Selon plusieurs sources, une trentaine de personnes liées de près ou de loin à l’assassinat sauvage de deux journalistes de RFI auraient été appréhendées à Kidal puis conduites à la base française de Gao.
Des interrogatoires auraient permis d’identifier trois des quatre auteurs présumés du fulgurant enlèvement, de la courte séquestration et de l’exécution sommaire de Ghislaine Dupont (journaliste) et de Claude Verlon (technicien). Cette piste, selon certaines indiscrétions, aurait été explorée à la suite de documents trouvés dans le véhicule, fermé à clé, abandonné par les ravisseurs. Des documents comportant des numéros de téléphone et autres indices menant à la piste Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces éléments auraient été trouvés quelques heures seulement après le début des enquêtes menées conjointement par les autorités maliennes et des magistrats français. Une très belle célérité des enquêteurs français. Une trop belle célérité. En effet, tout cela est trop beau pour être vrai. Premièrement parce que ces premiers constats proviennent des officiels français, deuxièmement parce qu’ils tentent de disculper le Mouvement national de libération nationale (Mnla).
Quels intérêts les Français auraient-ils d’agir ainsi ? C’est la question classique qui ne manquera pas d’être posée. Dont la première réponse est que c’est la France, de Sarkozy, il est vrai, qui a amené le Mnla sur le devant de la scène. Profitant de la faiblesse de l’Etat et de l’excessive prudence (qualifiée par d’autres de laxisme) du président Amadou Toumani Touré, la France a ouvert la boîte de Pandore. Résultat : le Mnla a investi le nord avec son propre agenda, celui de réclamer l’indépendance de la zone qu’il appelle Azawad. Pire, le diable s’est allié aux démons jihadistes.
Puis surviennent les élections en France, à l’issue desquelles la Droite est balayée au profit de la Gauche socialiste. Mais le problème sahélien est resté intact. Il ne tardera pas à empirer alors que François Hollande est installé au pouvoir. En janvier 2012, le Mnla déclare la guerre au pouvoir central et revendique l’indépendance de l’Azawad. En mars 2012, la chaine de commandement militaire est rompue après un coup d’Etat réussi contre ATT, dont profitent les indépendantistes, alliés aux islamistes, terroristes et narcotrafiquants pour prendre le contrôle de l’ensemble du nord et une bonne partie du centre du pays. En raison de divergences idéologiques et politiques, les démons jihadistes finiront par prendre le dessus et le contrôle de la zone, en mettant dehors les indépendantistes. La France sortira enfin de son rêve pour basculer dans le cauchemar, quand les jihadistes projettent de prendre également le contrôle du sud du pays, avec la perspective de faire non pas six ou sept otages mais de capturer vivants des milliers de Français et d’Occidentaux vivant ici. L’opération Serval est déclenchée. Avec succès.
C’est du côté des Nations Unies que viendra l’échec, celui de pouvoir constituer une force militaire africaine, suffisamment formée et équipée pour empêcher le retour des jihadistes. Une situation qui contraint la France, qui n’a toujours pas renoncé à récupérer ses otages, à se rabattre sur l’armée tchadienne, plus aguerrie que les forces maliennes en déconfiture et la force africaine en panne de constitution. A se rabattre également sur le Mnla dont les éléments, soi-disant, connaissent très bien le terrain et pourraient servir de supplétifs. Double meurtre, véritable aubaine
Pourtant, à l’époque, nombreuses ont été les voix à se lever pour dire que le Mnla ne représentait plus rien politiquement, militairement, matériellement et surtout financièrement. Qu’à cela ne tienne, la France l’utilisera quand même. Et grâce à ce puissant protecteur, il va entrer à Kidal (avant l’armée malienne) et en prendre le contrôle. Les indépendantistes parviendront même, grâce à la France, à récupérer beaucoup de ses éléments qui les avaient quittés pour rejoindre les rangs du Mujao, d’Ansar Eddine et d’Aqmi, financièrement beaucoup plus nantis. Les rangs du Mnla seront également renforcés par l’arrivée d’éléments recyclés des groupes islamistes. Mais malgré cette reconstitution du groupe indépendantiste, qui par ruse avait mué ses prétentions en autonomie puis en n’importe quoi, il n’est jamais parvenu à mettre la main sur les otages français, se contentant, au mieux, de jouer les entremetteuses.
Et ce n’est que par la filière nigérienne que le gouvernement français parviendra à récupérer quatre de ses six otages détenus dans l’Adrar des Ifoghas. Le Mnla est-il définitivement hors-jeu ? Apparemment, non, puisque les enquêtes sur ce double assassinat pourraient être l’occasion pour eux de revenir dans la partie.
Une véritable aubaine, qui pourrait conforter encore plus leur position. Sauf si les enquêteurs se posaient des questions sur certains indices que des esprits malins veulent bien mettre à leur disposition, et se braquaient uniquement sur les faits et les antécédents. A savoir qu’en règle générale, les islamistes ne mitraillent pas mais égorgent ; qu’en cas d’exécution, les yeux de la victime sont bandés et c’est la nuque qui est visée ; que le Mujao et Aqmi ont l’habitude de revendiquer leurs crimes ; que si ces journalistes avaient appris quelque chose, ce n’est surement pas pour les islamistes que cela serait compromettant, eux qui n’ont rien à cacher à la France, ni leurs idéologies ni leurs amitiés ou complicités.
