L’envahissement de la partie septentrionale du Mali par des groupes armés a porté un coup dur au système sanitaire dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Outre la destruction des infrastructures sanitaires, cette occupation sauvage a occasionné le déplacement du personnel sanitaire.
Depuis des semaines, les autorités sanitaires travaillent au retour du personnel sanitaire au nord. Après examen de la situation, il serait apparu qu’il faille préalablement résoudre une question importante : la prise en compte des doléances de certains bénévoles jadis engagés sur le terrain par des ONG. Au temps fort de l’occupation, ces jeunes du terroir (avec ou sans formation sanitaire) engagés par des organisations caritatives avaient assuré, comme ils pouvaient, un service minimum de santé dans certaines structures sanitaires.
Le hic est que certains de ces ex-bénévoles veulent utiliser ce statut temporaire d’agent de santé pour exercer un chantage sur les autorités sanitaires. Il semblerait que certains d’entre eux réclament leur intégration dans le corps de la santé, et dans le cas échéant obtenir de conséquentes « primes de risque ».
Sur le terrain, les plus radicaux d’entre eux, avec la complicité de certaines ONGs, tentent de mener une fronde contre le retour du personnel sanitaire.
Cela est d’autant plus grave et aberrant dans la mesure où le besoin sanitaire dopé par le retour des refuges et déplacés, nécessite le retour rapide des agents professionnels sur le terrain. Autrement dit, l’on ne doit plus continuer à offrir un service de santé au rabais aux populations déjà affectées par les conséquences des exactions et autres maltraitances liées à l’occupation.
Conscient de la nécessité de rétablissement des services de santé sur l’ensemble du territoire national, y compris le Nord, le ministère de la Santé et l’Hygiène Publique, travaille d’arrache-pied, depuis des semaines, au retour du personnel sanitaire au nord.
Seulement sur le terrain, des calculateurs agissant pour leurs propres intérêts veulent freiner ce processus de retour.
Youssouf Coulibaly
A Kadi, avant tout ce ne sont pas tous des docteurs. il y’a na parmi eux qui n’ont meme pas fini leur formation d’ecole de formation des technicien de santé. Faux, Et puis si elle dit que ils sont chez eux. A u Mali, on connait pas ce terme de “chez” L’Etat a le droit d’envoyer ses agents où il veut! Pour tant même certains ressortissants qui étaient chez eux ont aussi fui pour aller se refugier chez d’autres. NE SOYONS PAS SECTARISTE. LE MALI EST UN ET INDIVISIBLE. COMBIEN DE NORDISTES SONT AU SUD? NE RENTRONS PAS DANS CE JEU DE RACISME.
Certes ces bénévoles ont fait du bon travail mais cela ne leurs donne pas le droit de s’opposer au retour de l’état. Si gostic pense que les choses ne seront plus comme avant qu’il se détrompe. Où sont aqmi et mujao? Sauf si les régions nord ne font pas partir du Mali si non on verra bien le retour des agents de l’état. Personne ne peut s’opposer à la volonté de l’état! En disant que les agents ont fui, trop, ces agent étaient au compte de l’Etat, en absence de ce dernier qu’est ce qu’ils cherchent sachant que leur sécurité est menacée. Ceux qui n’ont pas fui sont restés pour leur propres intérêts ou parce qu’ils ne savaient pas où aller. Que l’Etat s’assume!
…Et puis toi et tous ceux qui gueulent à présent vous foutez de la santé ou de quoi que ce soit concernant ces populations. On vous a vu vous et vos semblables comment vous vous êtes comportés quand elles étaient déplacées. Alors fermez la et occupez vous de vos oignons
Ces “bénévoles” dont parlent Mr Y Coulibaly sont tous des docteurs en médecine qui sont restés courageusement soigner leurs parents pendant que tout le monde fuyait. Ils sont chez eux et ont le droit de connaitre leur sort avant de faire la passation. Si on te paye pour raconter des bêtises saches qu’à Gao ces genres de salades ne passent pas. Le personnel dont tu parlais devait réfléchir avant de s’en aller et laisser les populations sans assistance. C’est le revers de la médaille. Si tu es homme mr Coulibaly vas dire tes idioties à Gao tu verras alors la réalité.
Prrrrrrrrrrr! Gniné ti sin a ka fugariya la fo ko jakuma he n’kin da la. Comment des bénévoles peuvent empêcher le retour des agents de l’état dans leur poste? Ce sont des balivernes.
il faut reconnaitre le travail patriotique de ces bénévoles (à féliciter et encourager) qui ont ont sauvé au prix de leur vie les populations tandis que ceux qui sont payés pour ça fuyaient, prenant leurs jambes à leurs cous. rien ne sera plus comme avant. les populations ont été immunisées par leurs résistances face à aqmi et au mujao et leurs collaborateurs.
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