraient été fait prisonniers. Les rebelles ne déploreraient que deux blessés légers, mais ils n’ont pas fourni de bilan sur les combats à Tessalit.

Toujours selon le MNLA, il y aurait eu beaucoup de morts le vendredi 20 janvier dans les rangs de l’armée malienne au sud d’Aguelhoc. L’armée aurait perdu des dizaines de soldats au cours d’une embuscade. L’affrontement s’est déroulé au sud de cette localité, appelée Imenzad.

C’est le début de déplacements massifs des populations du nord vers l’intérieur du Mali, et des pays voisins.

Février 2012

Violences contre des touaregs et arabes à Kati et Bamako

Le Mercredi 1er février, des actes de violences contre des populations “blanches” sont perpétrés à Kati et à Bamako par des manifestants en colère, en représailles aux attaques menées dans le nord du Mali par le Mouvement National de Libération de l’Azawad.

Ainsi, à Kati, une pharmacie appartenant à un touareg originaire de Tombouctou est saccagée, ainsi que la maison de l’ancienne ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Zakiatou Walet Halatine, également originaire de Tombouctou.

Le président  ATT intervient à la télévision Nationale pour appeler au calme et demander aux maliens de ne pas confondre « ceux qui ont attaqué certaines casernes militaires et localités au Nord (…) avec nos autres compatriotes touaregs, arabes, songhaï, peulh ».

Remaniement ministériel

Le président de la République ATT procède le 2 février à un remaniement du Gouvernement de Cissé Mariam Kaïdama Sidibé.

Le général Sadio Gassama précédemment ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile est nommé ministre de la Défense et des Anciens Combattants, laissant sa place à M. Nathié Pléa alors ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

Lancement du  plan d’action de la classe politique sur la crise

Lors d’une conférence de presse à la Maison de la presse le 16 février, le Pr Dioncounda Traoré Président de l’Assemblée Nationale du Mali et de l’Adama, en présidence de Tiébilé Dramé du Parena, Choguel Kokalla Maïga du MPR et Younouss Touré de l’URD présentent  le plan d’action de la classe politique pour régler la situation du Nord-Mali. Ce plan d’action, en 16 points prévoit notamment un forum national pour la paix et la stabilité.

Les partis politiques souhaitent le maintien du calendrier électorale, le non-respect des échéances pourraient avoir des conséquences dramatiques sur la démocratie avec l’éventualité d’un coup d’État a prévenu Dioncounda Traoré[]. «  Notre souhait est la tenue des élections dans les délais constitutionnels, mais si nous voulons des élections paisibles, transparentes et apaisées, il faut que les armes se taisent, il faut qu’il y ait la paix et la stabilité »a laissé entendre le candidat Dioncounda Traoré.

Mars 2012

L’appel des leaders religieux

Samedi  10 mars, « à l’appel des confessions religieuses musulmanes et chrétiennes, des représentants de plusieurs associations et coordinations dont les centrales syndicales et les familles fondatrices de Bamako », un rassemblement est organisé au Centre international de conférences de Bamako , en présence notamment de l’Imam Mahamoud Dicko , président du Haut conseil islamique du Mali, de Monseigneur Jean Zerbo , archevêque de Bamako et de Ahmed Mohamed Ag Hamani, ancien Premier ministre. Mahamoud Dicko déclare : « Nous, Forces Vives de la Nation, appelons nos compatriotes qui ont pris les armes à un cessez-le-feu immédiat et sans préalable afin de préserver des vies maliennes et d’engager, sans délai, le dialogue avec les pouvoirs publics  »

Mutinerie dans les camps suivie d’arrestations

Le Mercredi 21 mars, Sadio Gassama, ministre de la Défense et des anciens combattants se rend au camp militaire Soundiata Keita à Kati pour évoquer l’évolution de la situation au Nord-Mali. Il est pris à parti par des militaires mécontents et doit partir précipitamment.

Des militaires maliens en colère tirent en l’air à l’intérieur du camp pour réclamer un armement adapté pour combattre les rebelles du MNLA dans le nord du Mali. En fin d’après-midi, plusieurs dizaines de militaires se rendent à Bamako et tirent en l’air.

Ils investissent le bâtiment de l’ORTM. La radio nationale suspend ses programmes.