Enfin, les islamistes, cachés au sein de la population locale, ont tout à gagner en restant discrets, et tout à perdre en causant la mort d’Occidentaux et en provoquant des enquêtes approfondies sur le terrain.
Cheick TANDINA
Cela fait plaisir de savoir que tout le monde n’est pas dupe.
Tout est fait pour démontrer que le MNLA n’y est pour rien.
AQMI qui attend 3 jours pour se déclarer auteur d’un assassinat, cela relève du calcul.
Il fallait trouver un coupable et celui que ça arrange endosse la responsabilité après mûre réflexion.
Ces papiers ont plutôt l’air d’être laissés volontairement dans la voiture.
C’est très bizarre que ces gens qui ont plein de poches puissent laisser trainer des documents qui permettent de les identifier.
C’est gros pour croire à ça.
Et pourquoi Ag Rhissa n’a rien tenté pour faire intercepter ces gens avant qu’ils sortent de Kidal?
Il n’a cherché qu’à se disculper en changeant même de version dans s on récit.
Un Touareg proche d’Aqmi et du MNLA
Touareg, l’homme aurait un moment “fréquenté assidûment” le réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a revendiqué mercredi le double assassinat. Bayes Ag Bakabo se serait ensuite “recyclé” dans la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) à Kidal. Il appartiendrait d’ailleurs à la même tribu qu’Ambéry Ag Rhissa, un des responsables du MNLA, celui-là même que les deux journalistes venaient d’interviewer quand ils ont été enlevés.
Selon Europe 1, c’est parce qu’il était tombé en disgrâce auprès d’Aqmi (pour un vol d’argent) que le djihadiste, qualifié de “sans grade”, a cherché à “se racheter” par ce coup d’éclat. Informé de la présence des reporters à Kidal, il aurait appelé son supérieur, Abdelkrim al-Targui, chef d’une katiba (unité combattante) touareg d’Aqmi. “Leur conversation téléphonique ressemble à un deal”, indique Europe 1 : les deux Français contre l’effacement de la dette.
Initialement, le plan est “très probablement” de remettre les deux otages à Abdelkrim Targui, confirme la source malienne. Mais les choses tournent mal quand le pick-up des ravisseurs tombe en panne. Craignant d’être rattrapés par l’armée française, ceux-ci exécutent leurs otages. Un scénario que le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a qualifié jeudi de “plausible”. Tout en insistant : “Il n’y a pas eu de contact ni visuel ni par le feu entre les hélicos (français) et les ravisseurs “. Comprendre : l’armée française n’a pas précipité la mort des journalistes.
http://www.metronews.fr/info/journalistes-tues-au-mali-qui-est-le-suspect-numero-1-bayes-ag-bakabo/mmkg!fMwZp1Ja9Vx6/
Analyse sur l’exécution yeux bandés et dans la nuque ou égorger l’otage est TRES PERTINENT 💡 💡 ➡ ❗
c’est de la poudre aux yeux , plus d’une trentaine de suspects , arrêtés et déportées sur la base serval à GAO ? Les vrais coupables ont révendiqué et leurs complices vaguent tranquillement à kidal , comme si rien n’était , de grâce relaxer purement et simplement les pauvres bergers qui ne faisaient que paître leur chèvre et agneau , tout kidalois ne saurait être confondu avec ces brébis galeuses du MNLA et ASSOCIés que nous avions entretenu et embouché naguère sur le dos du contribuable malien.
Quels autres preuve ou indices avions nous à chercher dans cette affaire , l’hôte du jour des deux journalistes qui fut, Mr AG RHISSA est le comméttant de cet imbroglio , il es l’ALPHA ET l’OMEGA de cette fofaiture, donc fouttez la paix si vous avez une peur bleue des Tuaregs.
IL EST TEMPS DE SE REVEILLER ET DE CESSER DE PARLER D’AQMI DE MUJOA OU DE BOKO ARAM.
TANT QUE LE MNLA N’EST PAS DESARME ATTENDEZ VOUS A DES CHOSES PIRES ENCORE. 👿
ALLAH n’a pas besoin des chiens de satan Qaida Aqmi pour venger ces morts musulmans en Mali en Afghanistan en Pakistan et dans le monde Qaida Aqmi des marionnettes des pays de l’Otan et les dictateurs arabe pour rester en pouvoir ALLAH venge les martyrs musulmans en Afghanistan en Pakistan en Mali en Palestine et dans le monde par ces ouragans déluge les tornades fusillade les séismes météorite tempête solaire le peuple des pays de l’Otan surtout Usa paye la facture de ces catastrophe pour leurs silence sur ces crimes de leurs soldats Qaida Aqmi Gia et leurs fondateurs vont mourir par balles virus et les accidents de la route
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