Au cours de la soirée, une mutinerie éclate à Gao où des militaires tirent en l’air. À Bamako, après des échanges de coups de feu, des militaires pénètrent dans l’enceinte du palais présidentiel, partiellement incendié. Le président ATT a auparavant quitté les lieux. Dans la nuit, plusieurs personnalités politiques sont arrêtées et conduites au camp militaire Soundiata Keïta de Kati Adama Sangaré maire de Bamako et Modibo Sidibé ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Jeamille Bittar, président du Conseil économique, social et culturel (CESC) et candidat de l’Union des Mouvements et associations du Mali (Umam), le général Kafougouna Koné, ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, Abdoul Wahab Berthé, ministre de la fonction publique,  Soumeyla Boubèye Maïga, ministre des Affaires étrangères, Sidiki Konaté, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Agatham Ag Alhassane, ministre de l’Agriculture, Marafa Traoré, ministre de la Justice, Mohamed El Moctar, ministre du tourisme.

Coup d’Etat militaire

Le Jeudi 22 mars 2012 à 5 heures du matin, les mutins, constitués en Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État font une déclaration à la télévision nationale.

Le lieutenant Amadou Konaré, porte-parole du comité annonce la suspension de la constitution et la dissolution des Institutions de la République[].

Le Capitaine Amadou Sanogo, chef de la junte, annonce l’instauration d’un couvre-feu le jeudi 22 mars.

Des violences entre les pros et les antis putsch

Le jeudi 29, des heurts se produisent entre partisans et opposants du putsch à la bourse du travail de Bamako.

Les manifestations à la bourse du travail sont interdites, les militaires arrêtent 26 leaders anti-putschistes, six sont retenus en détention au camp de Kati, les autres sont relâchés.

Une manifestation pro-putschiste sur le tarmac de l’aéroport de Bamako empêche l’avion transportant les délégations des chefs d’État de la Cédéao d’atterrir.

Les présidents Alassane Ouattara, Boni Yayi, Blaise Compaoré, Ellen Johnson-Sirleaf et Mahamadou Issoufou se retrouvent à Abidjan pour une réunion de crise. La Cédéao lance un ultimatum à la junte, leur demandant de rétablir l’ordre constitutionnel dans un délai de 72 heures. À défaut, la Cédéao prendra des sanctions diplomatiques et financières contre la junte : interdiction de voyager et un gel des avoirs dans la région pour les membres de la junte mais aussi fermeture des frontières, la fermeture de l’accès aux ports des pays côtiers de la zone et un gel des comptes du Mali à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest.

Ainsi, par la suite on assiste à la création le 30 mars du MP 22 en soutien aux putschistes.

Prise des villes de Kidal et de Gao par les groupes rebelles

Face à la déroute des forces armées du Mali, les groupes rebelles du MNLA et d’Ansardine s’emparent des villes de Kidal et de Gao le 29 Mars.

Avril 2012

Déclaration solennelle de la junte militaire qui rétablit l’ordre constitutionnel

Dans une  déclaration solennelle, le capitaine Amadou Haya Sanogo annonce qu’il rétablit la Constitution de la république du Mali du 25 février 1992 et les Institutions, et promet des « consultations avec les forces vives du pays » dans le cadre d’une « transition ».

Cette déclaration n’est pas suivie d’effet.

Il ordonne par la suite à l’Armée malienne de cesser les combats et de laisser la ville de Gao “ouverte”. Les rebelles pénètrent dans Tombouctou le 2 avril. Un civil a été tué par un éclat d’obus reçu au ventre. Selon des témoins, des scènes de pillages ont été observées, le directeur d’une succursale de banque a dénoncé le pillage du trésor, des banques, de la police, du gouvernorat et de l’hôpital.

Des pillages des bâtiments publics ont également été signalés à Gao.  Le siège du Comité International de la Croix rouge a été pillé tout comme des banques, le Trésor public, et un hôtel a été détruit, tout comme des bars.

Signature de l’Accord Cadre

Le 6 avril, CNRDRE signe un accord de sortie de crise avec la médiation ouest-africaine dans lequel il s’engage à rendre le pouvoir aux civils après la démission du Président de la République renversé lors du coup d’État.

Le Président de l’Assemblée Nationale assurera la transition.

L’accord prévoit la nomination d’un Premier ministre de transition qui aura tous les pouvoirs pour l’organisation d’élections dans un délai de 40 jours.

Une loi d’amnistie contre les auteurs du coup d’État sera adoptée. Par la suite, le Président ATT présente officiellement sa démission le 8 avril 2012 dans une lettre remise au ministre burkinabé des Affaires Etrangères.

Investiture de Dioncounda Traoré au poste de Président de la République par Intérim

Ce jeudi 12 avril 2012 a eu lieu l’investiture de M. DIONCOUNDA TRAORE comme Président de la République par intérim. C’était, devant les membres de la Cour Suprême au CICB.

Cheick Modibo Diarra nommé PM

Le 17 avril 2012, Cheick Modibo Diarra est nommé Premier ministre du Mali qui devait former un gouvernement d’union nationale de transition, aux fins de rétablir l’intégrité du territoire malien, sortir le Mali des troubles insurrectionnels dans le Nord du pays et organiser des élections transparentes. Le 25 avril, il forme son gouvernement.

Affrontement entre militaires à Bamako

Lundi 30 avril 2012, des militaires para commandos proches du président renversé Amadou Toumani Touré, tentent de prendre d’assaut le siège de la télévision nationale, Kati et l’Aéroport de Bamako-Sénou.

Les combats entre les proches de l’ancien président et les militaires putschistes fidèles au capitaine Amadou Sanogo durent deux jours et font de nombreuses victimes.

Le bilan faisait état de 22 morts et des dizaines de blessés.

Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a appelé les Maliens a ne pas cédé à la panique.

MAI 2012

Adoption de la loi d’amnistie pour les auteurs du coup d’Etat

Vendredi 18 mai 2012, l’Assemblée nationale adopte à l’unanimité des 122 députés présents, la loi d’amnistie prévue par l’accord-cadre du 6 avril est en vigueur.

L’amnistie concerne les faits commis entre la période allant du 21 mars, date du début de la mutinerie de militaires ayant débouché, le 22 mars, sur le renversement des institutions, jusqu’au 12 avril 2012, date de la prestation de serment du Président de la République par intérim et concerne notamment les infractions de mutinerie, atteinte à la sûreté intérieure de l’ État, atteinte à la sûreté extérieure de l’ État, destructions d’édifices, opposition à l’autorité légitime, violences et voies de fait, homicide volontaire, involontaire, pillage, atteintes aux biens publics.

Agression du Président de la République par intérim

Une manifestation est organisée à Bamako contre le maintien de Dioncounda Traoré comme président de la transition. Pris à parti par des manifestants dans le palais présidentiel, le chef de l’État par intérim est violemment frappé. Le lendemain, l’assemblée nationale assimile cette agression à une tentative d’assassinat. Mercredi 23, suite à son agression, Dioncounda Traoré part en France pour des examens médicaux.

Fusion entre le Mnla et Ansardine pour la création de l’Etat de l’Azawad

Le samedi 26 mai 2012, le MNLA et Ansar Dine annoncent leur fusion en vue de la création d’un État islamiste de l’Azawad. Mais, deux jours plus tard, le MNLA se démarque cet accord, à cause d’un désaccord lié à l’application de la charia voulue par Ansar Dine.

JUIN 2012

Action en justice après les événements du 30 avril

Accusés d’atteinte à la sûreté intérieure du pays, détention illégale d’armes à feu, assassinat et tentative d’assassinat, vol, association de malfaiteurs, plusieurs officiers des forces armées et de sécurité, dont l’ancien chef d’état-major particulier du président ATT, le général Hamidou Sissoko dit Man, et le Commandant, Mamadou Lamine Konaré. Un dossier très délicat pour M Théra qui est désormais pris entre une pression de la junte et les impératifs politiques pour la sortie de la crise.

A Tombouctou, les islamistes détruisent les mausolées musulmans

Des islamistes d’Ançar Eddine, (un des groupes armés contrôlant le nord du Mali) ont démoli samedi 30 juin plusieurs mausolées de Saints musulmans à Tombouctou, en représailles à la décision de l’Unesco de classer cette ville mythique patrimoine mondial en péril.

L’objectif affiché par le groupe  d’Ançar Eddine à Tombouctou, est de détruire tous les mausolées de la ville, “sans exception”. Ainsi, ce  jour, au moins trois mausolées ont été détruits à coups de pioches, de houes et de burins, aux cris de “Allah Akbar !” (“Dieu est grand !”).

Le premier sanctuaire visé a été celui de Sidi Mahmoud, dans le nord de la ville, qui avait déjà été profané début mai par des membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), un allié d’Ançar Eddine.

 JUILLET 2012

Retour de Dioncounda Traoré de Paris

Après deux mois de convalescence à Paris, le président  de la République  par Intérim, le Pr Dioncounda Traoré rentre à Bamako le vendredi 27 juillet, dans un pays en pleine tourmente où il avait été violemment agressé dans son bureau par une foule de manifestants hostiles à son maintien au pouvoir.

Ce retour à Bamako de Dioncounda Traoré signifie en principe qu’il a reçu toutes les garanties nécessaires quant à sa sécurité personnelle, pour que ne se reproduise pas l’agression dont il a été victime le 21 mai dans son propre bureau à la présidence par de jeunes manifestants surexcités qui l’avaient violemment frappé, le blessant grièvement.

 Des journalistes marchent pour la liberté de la presse

Annoncée médiatiquement, « la journée morte sans presse », a été marquée par une grande marche de protestation des journalistes, du siège de l’Indépendant à la Primature le mardi 17 juillet.

Ils tous là, confrères de la presse écrite, parlée, audiovisuelle, médias d’Etat, presse en ligne, chargés de communication, acteurs politiques, militants, rappeurs, réunis pour exprimer leur colère au gouvernement suite aux agressions perpétrées sur les journalistes Abderahmane Keita de l’Aurore et Saouti Haïdara de l‘Indépendant. Tous, ensemble et d’une seule et même voix, ils scandaient les slogans « Vive la liberté de la presse ! ” A bas les agresseurs ! ».

AOUT 2012

Première amputation du Mali

Les islamistes qui contrôlent le nord du Mali, ont coupé la main d’un présumé voleur dans la localité d’Ansongo, au sud de Gao. C’était le 9 aout. La liste des violences commises dans la région au nom de la charia s’allonge dramatiquement.

C’est la première amputation commise depuis quatre mois que les islamistes occupent le nord-Mali. La victime était “un voleur de moto” et “beaucoup de sang” a coulé au moment de l’amputation selon les témoins. Plusieurs dizaines de personnes ont assisté à cette mutilation qui a eu lieu sur une place publique. « C’est la charia qui exige ça », “Dans quelques jours, nous allons faire la même chose à Gao. Personne ne peut nous empêcher de faire ça” déclarait un chef islamiste.

 Formation du gouvernement d’union nationale

Le président de la République, le Pr Dioncounda Traoré, a finalement remanié le gouvernement et formé le lundi 20 août 2012 le cabinet « d’union nationale » exigé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

La nouvelle équipe formée autour du Premier ministre, reconduit Cheick Modibo Diarra son gouvernement est constitué de 31 ministres, contre 24 dans le gouvernement sortant.

Ce remaniement marque le retour de la classe politique malienne au gouvernement, classe politique qui avait été exclue de la première équipe de Cheick Modibo Diarra.

 SEPTEMBRE 2012

Célébration du 52è anniversaire de l’indépendance du Mali

Encadrée par un grand nombre de militaires, gendarmes, policiers et gardes, une cérémonie brève, très simple et présidée par le Président de République par intérim a commémoré l’indépendance du Mali.

 Le président Dioncounda Traoré a déposé une gerbe de fleurs sur la place de l’Indépendance, en présence des ambassadeurs et de tous les membres du gouvernement, à l’exception du Premier ministre Cheikh Modibo Diarra, en mission à New York auprès de l’ONU.
Le chef d’état-major général adjoint, le Colonel-major Adama Dembélé, représentait la direction de l’armée.

Dans sa déclaration à la presse à l’issue de cette cérémonie, le président Traoré a indiqué que « J’espère que l’année prochaine nous fêtons le 22 septembre dans des conditions bien meilleures », ajoutant « Tout à l’heure quand je saluais nos anciens, il y a un qui m’a dit « rendez-vous est pris l’année prochaine, le 22 septembre 2013, à Kidal ». Je pense que c’est lourd de sens ».

Le président de la République par intérim a conclu « En tout cas, nous prenons l’engagement, vous et moi, que l’année prochaine, si nous voulons, nous pouvons effectivement aller fêter à Kidal ».

Par ailleurs, il faut signaler qu’une simple prise d’armes symbolique et un petit défilé ont été organisés à l’intérieur même du camp du génie militaire en présence du ministre de la Sécurité intérieure, le général Tiéfing Konaté.

 Accord entre le Mali et la CEDEAO pour une intervention militaire

Un accord a été trouvé entre la Cédéao et le Mali,  le dimanche 23 septembre 2012. Ils se sont accordés sur un Accord et les conditions de déploiement d’une force africaine au Mali, avec un QG à Bamako. « Il faut saluer l’accord que nous venons d’obtenir avec nos frères maliens, on peut dire que le Mali et la CEDEAO sont en phase pour des opérations de troupes sur le territoire malien » a déclaré le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi au coté de son homologue malien Yamoussa Camara, qui l’a confirmé.

OCTOBRE 2012

Lancement du mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion

 C’est le lundi 1er octobre que le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré a procédé au lancement officiel de la 18ème édition du mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion par la visite de la personne la plus âgée de Bamako, Ba Sokona Kéïta, âgée de 128 ans et domiciliée à Sébénicoro.  Le thème de cette présente édition est : « solidarité et paix pour un Mali uni et indivisible ». C’est dire que les actions seront orientées  en faveur des populations du Nord.

 Grande marche citoyenne des forces vives de la Nation

La grande marche citoyenne unitaire co-organisée par le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR) et le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) et à laquelle ont participé les forces vives du Mali s’est déroulée le 11 octobre 2012 à Bamako. Très tôt dans la matinée, une impressionnante marée humaine a pris d’assaut les rues de l’itinéraire retenu pour clairement appeler la CEDEAO et la communauté internationale à soutenir l’armée malienne et la pousser à reconquérir l’intégrité territoriale du pays.

NOVEMBRE 2012

La CEDEAO « prête » pour une intervention au nord du Mali

L’Afrique de l’Ouest est sur le pied de guerre. Les chefs d’États ouest-africains se sont réunis le 12 novembre à Abuja (Nigéria) pour valider le plan de l’intervention militaire visant la reconquête du Nord-Mali aux mains de groupes islamistes armés depuis plus de cinq mois. Les  responsables des quinze pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi que d’autres pays africains dont la Mauritanie et l’Algérie, ont approuvé le plan stratégique, proposé par les chefs d’état-major de la région, qui sera transmis au Conseil de sécurité de l’ONU, via l’Union africaine.

Le projet, adopté vendredi dans la capitale nigériane par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit notamment le déploiement d’une force de 5500 soldats qui inclurait des ressortissants de pays africains hors Cédéao. En effet, d’autres pays africains n’appartenant pas à la CEDEAO, en l’occurrence, l’Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l’Algérie et le Tchad, ont pris part au sommet en vue d’apporter leur pierre à l’édifice.

Décembre 2012

 Démission forcée du PM CMD remplacé par Diango Cissoko

Dans la nuit du 10 décembre, des militaires armées débarquent au domicile du PM de pleins pouvoirs le Dr Cheick Modibo Diarra et l’amènent de force à Kati où il rencontre le capitaine Amadou Haya Sanogo.

Et tôt, le lendemain 11 décembre vers 4 heures du matin, Cheick Modibo Diarra dans une déclaration lue à la télévision nationale annonce sa démission et celle de son gouvernement. Il part ainsi après avoir passé huit mois à la tête du gouvernement de Transition dans un contexte peu orthodoxe.

Le soir du même jour, après l’allocution du Président de la République par Intérim, dans un communiqué lu à la télévision, la Présidence de la République annonce la nomination de Diango Cissoko au poste de Premier ministre.

Formation du Gouvernement de Diango Cissoko

Le nouveau Premier ministre malien Diango Cissoko, nommé mardi après l’éviction de Cheick Modibo Diarra sous la pression d’officiers putschistes, a formé son gouvernement, selon un décret lu samedi à l’antenne de la télévision publique malienne.

Le ministre de l’Economie, Tiénan Coulibaly, le ministre de la Défense, le colonel Yamoussa Camara, et le ministre des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, membres du précédent gouvernement, restent en poste, selon ce décret du président par intérim Dioncounda Traoré.

En plus de la Défense, l’ex-junte militaire, dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, à l’origine de la démission forcée de Cheick Modibo Diarra, conserve trois autres ministères, dont celui la Sécurité intérieure. Alors au boulot pour les urnes et la reconquête de l’intégrité territoriale du Mali.

Rassemblés par

Dieudonné Tembely

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Il faut lancer un mandat d’arrêt international contre ces renégats et les traduire devant la justice malienne pour:

    1-crimes de guerre et crimes contre l’humanité,

    2- attaque contre le Mali,

    3-outrage au drapeau malien,

    4- saccage des administrations et des commerces,

    5- violence sur les symboles de l’état malien,

    6-vols de voitures et de biens publics et privés,

    7- désertion de l’armée malienne, des institutions de la république du Mali, des administrations maliennes et des projets de développement établis au Mali,

    8- calomnies et dénigrements du Mali,

    9-association de malfaiteurs,

    10-destruction du patrimoine culturel du Mali,

    11-exactions multiformes sur des populations civiles (notamment flagellations, lapidations, amputations des membres inférieurs et supérieurs de citoyens maliens),

    12-viols collectifs sur mineures,

    13-violences sur les femmes et les jeunes,

    14-homicides volontaires de citoyens maliens (notamment tueries à bout portant),

    15-squats des bâtiments publics et privés,

    16-vols de betails,

    17-expropriations illégales de citoyens maliens,

    18-trafics de stupéfiants,

    19-agressions à mains armées,

    20-massacres de soldats maliens désarmés,

    21-vols du matériels de l’armée malienne,

    22-complots contre l’armée malienne,

    23-pillage des banques et des hôpitaux, des centres de santé, des écoles et des projets de développement,

    24-création de situation de guerre ayant contribué à jeter 500000 maliens sur les chemins de l’exode et l’humiliation des camps de réfugiés, à compromettre la scolarité des enfants maliens et à ternir l’image du Mali dans le monde,

    25- prises d’otages en crimes organisés, et atteinte grave à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali,

    26-usurpation d’identité de l’état souverain du Mali qu’ils appellent “Azawad”,

    27-vols du matériel de guerre du peuple frère de la Libye et intrusions frauduleuses sur le territoire de la république souveraine du Mali,

    28-attaques, agressions et occupations illicites des camps militaires et des aéroports du Mali,

    29-rackets des populations civiles,

    30-outrages aux lois de la république laïque du Mali par l’application illicite de la Charia et des pratiques moyenâgeuses,

    31- intrusion frauduleuse dans la pratique millénaire de l’islam au Mali et appropriation illicite des mosquées et des lieux de cultes du Mali et occupations illégales du territoire du Mali souverain.

  2. Il faut lancer un mandat d’arrêt international contre ces renégats et les traduire devant la justice malienne pour crimes de guerre et crime contre l’humanité, attaque contre le Mali, outrage au drapeau malien, saccage des administrations et des commerces, violence sur les symboles de l’état maliens, vols de voitures et de biens publics et privés, désertion de l’armée malienne, des institutions de la république, des administrations et des projets de développement, calomnie et dénigrement du Mali, association de malfaiteurs, destruction du patrimoine culturel du Mali, exactions multiformes sur des populations civiles (notamment flagellations, lapidations, amputations des membres inférieurs et supérieurs de citoyens maliens), viols collectifs sur mineurs, violences sur les femmes et les jeunes, homicides volontaires de citoyens maliens (notamment tueries à bout portant), squats des bâtiments publics et privés, vols de betails, expropriations illégales de citoyens maliens, trafics de stupéfiants, agressions à mains armées, massacres de soldats maliens désarmés, vols du matériels de l’armée malienne, complots contre l’armée malienne, pillage des banques et des hôpitaux, des centres de santé, des écoles et des projets de développement, création de situation de guerre ayant contribué à jeter 500000 maliens sur les chemins de l’exode et l’humiliation des camps de réfugiés, à compromettre la scolarité des enfants maliens et à ternir l’image du Mali dans le monde, prises d’otage en crimes organisés, et atteinte grave à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali, usurpation d’identité de l’état souverain du Mali en l’appelant “Azawad”, vols du matériel de guerre du peuple frère de la Libye et infractions frauduleuses sur le territoire de la république souveraine du Mali, attaques, agressions et occupations illicites des camps militaires et des aéroports du Mali, rackets des populations civiles, outrages aux lois de la république laïque du Mali par l’application illicite de la Charia et des pratiques moyenâgeuses, intrusion frauduleuse dans la pratique millénaire de l’islam au Mali et appropriation illicite des mosquées et des lieux de cultes du Mali et occupations illicites du territoire du Mali souverain.

  3. Vraiment MNLA est coupable de touts ces mertris ,violes,voles et violation toute forme des droits humains et ecore la presence de tous ces islamistes arme ,al-qaîda ,ansar-dine,Aqmi et Mujao.
    Que MNLA soit d’abore juge CPI tous les Excacutions faite au nord du Mali.

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